The Time Of Our Lives

Chapitre cinquante-deux

!! CETTE HISTOIRE APPARTIENT À @Aurore_Payne !!

Je me réveille à cause de miaulements, quelque chose se pose sur ma joue pour ensuite monter sur mon dos. Je grogne en réalisant que ce n'est que Tom, il miaule encore une dernière fois en se couchant sur mes omoplates. Les mouvements que fait le torse de mon humain à cause de sa respiration me bercent, il dort paisiblement. Ses bras sont toujours à l'entour de ma nuque, il me ressert parfois contre lui en murmurant des choses complètement incompréhensibles. Il doit sûrement être en train de faire un rêve. Ses jambes s'enroulent doucement autour de ma taille, je suis vraiment sa peluche. Je souris en refermant les yeux. Je me laisse de nouveau aller dans ses bras, repartant dans le monde des rêves ou des cauchemars. C'est tellement bien de dormir avec son petit-ami. Mes mains sont sous son t-shirt, je m'amuse à le remonter un petit peu plus haut à chaque fois qu'il expire. Il frissonne soudainement en gémissant, cachant sa tête dans mon cou. J'arrête ce que je fais pour ne pas le réveiller, il a besoin de dormir. Louis a voulu remettre son haut pendant la nuit parce qu'il avait froid à cause de ma peau, c'est vrai que je ne lui apporte pas beaucoup de chaleur. J'espère ne pas trop l'écraser avec mon poids, je pense qu'il m'aurait déjà dit de bouger si c'était le cas.

Quelque chose me secoue l'épaule, j'ouvre doucement les yeux en fronçant les sourcils. Plus rien n'appuie sur mon dos. Je tourne légèrement la tête pour voir Florian, il est déjà habillé et tient son animal dans ses bras.

-Bonjour, me dit-il en agitant sa main.

-Qu'est-ce que tu fais là? Je souffle.

Mon regard se dirige vers l'horloge, il est à peine neuf heures du matin. Louis dort profondément, sa bouche entrouverte et ses yeux fermés le prouvent. Mon meilleur ami me demande de le réveiller parce qu'il doit nous demander quelque chose, je secoue la tête en passant mes bras autour de mon humain. Le vampire roule les yeux et me le redemande encore une fois, j'espère vraiment que c'est important sinon je lui fais la peau. Je me redresse sur mes coudes en appelant doucement Louis, j'embrasse en même temps sa joue pour le réveiller. Sa prise sur ma nuque se renforce et il me maintient contre lui en grognant. Celui à côté de nous m'encourage en riant, je réussis finalement à réveiller mon compagnon après plusieurs tentatives. Ses petits poings frottent ses yeux en se plaignant, il est adorable.

-Pourquoi tu m'as réveillé? Il me demande.

Il ouvre les yeux à la fin de sa question et sursaute en voyant Florian près de notre lit. Il repasse ses bras autour de moi en enfouissant sa tête dans mon cou.

-J'ai quelque chose à vous demander et c'est vraiment urgent, commence le vampire. Je pars aujourd'hui à Hawaï pour observer certains volcans en activité. Harry sait bien à quel point les volcans me fascinent. Mon avion décolle dans cinq heures. Je nai qu'un petit problème qui n'est autre que Tom. Je ne peux pas l'emmener avec moi et le pauvre, je ne vais pas le laisser seul à la maison. Est-ce que cela vous dérangerait de vous en occuper encore un petit peu? Je suis un peu embêté de vous demander ce service au dernier moment, mais avec tout ce qui sest passé, ça m'est sorti de la tête.

Je lève les yeux vers mon humain vers la fin du discours de mon meilleur ami, il a un grand sourire collé sur le visage. Cela se voit qu'il est heureux. Nous n'avons même plus besoin de demander à Florian pour garder son chat au château, il nous le propose à la place. Louis lui répond qu'il en serait ravi, mon meilleur ami le remercie en déposant de nouveau l'animal sur le lit. Il revient directement à la charge sur mon dos. Je souffle en l'entendant miauler, il joue encore avec mes boucles. S'il continue, il ira dormir dans le dressing. Le vampire regarde sa montre en disant qu'il doit y aller, il ébouriffe mes cheveux puis caresse le pelage de son chat en déposant un baiser sur son petit crâne. Il remercie encore une fois mon petit-ami, je passe mes bras autour de la taille de celui-ci en appuyant ma tête contre son torse.