Chapitre 8

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Point de vue de Sniper : 

La voir prendre ma défense m'a fait du bien. Ce n'était vraiment pas une bonne idée de la part de Lorenz d'insulter le club devant elle non plus et elle l'a défoncés bien comme il faut. 

Quand j'ai annoncé à ma mère que j'avais été expulsée de l'armée, même en lui disant pourquoi, elle m'a engueulé en disant que j'aurais dû écouter les ordres et qu'ils avaient eut raison de me dégager. 

Je ne lui en veux pas trop, elle a toujours été très stricte et pour elle, respecter l'autorité prime. Elle était aussi très malade et n'avait pas toute sa tête à cause des traitements extrêmes. Elle était exténuée. J'ai fait transférer ma mère à l'hôpital local pour avoir des soins plus appropriés pour son cancer et j'ai postulé au garage de Truck qu'il venait tout juste de monter en espérant avoir un salaire décent. Il m'a prit à l'essais et je lui ai un peu raconté ma vie. Il m'a ensuite présenté au club et j'ai été enrôlé comme prospect. Le fait que je comprenne la langue des signes a été très apprécié dès le premier jour et ma discipline aussi. Ironique sachant qu'on m'a foutu dehors parce que je n'avais pas respecté les ordres.

J'ai rapidement retrouvé ce sentiment familiale que j'avais perdu quand mes supérieurs m'avaient jeté dehors. Ils étaient prêt à mourir pour moi comme j'était prêt à le faire pour eux. Quand je leurs ai raconté mon histoire, Reaper à simplement dit "Tant mieux". Je n'ai pas comprit au début et il a ensuite ajouté "parce que grâce à ça on a récupéré un frère en or". À ce moment-là, je savais que jamais je ne regretterais mon choix d'être entré au club quand Truck m'a proposé. J'avais une putain de famille ! 

Ma mère est venue une seule fois au clubhouse. Elle n'a pas du tout apprécié les brebis parce que certaines ne se respectent pas, à adoré les régulière et particulièrement Rose, et a accepté mes choix de vie en menaçant bien Reaper que s'il m'arrivait quoi que ce soit, elle sortirait le fusils de chasse et n'hésiterais pas à trouer le culs de tous les "putain de bikers" présents dans la pièce. Bref, c'est ma mère, un sacré caractère. 

Wheel lui fait du rentre dedans depuis et je crois qu'elle aime ça. Ils ont mon feu vert pour sortir ensemble si ça arrive, mais s'il lui fait du mal il aura affaire à moi. 

J'adore ma famille, grande, excentrique, une putain de famille de fous. C'est exactement celle qu'il me faut et je l'échangerais pour rien au monde. 

Quand Lorenz a insulté le club, j'ai sentit mon sang bouillir. Quand ils ont insulté la fille du président, je retenais à peine mes poings. Quand Liz' a commencé à entourer ses bras autour du cou de ce connard, ça m'a fait super mal. Quand elle lui a enfoncé la tête dans la table, je me suis sentit heureux. J'avais devant moi une femme prête à me protéger, et à sortir les griffes parce qu'elle croyait en moi et en notre famille. Ça m'a fait du bien. Elle me connaît à peine et à fait tout ce que j'attendais de mes amis ou de mes frères d'armes de l'armée et qui ne l'ont pas fait. 

Cette nana, je la protégerais de toutes les emmerdes qui pourraient lui tomber dessus, parce que putain je suis heureux et fier de l'avoir dans ma famille.

J'ai pas non plus envie de la faire chier, en tout cas pas au point de la mettre en colère. Nous sommes sur la terrasse du club et un des prospect à joué au con en la défiant en combat singulier. Résultat des courses : prospect, un, pour les couilles qu'il a eut, Liz', Trois millions. Elle l'a défoncé dans les règles de l'art. 

Maintenant tous les frères essayent de l'attraper et évidemment ils se font tous défoncer un par un. Les arts martiaux c'est flippants. 

Seuls le présidents, les trois frères et moi n'avons pas tenté notre chance et sirotons tranquillement une bière sur le perron. C'est là que Giant, le frère le plus grand et le plus baraqué se fait soulever comme une plume pour atterrir comme une enclume sur le sol. 

Vilain petit Canard du mad Wolfs MCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant