Chapitre 1

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Je m'appelle Elizabeth, ma famille et mes amis m'appellent Liz. 

Je suis née dans une famille de biker. Mon père, Reaper, est le président du club des Mad Wolfs, il est marié à ma mère, Rose, depuis plus de trente ans. Dans la famille, il y a quatre enfants, trois garçons et une fille. Alex, l'ainé, que tout le monde appelle DeadShot, trente-deux ans, détective privé. Tony, Vingt-huit ans, à monté son garage quand il a obtenue son diplôme de mécano, on l'appelle Truck. Et pour finir, mon jumeaux, Joel, vingt-cinq ans, tiens une boutique légale d'arme et de munitions, il répond au doux nom de Bullet. 

Dans mon cas, j'ai fait des études pour devenir interprète et traductrice. Je parle six langues couramment et j'occupe mon activité à traduire des films et des dessins-animés venant de l'étranger. J'ai toujours trouvé un grand réconfort dans la traduction, comprendre et devenir l'interprète de mots que tout le monde ne connaît pas me donne le sentiment d'avoir de l'importance. 

Je suis clean jusqu'au bout des ongles, je n'ai jamais touché une arme depuis mes dix-sept ans et ça n'arrivera plus jamais. Je sais quels dégât ce genre de choses peut produire entre les mauvaises maint. 

Notre famille de sang est aussi soudée que notre famille de coeur, si l'un de nous a un pépin tout le monde accourt pour l'aider, ça s'est toujours passé comme ça et ça ne changera jamais. J'adore mes deux familles, pour moi elle n'en n'ont jamais formé qu'une seule d'ailleurs. 

Mes oncles m'ont apprit à tirer et j'étais plutôt doué jusqu'à ce que j'arrête, les régulières du club ont toujours été très gentilles avec moi et de super nounou quand ma mère en avait besoin. Les frères du club m'ont toujours soutenu et mes frères de sang ont toujours beaucoup tenu à moi même s'ils étaient maladroit dans leurs façon de leur montrer. 

J'avais tout pour être heureuse alors pourquoi ça fait sept ans que je suis partie ? Il y une énorme chose qui me différencie d'Alex, Tobias et Joel : je suis la fille d'un biker.

Mon père n'a jamais vraiment fait attention à moi. 

Ce ne sont pas les caprices d'une pauvre petite filles mal-aimée. Même ma mère s'en rend compte même si elle a du mal à l'admettre. 

Quand je suis seule dans la pièce avec lui, l'ambiance est lourde et ça a toujours été le cas d'aussi loin que je m'en souvienne. Quand l'un de mes frères entrait dans la salle, c'était pire. D'un coup je n'existais plus. Il ne s'intéressait même pas à moi. 

J'avais les meilleurs bulletins, les meilleures appréciations de mes professeurs, je m'investissais à fond dans les sports de combats, mais il n'est jamais venue à mes remises de diplômes, ni a aucune de mes représentations ou de mes portes ouvertes d'aïkidos. 

C'étais déjà rageant à l'époque, parce qu'il allait à chaque match de baseball ou de foot des garçons, et qu'il n'avait jamais raté un seul rendez-vous avec les profs quand ils faisaient des bêtises. J'étais jalouse, mais je me disais que ce n'étais pas si grave et qu'il m'aimait au fond de lui. 

Il a fallut une putain de fusillade pour que je me rendre compte que je me trompais.

J'étais en cours un vendredi après-midi, je travaillais mes examens et la plupart des élèves étaient rentrés chez eux sauf les séniors qui révisaient à la bibliothèque. 

C'est entre deux exercices de maths que j'ai remarqué que le type devant moi avait un flingue sur les genoux, chargé. J'ai remarqué qu'il lisait un livre de conte allemands et je lui ai parlé. On a discuté dix bonnes minutes et il a commencé à me raconter que ça n'allait pas chez lui parce qu'il était gay et que son père menaçait de l'expulser s'il l'apprenait. Le genre d'homophobe du dimanche qui disait du mal des homosexuels pour être conformiste et conserver son cercle d'ami. 

Vilain petit Canard du mad Wolfs MCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant