quarante-huit

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leena ;

- Putain Leena tu fous la haine à prendre toute la place !

Je ris et j'en profite pour écarter mes jambes de sorte à ce que les deux garçons à côté de moi soient encore plus serré sur leur siège.

- Polak met lui un coup de genoux !

Je tourne ma tête vers Mathieu qui est concentré à rouler un joint.

- J'suis occupé ça s'voit pas ?

Je souris et regarde Amir en haussant malicieusement les sourcils.

- Je vais t'enculer putain...

Je m'apprête à répondre mais Elie me coupe dans mon élan :

- C'est à quelle boîte qu'elle taffe déjà ?

- Celle vers la banque là

Il hoche la tête tandis qu'Omar lui, choisit une musique.
On se rend tous en boîte de nuit, pour rejoindre Azalée qui soudainement, a ressenti l'envie de travailler en tant que barmaid.

Enfin, si elle fait ça, c'est uniquement pour faire rager Amir.

Je n'ai pas voulu savoir pourquoi.

Juste, je sais que ça marche puisque le brun à mes côtés a les sourcils froncés depuis qu'on est sur la route.

- Ça y est mec pète un coup elle serre des verres c'est tout !

Il hoche la tête et rit nerveusement.

- Ouais et elle doit bien se faire matter par des boug !

- Ah ça de ouf par contre...

Je souris et il claque sa main sur ma cuisse.

- Mais toi ferme là en fait, sinon je vais balancer des trucs tu vas voir flou

- Ah ouais genre quoi ?

Il hausse les sourcils et d'un signe de tête, il désigne le polonais à mes côtés avant de répliquer :

- Oh les gars vous savez qu-

Je plaque ma main sur sa bouche et il se remet à rire avant de mordre ma peau.

- Voilà, maintenant ferme ta gueule sinon je balance tout

Elie et Omar se retournent brièvement.

- Y'a quoi ?

Mathieu se tourne également et me regarde avec insistance.

- Y'a rien

- Si, tu voulais dire quelque chose gros

- Ouais mais Leena elle assume pas

- Bon nique ta race !

Il pouffe avant d'écarquiller les yeux quand Mathieu allume le joint en passant son bras sur mes épaules, naturellement.

Amir se rapproche de mon oreille et chuchote :

- C'est quoi ce bordel...?

Je souris sans répondre et me retrouve sauvée par Elyo qui enclenche le frein à main.

- C'est bon, on est arrivé !

Je me dépêche de suivre Mathieu qui sort de la voiture afin d'éviter le regard inquisiteur d'Amir, puis on entre quelques minutes plus tard dans le club, et je frissonne quand je sens la main du blond qui est derrière moi, se poser sur ma chute de rein, profitant du fait que nous sommes à l'écart des autres.

uppercut ; 𝐭𝐨𝐦𝐞 𝐝𝐞𝐮𝐱Où les histoires vivent. Découvrez maintenant