Chapitre soixante-dix-neuf

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CETTE HISTOIRE APPARTIENT À @Aurore_Payne !!!

- Louis ! Mon époux hurle depuis la chambre. On va être en retard pour ton père !

Je suis en ce moment dans la salle de bain en train de paniquer comme un dingue. Je suis vêtu de ma plus belle chemise pour impressionner mon papa, j'ai coiffé mes cheveux et j'ai mis du parfum. Mes cheveux bruns vont parfaitement avec mes yeux rouges, je ronge mes ongles en essayant de trouver quelque chose qui ne va pas. Je suis sûr que j'ai oublié un petit détail qui va faire toute la différence, mais quoi ? Je descends alors mon regard vers mon cou. Je ne porte pas de collier donc c'est vite réglé. J'observe ensuite mes poignets et mes mains, j'écarquille les yeux en me rendant compte que je n'ai plus ma bague de fiançailles. Je l'ai laissé sur la table de chevet parce que je n'aime pas prendre ma douche avec, j'ai peur qu'elle s'abîme. Je sors de la pièce en quatrième vitesse, bousculant au passage mon mari qui crie depuis tout à l'heure.

Nous devons prendre son jet dans peu de temps et je suis à la bourre, Harry me le fait bien remarquer en me criant dessus. Je glisse ma bague sur mon annulaire droit en fermant ensuite les yeux, je suis prêt. Ma valise est châtaine, j'ai mis à l'intérieur le cadeau pour mon père. Mes mains tremblent parce que j'ai toujours autant peur qu'il me rejette, je ferme les yeux en inspirant. Mon compagnon n'arrête pas de me hurler dessus et j'essaie de ne pas l'écouter pour ne pas encore plus stresser, je sens une main s'enrouler autour de mon bras et mon châtain me retourne face à lui. Il est lui aussi vêtu d'une chemise, mais blanche tandis que la mienne est bleue, son jeans lui colle aux jambes, il est juste parfait. Il se radoucit directement en me voyant trembler, je me réfugie dans ses bras dès qu'il les ouvre. Nous sommes le vingt-deux décembre, mon anniversaire est dans deux jours. Nous allons passer deux semaines dans ma maison d'enfance en compagnie de mon papa. Il est en ce moment quatorze heures et nous devons décoller à quatorze heures quarante, sachant qu'il y a encore la route à faire. J'ai vraiment peur d'arriver devant la porte et de devoir repartir à l'aéroport.

Mon vampire pose ses mains sur mes joues en m'embrassant tendrement, il pose ensuite ses lèvres sur mon front et descend sur ma tempe gauche. Il embrasse tout mon visage et ça me fait sourire, il prend ensuite mes mains tout en me disant que tout va bien se passer. Mon père va être le plus heureux de nous accueillir, il en est persuadé. Je cours à la vitesse vampirique jusqu'à l'infirmerie pour dire un dernier au revoir à Carole, je sais qu'elle est un petit peu triste de ne pas voir mon géniteur. Nous n'allons pas passer mon anniversaire ensemble, mais on lui téléphonera, je me sens un petit peu mal de la laisser seul au château. Mais bon, Florian et Violette seront là comme toujours. Harry ne veut pas laisser son domaine sans surveillance, ce qui est normal.

- Passe le bonjour à ton père de ma part, me dit l'infirmière au creux de l'oreille.

Je souris en hochant la tête, elle me pousse ensuite dans le couloir en me disant que j'ai un avion à prendre. Harry la remercie en lui chuchotant que je suis très lent, a-t-il oublié que j'entends tout maintenant ? Je lui frappe le bras en prenant facilement ma valise, nous descendons les escaliers pour voir le meilleur ami de mon homme ainsi que sa compagne. Ils vont nous conduire à l'aéroport comme ça nous n'avons pas besoin de prendre une de nos voitures. Mon mari est assis à côté de moi sur la banquette arrière, il caresse mon genou en remontant doucement vers le haut de ma cuisse. Je regarde par la fenêtre en ne faisant semblant de rien, je sursaute cependant dès que ses doigts touchent mon caleçon. Je le regarde avec de grands yeux en montrant discrètement Florian du doigt, mon châtain hausse les épaules en continuant à effleurer ma verge.

- Retire tout de suite ta main mec, tu es dans ma voiture.

Harry éclate de rire face à la remarque de son meilleur ami, Violette se retourne en nous demandant ce qu'il se passe. C'est à mon tour de hausser les épaules, je pose mes mains sur mon visage en riant. Nous arrivons ensuite à l'aéroport et je suis content de voir les grandes portes en verre. Il est quatorze heures trente, je prends le couple dans mes bras avant de marcher rapidement dans l'aéroport aux côtés de mon mari. Nous passons les portes avec les gardes et dix minutes plus tard nous sommes installés sur les sièges confortables de l'avion. Je m'attache en soufflant, je suis rassuré. Nous avons une heure et demie de vol ce qui est vraiment peu, nous devrons ensuite prendre un train pour aller jusqu'à Nancy une fois arrivés à Paris.

The Time Of Our LivesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant