Chapitre 18

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Il s'assit sur la chaise.

- Hey...Heum je ne veux surtout pas te déranger ou rentrer dans ta vie privée mais je voulais juste savoir comment tu te sentais.

Je lui souris. 

- Non non tu ne me déranges pas Peter et tu ne rentres pas dans ma vie privée t'inquiète. Ecoute, pour une sortie de coma je trouve que je m'en sors pas trop mal. 

- Je...Je voulais pas trop te parler devant tes parents et en particulier ta mère parce que en fait...Elle faisait que de me demander si j'étais ton petit copain comme c'est moi qui l'est appelée pour la prévenir de ton coma.

Oh on ! Elle a pas fait sa quand même ! Pour qui elle me fait passer maintenant. Je rougis de honte et Peter le remarqua. J'enfui ma tête sous la couette pour disparaître. 

- Mais ne t'inquiète pas. Je lui est dit qu'on était  des amis -voisins . 

Je ressortis ma tête toute gênée. 

- Je suis vraiment désolée Peter. Ma mère se mêle tout le temps de ma vie privée. 

- Au moins tu sais qu'elle fait attention à toi.

- Oui je sais bien. Mais des fois c'est vraiment lourd. Surtout quand elle dit sa à quelqu'un que je connais depuis à peine une semaine.

Il me sourit en passant sa main derrière sa nuque. J'ai remarqué que c'est un geste qu'il fait quand il est gêné. J'avais cette question qui me trottait dans la tête depuis le début de notre conversation et je ne pus m'empêcher de la lui poser.

- Peter je peux te poser une question ?

- Oui bien-sûr.  

- Ça va te paraître bizarre mais est ce que c'était toi qui était au dessus de moi il y a 5 jours, juste avant que je tombe dans le coma. 

Il écarquilla les yeux et repassa sa main dans ses cheveux avant de me répondre. Comme si la réponse allait être embarrassante. 

- Tu veux vraiment savoir ? Ça va être embarrassant pour toi. 

- Oui et puis sa ne peut pas être pire qu'avec ma mère. 

- Je t'aurai prévenue, dit-il en riant légèrement. 

Il me regarde dans les yeux avec un sourire aux lèvres.

- Aller Parker ! Balance sinon je vais me rendormir. 

- OK OK Jonhson ! il était environ 11h00 du matin quand l'hôpital m'a appelé. Il m'ont dit de venir très vite car apparemment une jeune que je connaissais venait d'y entrer mal en point. En l'occurrence toi. 

- Mais pourquoi c'est toi qu'ils ont appelé ?

- Minute papillon ! J'entre dans la partie gênante. 

Je replia mes genoux vers ma poitrine et y enterra ma tête de sorte à ne pas voir Peter me raconte la suite. Il ria avant de continuer. 

- Quand je suis arrivé ici j'ai demandé pourquoi ils m'avaient appelés. Apparemment une jeune ne faisait que de dire mon nom pendant qu'elle faisait une crise de panique. 

- Oh non ! Laisse - moi deviner ... C'était moi ?

- Bingo. Quand je suis arrivé dans ta chambre tu étais tellement amochée que quand ils m'ont demandé si je te connaissais j'ai hésité. 

Je releva la tête avant d'attraper un oreiller et de lui donner un coup dans la tête. 

- T'es sérieux Parker ?! Tu veux la guerre ? 

- C'est pas de ma faute si MADAME dit mon nom pendant qu'elle dort ! rit-il.

- Alors déjà MADAME était dans le coma et je n'avais plus toute ma tête. 

Je tenta de lui donner un autre coup d'oreiller mais cette fois il l'intersepta. Nous tête n'était qu'a quelques centimètres. Je sentais son parfum qui me faisait fondre de l'intérieur. Il me regardait dans les yeux. On resta quelques secondes comme sa. Soudain l'infirmière réapparut . 

- Aller M. Parker ! Il faut y aller. Quant à vous mademoiselle Jonhson on a reçu vos résultats.

- Et alors ? s'empresse de demander Parker. C'est quoi cette manie chez vous les docteurs de ne jamais rien dire. 

- Oui ! Vous auriez pu me prévenir que je disais le nom de Peter pendant que je dormais. Sa m'aurai évité une discussion gênante. 

Peter se retourna vers moi et me fit un clin d'œil. 

- Vous sortez demain si c'est se que vous vouliez entendre. Mais vous avez une semaine d'arrêt. Votre lycée est prévenu. Ils comprennent. 

- Bah encore heureux qu'ils comprennent. J'ai failli y laisser ma peau. 

- Aller oust Peter ! La demoiselle doit se reposer. 

Peter s'avança vers moi. Il s'accroupit pour se mettre à ma hauteur et me pris dans ses bras. Ils sont tellement réconfortants. Tous mes problèmes s'envolèrent d'un coup. Je ne pensais plus à rien. Il glissa au creux de mon oreille en chuchotant pour que l'infirmière ne l'entend pas :

- Tâche de ne pas crié mon nom cette nuit. 

- Ah ... C'est fin ça. Très drôle Parker. Et toi tâche de ne pas rencontrer ma mère en chemin sinon tu devras lui expliquer pourquoi tu es resté tant de temps dans la chambre de sa fille. 

- J'aime bien quand tu m'appelles comme ça. 

Cette remarque me fis louper un battement de cœur. Il se releva et me fit un bisou sur le front. J'ai tellement été surprise que je n'ai même pas réagis et sa, il n'oublia pas de le remarquer. En passant la porte il se retourna et me fit un dernier sourire.  Ses lèvres sont si douces et son sourire si tendre. Oh non  ... Je viens vraiment de penser ça à voix haute. 

Je me repasse en boucle ma discussion avec Peter. C'était tellement agréable et doux. Je crois que j'en avais vraiment besoin. Je n'ai parlé à personne de mon cauchemar avec Alex. Peut être que je devrai en parler à ma mère. Tiens en parlant du loup. 

- Ils ont l'ai gentils tes amis. 

- Oui, j'ai cru comprendre que tu avais un petit faible pour Peter, dis-je en lui souriant. 

- Oh ... je vois, il t'a dit. 

- Bah encore heureux qu'il me l'a dit maman ! Il était tout gêné. Il va vraiment falloir arrêter cette manie de vouloir tout savoir.

- Désolée mais je veux savoir qui sont les personnes que fréquente ma fille. Mais ne t'inquiète pas je suis rassurée. Ils ont l'air de bonnes personnes. Je suis venu te dire qu'avec ton père on rentre ce soir. On part dans 30 minutes. Comme tu vas mieux et qu'on doit reprendre le travail on s'est dit que c'était mieux ainsi. Tu ne nous en veux pas j'espère ?

- Nan ! Bien - sûr que nan. Déjà vous êtes venu me voir. Sa ma fait tellement plaisir de vous revoir. 

- Moi aussi. J'aurai aimé que se soit dans d'autre circonstance mais bon... Ah voilà ton père. 

- Ah ma puce ! On va partir avec ta mère. Je suis content que tu te sente mieux. En tout cas tes copains ont l'air vraiment gentils. Bon Julia, il faut qu'on y aillent. Il est déjà 16h et l'avion est à 17h. On va rater le rater si on ne part pas tout de suite. 

Mon père s'approche de moi et me fait un gros bisous sur la joue suivit par ma mère que me fit une caresse dans les cheveux. Ils me font un signe de la main avant de disparaître dans le long couloir. 

STUDIO LOVE - Tome 1-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant