Chapitre 2

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Point de vue de Liz' : 

J'arrive à peine dans la cours du club que mes frère me sautent dessus bientôt rejoins par ma mère. Eux n'ont jamais eu de mal à me montrer leurs amour pour moi au moins et ça m'a beaucoup aidé même s'il ne se rendent pas vraiment compte que papa n'en a jamais rien eu à foutre de moi. 

Je l'ai appelé pas moins de cinquante-quatre fois cette nuit-là et il n'a même pas daigné m'envoyer un message pour demander ce qu'il se passait. 

Je n'ai jamais envoyé le message d'adieu que j'avais écrit pour lui si jamais il m'arrivait quelque-chose. J'ai eu un doute. Est-ce qu'il allait vraiment se soucier de ma disparition ? Est-ce qu'il allait pleurer si je mourrais ? Je lui disais à quel point je l'aimais, à quel point j'aurais aimé le prendre dans mes bras une dernière fois, à quel point la famille et je club me manqueraient si je venais à aller dans l'au-delà, à quel point j'aurais aimé que nos relations soient un peu meilleurs que ce qu'elles étaient.

J'ai douté et au moment ou mon pouce allait appuyer sur la touche d'envois, Asher pointait son Colt sur David. 

Le message est encore sur la barre d'inscription de mon ancien téléphone. À attendre d'être envoyé ou effacé. Je ne sais même pas pourquoi j'ai gardé ce truc. Ça m'empêche d'avancer. 

Je suis ma mère et mes frères à l'intérieur du clubhouse et je m'installe au bar non sans jeter un coup d'oeil vers la porte du bureau de mon père. Close, comme d'habitude. Les rares fois où je suis jamais venue, il restait enfermé dans son bureau avec quelques uns de ses frères. Je repartais souvent avant qu'il ne pointe son nez dehors. Quand on se croisait, j'étais sur le départ et il ne faisait que me regarder sans dire ou plutôt signer un mot. 

La chose à savoir c'est que mon père est muet. Quand j'étais bébé il est revenu d'un Run la gorge tranchée et il a perdu la voix. J'ai apprit la langue des signes pour communiquer avec lui, mais il n'a jamais signé en retour quand je l'interpelais. Il sursautais et s'éloignais de moi, à chaque fois. 

Je n'ai jamais vraiment comprit ce que j'avais fait de mal pour qu'il refuse à ce point le contact. 

Peut-être que c'est vraiment parce que je suis une fille, et pas un mec. Il les adore ses fils et j'ai l'impression d'être la seule à faire tache sur le tableau de notre famille.

Je m'installe au bar et j'ai à peine le temps de m'asseoir que deux grosses mains se posent sur mes yeux.

"Devine qui c'est Lizou!

- je dirais.... Tonton Pilot !"

Il n'y a que Pilot, qui tire son nom de son passif de pilote de l'armée de l'air, qui m'appelle "Lizou". Il est arrivé au club quand je devais avoir six ou sept ans.

Il a souvent servi de baby-sitter quand aucune des régulières n'étaient disponibles pendant sa période de prospect. Je l'adore.

Il retire ses main et grommelle alors que je me retourne :

" Comment t'as deviné encore ?!

- Il n'y a que toi qui m'appelle" Lizou"!

-Zut ! Je t'aurais la prochaine fois ! Alors tu restes pour combien de temps petite tête ?

- Je m'installe en ville, New York ça va bien cinq minutes mais vous me manquiez trop. "

Silence général, j'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Ils ne sont pas content ? Je suis soulagée quand de large sourire se dessinent sur les visages que je connais.

" Et donc tu comptais nous le dire quand ? Demande Tony.

- Le principe d'une surprise c'est qu'on en connaît le contenu qu'au dernier moment Tony.

Vilain petit Canard du mad Wolfs MCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant