Chapitre 9 : L'interview

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PDV Clarke

John m'avait répondu et il m'avait dit qu'il était libre cet après-midi. Je lui ai donc proposé de passer à la maison, je trouvais ça plus conviviale que le bureau. Au moins je pouvais lui servir quelque chose à boire.

Il était arrivé chez moi vers 17h et nous nous étions tout de suite bien entendu. On avait d'ailleurs pas tardé à se tutoyer. C'était un jeune homme d'environ 25 ans. Il était assez souriant et plutôt beau garçon, mais pas vraiment mon style.
Je lui ai servit un café sous sa demande et on s'est assis sur le canapé. J'avais sortit mon ordi afin de pouvoir prendre des notes sur ce qu'il allait me dire. Ainsi que mon téléphone pour enregistrer notre discussion.

Clarke :
- Bon alors voilà comment je vais procéder, je vais te poser des questions et tu vas y répondre le plus précisément possible. Je vais enrengistrer notre discussion pour pouvoir retranscrire ensuite ce que tu m'as dit par écrit. Une fois que j'aurai mis notre interview sur papier je te le ferai lire pour être sur que j'ai bien écrit ce qui te semblait juste. Ça va pour toi? As-tu des questions?

Murphy :
- Oui ça me va très bien et non je n'ai aucune question.

Il me sourit, il avait l'aire assez à l'aise avec tout ça et ça me soulageait. Il n'y a rien de plus frustrant de devoir interviewer quelqu'un qui ne fait que de poser pleins de questions, qui tremble, qui bafouille.

Clarke :
- Très bien alors c'est partit. Je complétais mes mots en appuyant sur la touche de mon téléphone qui indiquait que je commençais l'enregistrement. Ici Clarke Griffin, nous somme le 24 Février 2021, il est 17h15 et je vais interviewer John Murphy.

Clarke :
- Alors dit moi John, si je résume tu étais dans un bar, plus précisément le bar Polis, avec une amie à toi et vous avez vu Lexa Wood qui échangeait un regard très complice avec une jeune femme. Est-ce exact?

Murphy:
- C'est exact.

Clarke :
- Peux-tu me raconter la soirée? Exactement tout ce que vous avez pu relever avec le plus de détails possible?

Murphy :
- Bien sûr, alors il devait être vers les 21h quand Mademoiselle Woods arriva avec son amie. Elles se sont assises à la table à côté de celle de mon amie et moi. On ne les a pas tout de suite remarqué, mais quand ça a été le cas, on a pas pu s'empêcher de les regarder. Elles avaient l'aire de femmes normales, comme tout le monde. C'est presque comme si Mademoiselle Wood avait oublié qui elle était. Elles avaient l'air d'être assez proche et rigolaient beaucoup. Mon amie et moi avons essayé de trouver qui était la fille accompagnant l'actrice, mais ni l'un ni l'autre ne l'avait déjà vu. Elle avait les cheveux châtains clair et avait un visage assez ovale avec des traits fin. Une assez grande femme et plus au moins le même âge que Mademoiselle Wood. Nous avons essayé de trouver qui c'était. Mais pas une fois Wood a prononcé son nom. Ce soir là le bar était très peu bondé et bizarrement personne n'avait l'aire de les avoir remarqué mise à part nous. Je ne sais pas ce qu'il se passait entre ces femmes, et après tout ça ne me regarde pas. Mais mon amie et moi avons pu relever leur échanges très complices, entre les regards qu'elles se lançaient et leur sourires très insistants. Il est sur qu'il y a plus que de l'amitié entre elles.

Mon cœur se serra à la fin de sa phrase, je ne comprenais pas l'attitude de Lexa, je ne voulais pas forcément quelque chose avec elle. Non j'ai compris que ce n'était pas pour elle ça en ce moment. Mais tout de même. Elle me dit ne pas vouloir s'engager et ensuite elle s'affiche dans un bar aux yeux de tous avec une femme. Et c'est même pas pour les affaires vu que cette femme c'est personne. C'est une femme comme moi, une inconnue.
Raaahhh reprend toi Clarke! Arrête de penser à Lexa de cette manière. C'est ton amie, enfin amie est un grand mot. Mais quand même. Oublie la et concentre toi sur ton interview. Seulement ça serait plus facile si l'interview n'était pas sur elle justement.
Je me rendis compte que je m'étais perdue dans mes pensées lorsque je remarquai le calme dans la pièce et que je vis Murphy froncer des sourcils.

C'est le destinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant