Vilain petit Canard du mad Wolfs MC

Chapitre 11

Point de vue de Liz' :

Quand Sniper m'a embrassé, j'ai eu l'impression d'être frappée par la foudre. Je me suis sentie bien, belle, désirée, je me suis sentie femme. 

J'ai toujours eut un complexe sur ma capacité à plaire aux hommes. Ça n'avait pas vraiment de lien avec mon corps, je me trouve bien comme je suis, mais au lycée les mecs se foutaient de ma gueule parce que j'étais "une intello qui fait tâche dans une famille de biker". Je ne leur donnait pas forcément tort, j'étais vraiment différente de mon père et de mes frères et ma relation avec ma figure paternelle n'arrangeait pas vraiment ma confiance en moi sur ce point. Il y avait aussi le fait que je ne ressemblait pas du tout à ma mère d'un point de vue moral. 

Je me suis presque demandé si j'avais été adoptée quand j'étais plus jeune, mais je me suis souvenue que j'étais issue du même utérus que mon frère jumeau et que mon père avait suivit les médecins pour faire les mesures de routine pour les nouveaux-nés, impossible de faire un échange avec le bébé d'une autre famille. 

Ma mère aime tellement mon père que la possibilité qu'elle l'ait trompé n'a jamais existé. Le viol non plus parce que papi Blood se démerde pour que tous ceux qui veulent du mal à "son bébé" soient enterrés six pied sous terre dans la minute ou il l'apprend et que maman sait très bien gérer le reste même après trois bouteilles de vodka.

Inutile de préciser que j'avais murement réfléchis à toutes les options pour explique ma différence flagrante avec ma famille. 

J'ai finit par simplement me résigner à être le vilain petit canard du Mad Wolfs MC, la fille de biker aux antipodes des autres filles de bikers. Je me disais que mon intelligence naturelle était ma métamorphose en cygne, mon avantage, ma porte de sortie. Je n'étais pas la fille de biker typique, mais au moins je pouvais être fière d'avoir un cerveau et de savoir m'en servir. 

Quand je suis allée à la fac, j'ai d'abord essayé de socialiser en allant aux fêtes locales. Malheureusement je n'accrochais avec personne, refusait de coucher avec le premier con venu et j'avais effrayé la plupart de la gente masculine en retournant le fameux con comme une crêpe quand il m'a malaxé le sein comme si de rien n'était. Au moins je n'ai plus eut de problème de ce genre-là dans ma promo, par contre dans les fêtes étudiantes de David.... On va dire qu'il y avait un bon nombre d'idiots qui n'avaient pas froid aux yeux. Six en tout, et ce n'étais même plus devenu surprenant que l'un d'eux finisse au sol avec une envie très pressante de disparaître dans un trou et de prendre des anti-douleurs. 

J'ai comprit plus tard que ces six-là avaient fait le pari de qui me déflorerait mais ils ont arrêté au bout de trois mois... Je ne suis venue qu'à six de leurs fêtes. Ils ont tous finit au sol au moins une fois et ont reçu au moins cinq fois chacun leur quatre vérité d'une manière différente. David a même fait un montage avec des vidéos qu'il a tourné. Quelque chose me dit qu'il est à l'origine de ce pari et qu'il a ramassé un sacré pactole. Ces six là étaient des gosses de riche pétés de tune. 

C'est ainsi que j'avais définitivement abandonné l'idée de me trouver un mec qui ne soit pas un sale con. 

Sniper à balayé ça en quelques secondes et j'avais vraiment envie d'essayer....Jusqu'à ce que je le trouve à se faire galocher par une brebis du club ce matin. Même pas trois jour que nous sommes confinés.

J'aurais pu croire que ses instinct de bikers l'avaient empêché de réfléchir correctement, que la brebis s'était jetée sur lui et qu'il avait répondu avant de réfléchir mais que ce soit cette brebis-là ne me donne pas du tout envie d'être compréhensive. 

Elle s'appelle Clever et elle est tout à fait l'inverse de son prénom. Je ne considère pas une personne qui aime harceler et se moquer des autres comme quelqu'un d'intelligent, ou du moins émotionnellement. Même moi qui suis une bille en relation sociale je sais ça.