Chapitre douze

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❗CETTE HISTOIRE APPARTIENT À @Aurore_Payne

-Je n'ai rien dit! Je réponds du tac au tac sans prendre la peine de réfléchir.

-Ne me prends pas pour un con Louis! Il me répond en hurlant.

Le roi se rapproche de moi pour ensuite m'épingler contre le mur, je n'ai aucune issue pour m'échapper. Je sais d'avance que je ne vais pas me retrouver intact lors de sa sortie. Sa main droite s'enroule autour de mon cou, sa prise est directement très forte. Je ne peux plus respirer même si j'y mets toute ma volonté, ma vision commence doucement à devenir floue au fil des secondes. J'ai l'impression que mon visage devient en feu tellement j'ai chaud. Je commence à sérieusement paniquer en me sentant passer de l'autre côté, je fais tout mon possible pour essayer de faire reculer mon maître. Je me retrouve soudainement sur mon matelas, je prends une grande inspiration en me tenant le ventre. Mes mains viennent d'instinct se poser sur ma peau sensible pour la frotter légèrement. Quelques larmes roulent le long de mes joues en voyant le vampire se positionner au-dessus de moi. Je n'arrive pas à respirer correctement, je ne fais que tousser. Le roi prend mes poignets en les maintenant au-dessus de ma tête, sa jambe droite se bloque est entre les miennes. Il m'a immobilisé ce qui fait redoubler ma panique. Je hurle pour essayer de l'arrêter comme il y a une dizaine de minutes environ. Ça ne sert strictement à rien, je le sais au fond de moi. Mes cris l'encouragent à continuer, il aime sentir ma peur.

Puis, sa tête fonce vers mon épaule qu'il parsème de baisers brutaux. J'essaie de mon cambrer pour le déranger dans sa tâche. J'entends un grognement près de mon oreille suivi d'une pression sur mes poignets, mes yeux s'écarquillent en me rendant compte que je ne fais que l'exciter. Ses lèvres remontent s'attaquer maintenant à mon cou ultra-sensible. Il me mord une deuxième fois sans aucune délicatesse, me faisant hurler sous la douleur. Je n'en peux plus, il me pousse à bout. Ses crocs s'enfoncent dans ma chair, son but est que je souffre le plus possible.

Mon maître semble avoir fini d'aspirer mon sang, il embrasse doucement les deux petits orifices encore frais. Ma peau ne va plus ressembler à grand-chose à cause de toutes ses morsures. Ses lèvres aspirent ma peau, il vient ensuite la mordiller légèrement. Un gémissement de douleur s'échappe de ma bouche, est-ce qu'il est entrain de me faire un suçon? Je bouge beaucoup pour tenter en vain de me libérer de sa prise. Ses mains lâchent mes poignets pour mon plus grand bonheur, malheureusement, elles se créent un chemin pour venir glisser sous mon pull. Ses paumes froides me font sursauter, je n'ai jamais senti une peau aussi gelée. Je tire sur ses cheveux d'un coup sec pour le faire réagir, cela ne fait que le mettre encore plus encolère vu l'insulte qu'il me lance en pleine face. Pour me punir de ce geste, ses griffent perforent ma peau.

-Arrêtez ça je vous en supplie! Je hurle en sanglotant.

-Je viens juste de commencer Louis, ce serait dommage de s'arrêter-là.

Sa voix est rauque et son regard prédateur. Je n'en peux littéralement plus. Ses griffes me font atrocement souffrir, j'ai peur qu'il me perfore un organe. Ses canines se plantent à nouveau dans la veine de mon cou. Des points noirs commencent à danser devant mes yeux ce qui n'est pas bon signe. La fin est proche, j'en suis conscient. Mon cœur va bientôt lâcher, il n'arrive plus pomper assez de sang vu que le vampire me prend tout. Je ferme les yeux en attendant que la mort vienne me chercher, je supplie intérieurement la faucheuse pour qu'elle se dépêche.

Je ne sens plus ses mains froides sous mon pull, a-t-il enfin terminé? Non, il ne peut pas me laisser aussi près de la mort. Il doit achever mes souffrances. Le roi tire mon bras vers le haut et remonte ma manche. Tout mon avant-bras droit est à présent découvert. Je rouvre les yeux en paniquant, je pense avoir compris ce qu'il va faire. Je n'ai même plus la force pour encore crier, ma voix reste bloquée dans ma gorge. Nous nous regardons droit dans les yeux pendant que sa bouche se rapproche lentement de mon poignet.

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