Chapitre soixante-cinq

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CETTE HISTOIRE APPARTIENT À @Aurore_Payne !!!


Point de vue Louis.


Je me réveille avec la boule au ventre parce que je me dis que Harry va partir demain en Chine. Je ne vais plus le voir pendant deux semaines, je ne sais vraiment pas comment je vais faire pour survivre. J'ai l'air désespéré, je vous l'accorde. Je ne devrais pas me morfondre pour si peu, surtout qu'il va revenir. Nous allons sûrement beaucoup nous voir à travers l'écran de notre téléphone, il sera toujours avec moi même si nous ne pourrons pas nous toucher. Le seul problème ou devrais-je dire la seule personne qui m'empêche d'être heureux, c'est Carole. Je suis sûr qu'elle va profiter de l'absence de mon compagnon pour encore m'insulter. Je ne comprends décidément pas cette vampire. Je vais finir par exploser et lui dire tout ce que je pense à son égard, comment notre amitié a pu se détruire aussi vite ? Nous étions devenus presque inséparables tous les deux, malheureusement le cuisinier est mort et le fil a cassé. C'est limite si elle ne me crache pas à la figure lorsque je vais la voir.

Je suis en ce moment sur le torse de mon vampire qui caresse mon dos, je fais toujours semblant de dormir pour ne pas me lever. Ma joue est collée contre sa peau froide, j'entends son cœur battre faiblement. Ma main est posée sur une mèche de ses cheveux longs, une de mes jambes est au-dessus des siennes. Je n'ai aucune idée de l'heure actuelle, je sens juste la lumière à travers la fine peau de mes paupières. Je sens le sexe de mon petit-ami qui appuie contre ma cuisse, j'entends sa respiration se faire plus haletante lorsque je bouge de quelques centimètres. Une de ses grandes mains s'engouffrent dans mes cheveux, il murmure mon prénom près de mon oreille. Je remonte la couverture sur mon corps en grognant, il me fait lui-même bouger pour me réveiller. Je souffle en finissant par ouvrir les yeux, je vois Harry me regarder en souriant. Il me redresse pour que je sois assis sur son bassin, je me frotte les yeux en lui disant que je suis fatigué. Il hausse les épaules en répliquant que ça lui importe peu, je frappe son torse d'un mouvement lent. Le vampire crie ce qui me fait sursauter, mon bouclé éclate ensuite de rire en me disant que ma réaction était drôle.

- Je vais prendre une douche, rejoins-moi lorsque tu auras mûri.

Ma voix est grave comme je n'ai pas encore parler ce matin, Harry hausse un sourcil en mettant ses bras devant son visage. Il sourit encore pendant que ses muscles et ses tatouages ressortent de sa peau. Je sors de ma contemplation pour me lever et partir dans la salle de bain, j'ai un petit sourire au coin de mes lèvres. Je bouge mon postérieur tout en marchant pour le provoquer, je sens bien son regard sur mes fesses. Je me mords la lèvre en secouant bêtement la tête, je règle l'eau à la bonne température. Mon vampire me rejoint très vite dès que j'entre dans le petit espace, mon corps est directement plaqué contre le mur. Mes poignets sont immobilisés contre celui-ci, mon bouclé me regarde la bouche entrouverte. Nos bassins sont collés, sa tête se rapproche doucement de la mienne. J'aime le faire patienter, je me dégage donc dès qu'il est à la limite de m'embrasser. Je l'entends grogner lorsque je shampouine mes cheveux, monsieur me retourne et enlève vite la mousse de mon épiderme. Il prend juste après mon visage entre ses mains pour m'embrasser sauvagement, je gémis en attrapant ses boucles lisses à cause de l'eau. Sa main droite empoigne ma cuisse pour la soulever, j'ai maintenant une jambe autour de sa taille. Mon autre jambe la rejoint assez rapidement, je profite de la froideur de ses lèvres contre les miennes qui sont bouillantes.

Je sors de la salle de bain en cherchant de l'air frais, il y a énormément de buée dans cette dernière à cause de la chaleur. Je prends de grandes inspirations en partant chercher des vêtements, Harry embrasse mon cou en me disant de mettre le pull noir. Je vois exactement de quel haut il veut parler, c'est un pull un peu trop court pour moi. Le modèle est cousu ainsi, ce n'est pas une erreur de taille. On ne voit heureusement pas mon ventre mais si je lève les bras, il m'arrive un peu plus haut que le nombril. Je rougis en le cherchant, je veux lui faire plaisir comme c'est la dernière fois que je le vois avant deux semaines. Je lui demande d'ailleurs en enfilant mon pantalon si Florian restera toujours au château, il hoche la tête en disant qu'il ne me quittera pas d'une semelle. Je roule des yeux en terminant de m'habiller, je me place devant le miroir en souriant. Je suis extrêmement fier de mon apparence, j'aimerais bien comparer le Louis d'avant qui était un squelette avec le moi de maintenant. Il doit y avoir énormément de différences, en bien évidemment.

The Time Of Our LivesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant