Chapitre quarante-trois

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!!Cette histoire appartient à Aurore_Payne!!

J'entends des éclats de rire venant de la cuisine, cela m'énerve déjà. Cela dure depuis au moins cinq bonnes minutes. J'ai envie de savoir ce qu'il se passe là-bas pour qu'ils rient autant, je n'aime pas du tout cela. Je suis peut-être un peu trop possessif sur les bords, mais bon, je suis comme ça. Rien que d'imaginer ce sale connard d'humain que j'ai à peine vu aujourd'hui poser ses lèvres sur celles de Louis me met dans une colère monstre. Personne n'a le droit de le toucher à part moi, il est à moi. Les deux humains sortent de la pièce pour revenir dans le salon, je regarde directement mon humain qui a les joues rouges et un sourire plaqué sur le visage. Il a les cheveux un peu en pétard et je sers les poings, je dois rester calme. L'autre con est aussi rouge que lui, je me répète silencieusement que je ne dois pas m'énerver. Ceux qui viennent de revenir se regardent et Louis rougit, j'écarquille légèrement les yeux en mordant ma lèvre avec mes crocs. Je dois faire un effort considérable pour ne pas me lever et étrangler l'esclave de cette maison. Louis revient s'asseoir à côté de moi et je le prends fermement par la taille à l'aide de mon bras, il sursaute et me regarde bizarrement. Je lui lance sans le vouloir un regard noir, il déglutit et baisse la tête.

Le couple, ayant remarqué mon changement de comportement, demande à Gabriel d'aller chercher trois verres de sang. Gabriel, c'est donc son nom. Il se lève dans la seconde en acquiesçant, Louis se lève à son tour en lui proposant de l'aide.

- Il peut se débrouiller tout seul, je dis d'une voix grave en le tirant pour qu'il reste assis.

Mon humain fronce les sourcils en me regardant, je pose brusquement ma main sur son genou en le serrant fermement. Il sursaute et baisse la tête. J'entends son cœur battre plus rapidement, ses mains commencent à tremble. L'esclave revient ensuite avec les verres sur un petit plateau. Je bois le mien cul sec, j'en avais vraiment besoin. Même si le sang n'est pas vraiment bon, cela fait toujours du bien quand ça passe. Je vois du coin de l'œil les seuls humains de la pièce se regarder, Louis rougit encore en se retenant de rire. À quoi joue-t-il, sérieusement? Il sait très bien que le voir se faire draguer sous mes yeux me met dans une colère monstre.

Ne pouvant plus supporter une telle scène, je remercie brièvement Bastien pour nous avoir invités en prenant Louis par le bras. Les vampires restent sous le choc pendant que Gabriel fait un petit signe de main à mon humain, il le lui rend en souriant faiblement. Je sors ensuite de la maison en montent directement dans ma voiture.

- Pourquoi sommes-nous partis aussi vite? Il me demande.

Je ne lui réponds pas et me concentre sur la route. Nous ne retournerons plus jamais chez mon ami si c'est pour que cela se passe ainsi. Il n'a qu'à aller revoir son ami à pied s'il le souhaite. Si jamais je le revois, je pense l'étrangler sur place.

- Ralentissez, je vous en supplie!

Je ne me suis même pas rendu compte que je dépasse assez généreusement la vitesse maximale, beaucoup de voitures nous klaxonnent sur notre passage. Louis est complètement terrifié, il s'accroche au siège en fermant les yeux. Je ralentis en soufflant une bonne fois, je suis beaucoup trop tendu. Je sors à la première sortie venue qui n'est même pas celle pour se rendre au château, je veux juste m'arrêter. Nous sommes maintenant dans des petites rues et je me gare dans une rue qui est déserte, mon humain me demande ce que nous faisons ici. Il hausse un peu le ton comme je ne lui réponds toujours pas, je me jette sur ses lèvres pour le faire taire. Notre baiser est violent, sauvage tandis que Louis met du temps à comprendre ce que nous faisons. Je ressens le besoin de lui faire l'amour maintenant, dans cette voiture, pour lui faire comprendre qu'il est mien. Il n'appartient pas à cet enculé de Gabriel, il doit le comprendre. Il ne pourra jamais lui donner autant de plaisir que moi, il ne pourra jamais autant l'aimer que moi. Ses petites mains tirent mes cheveux en gémissant, je sors juste après de l'automobile pour lui ouvrir la portière. En moins d'une minute, nous sommes assis à l'arrière du véhicule. C'est une voiture spacieuse donc nous avons quand même beaucoup de place pour bouger. Je défais en vitesse le bouton ainsi que la braguette du pantalon de Louis, je fais la même chose pour le mien. Je l'embrasse tout en introduisant ma main dans son pantalon, il gémit bruyamment en se cramponnant au siège.

The Time Of Our LivesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant