Chapitre 11 : Trahison

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PDV Clarke

J'avais envoyé mon article à Murphy hier soir et il m'avait donné sa confirmation ce matin. J'ai pu donc l'envoyer à Jaha qui l'a tout de suite publié et il l'a fait imprimer en vitesse pour ce matin. Je ne pensais pas que ça pouvais se faire aussi rapidement. Mais d'après ce que j'ai compris il avait déjà tout le magazine prêt et il attendait juste sur mon article.
Nous étions actuellement au bureau et tout les collègues m'ont félicité pour mon article. Ils m'ont tous dit que c'est l'un des meilleurs que j'ai fait. Non pas pour ce qu'il y avait dedans mais car c'était un article sur Lexa Wood et ça c'était rare. Lexa avait fait en sorte de montrer tellement peu de choses d'elle-même qu'elle rendait la tâche difficile aux paparazzis et à tout les magazines people.
Seulement j'appréhendais sa réaction. J'étais même étonné qu'elle n'avait pas encore été vue sur les news interrogée par je ne sais combien de paparazzis. Je sais que ça allait l'handicaper un peu tout ça. Mais moi j'avais besoin de faire cet article et en plus de ça c'était pas bien méchant. En plus je ne suis même pas sûr que cette personne soit sa copine donc si jamais elle aura juste à dire ça. Et si elle l'est, sa copine, ça lui facilitera la tâche.
Je crois que j'essayais de me rassurer moi-même. Je sais que ça ne va pas passer et que Lexa va sûrement être très énervée. Mais heureusement pour moi elle ne saura jamais que c'est moi qui l'ai écrit.

Jaha m'avait appelé à venir dans son bureau pour me féliciter personnellement. Il était très heureux et fier de mon article. Il m'a remercié d'avoir accepté et m'a dit que avec un article pareil il était sur que ça ferait le buzz. Effectivement depuis ce matin les news faisaient que d'en parler. On voyait partout notre magazine et en même pas 2h il y avait déjà 1000 magazines vendus! C'était un record.

Jaha :
- Bravo Clarke, je suis très fier de toi! Tu as fait un magnifique travail et j'en suis très content. C'était une brillante idée que tu as eu.

Il me serra la main avec un grand sourire. J'en étais pas aussi fier que lui mais ma fois ça
passera comme tout. J'espère juste que ça n'avait pas fait trop de dégât du côté de Lexa.

Clarke :
- Merci Jaha ça me touche.

On entendit d'un coup la porte d'entrée s'ouvrir et un silence complet dans tout le bureau.
Jaha fronça des sourcils.

Jaha :
- Eh bah pourquoi ce silence étrange. De toute ma carrière il n'y a jamais eu un bureau silencieux. Viens Clarke on va jeter un œil.

Il ouvrit la porte de son bureau et nous sortîmes. Et c'est là où je la vis. Je ne bougeai plus. J'étais comme devenue une statue. Ma bouche s'ouvra en grand.
Elle était là Lexa, la Lexa Woods sur qui je venais d'écrire un article qui faisait déjà le tour du monde. Elle avait l'aire aussi choquée que moi de me voir là. Sortir du bureau du directeur.
Puis sa surprise se transforma en colère, je la vis froncer des sourcils et serrer ses poings. Oula c'est bon je suis fichue. Elle va me tuer.

Jaha :
- Lexa Woods quel honneur, puis-je vous demander la raison de votre visite? Ha attendez je sais, je pense que vous venez à cause de l'article, ce fameux article que Mademoiselle Griffin ici présente a écrit?

Je détourna le regard de Lexa pour le poser sur Jaha. Non mais il est sérieux. Si Lexa n'allait pas me tuer avant, là elle va le faire c'est sur. Je n'osais pas la regarder dans les yeux.

Lexa :
- C'est Cl-Clarke qui a fait l'article...?

Sa question me brisa le cœur. Je relevai les yeux vers elle et je sentis de la déception dans ses yeux. Avec de la colère. Mais une grande colère. J'hochais la tête de toute manière ça ne servait plus à rien de nier.
Pour la première fois depuis longtemps je vis de la déception et de la tristesse dans ses yeux. Ses yeux pourtant si beau d'habitude d'un vert éclatant. Là ils étaient sombre de haine et de dégoût. Tout ça pour moi.. je culpabilisais énormément.
Lexa se retourna et sortit en faisant claquer la porte. Personne ne compris. Personne n'avait jamais vu une Lexa aussi attristée et aussi "faible". Celle qui fuit au lieu d'affronter la tête haute. Je pouvais voir l'étonnement dans les yeux de mes collègues.
C'est à ce moment que je réalisai que je n'avais pas bougé. Il fallait que j'agisse que je m'excuse que je lui explique.

C'est le destinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant