leena ;
deux ans plus tard.L'impression que l'horloge s'est arrêté au temps où l'orage s'est lentement installé ne me quitte pas, elle est encore là, au début elle s'est faite discrète, aujourd'hui j'ai l'impression de ne plus parvenir à la porter.
Je suis fatiguée.
Je ravale mes larmes et inspire le plus profondément possible avant de fermer les yeux en essayant de me calmer.
Pourtant en abaissant mes paupières, mes larmes se multiplient. Par centaines, par milliers.
À ne plus pouvoir les compter.
Alors je les ouvre pour pouvoir à nouveau faire face à mon reflet dans le miroir, puis je baisse les yeux, et me confronte une fois de plus au bâtonnet m'informant de la négativité du test de grossesse préalablement effectué.
Je le prends en main avant de le cacher dans mon soutient gorge pour sortir de la salle de bain après avoir essuyé mes larmes et m'être remaquillé afin de pouvoir sortir de la pièce sans avoir peur que Mathieu s'aperçoive de ma peine.
Je remercie intérieurement mon téléphone de sonner au moment où je longe le couloir menant à la pièce de vie, mais je fronce les sourcils quand je remarque qu'il s'agit de Juliette.
- Allô ?
Mon incompréhension augmente quand j'entends seulement des reniflements au lieu de la voix de la blonde.
- Juliette...?
- Leena...
Je bouche mon oreille libre pour me concentrer au maximum sur l'appel.
- J't'entends mal, ça va ?
- Non... tu peux venir s'il te plaît ?
- Hein..? Mais t'es où ?
- Je suis chez moi... s'il te plaît Leena...
- Mais je ne connais même pas ton adresse
Elle renifle une énième fois pendant que je relève les yeux vers Mathieu qui s'avance vers moi, les sourcils froncés, en me chuchotant :
- Y'a quoi ?
J'hausse les épaules avant que Juliette réplique à nouveau :
- Je t'envoie mon adresse par message Leena, mais s'il te plaît, viens...
- Euh oui... ok, j'arrive
Elle raccroche en gémissant douloureusement puis je soupire et pose ma main sur mon front.
- C'était qui ?
- Juliette
Il fronce les sourcils.
- Qu'est-ce qu'elle veut elle ? tu lui parles encore ?
- Vite fait, je la vois de temps en temps par le biais de ma mère...
- Et comment ça ce fait qu'elle t'appelle ? Et que tu lui dises que tu la rejoignes ?
- Elle pleurait et... elle me l'a demandé
Il hoche la tête.
- T'y vas maintenant ?
- Oui
- Je t'emmène ?
- Nan, ça va aller c'est bon
- Ok... tu m'écris quand t'arrives quand même, hein ?
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uppercut ; 𝐭𝐨𝐦𝐞 𝐝𝐞𝐮𝐱
Romance𝗅𝖾 𝗌𝖾𝗎𝗅 𝗆𝗈𝗒𝖾𝗇 𝖽𝖾 𝗌𝖾 𝖽𝖾́𝗅𝗂𝗏𝗋𝖾𝗋 𝖽'𝗎𝗇𝖾 𝗍𝖾𝗇𝗍𝖺𝗍𝗂𝗈𝗇, 𝖼'𝖾𝗌𝗍 𝖽'𝗒 𝖼𝖾́𝖽𝖾𝗋. ©️