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CHER JOURNAL

Nombreuses sont les étoiles dans ce ciel noir, égarés au milieu de ce vide intersidéral, au milieu de rien.

Certaines nuits, ces étoiles font face et se montre à nu, alors que d'autre nuit, elles disparaissent, comme si elles ne voulaient plus être admirés par tout ces êtres.

Cette métaphore, face à la vie, me semble plus importante qu'une simple phrase.

Ces étoiles, c'est moi, et la vie.

On ne se débarasse jamais vraiment de ce qui nous fait peur, de nos vieux démons et des souffrances passés.
On se réfugie seulement dans quelque chose de nouveau, histoire d'oublier les terrassement des mauvais jour.

"Je peut voler" Dit elle en sautant du canapé, s'imaginant avec des ailes de fée.
"Je peut voler" Murmure t-elle en souriant, tout en tombant du haut de cette Immeuble.

Toute ces comparaisons, ces métaphores, tout à un sens, mais pas tout le monde peut le comprendre.

"Soyez mes amis, car sans vous je ne suis rien, protégez moi, car sans vos bras, j'aurais si froid, faites moi rire, car sans vos mots, mes maux serait trop gros, faites moi oublier, car sans vos idées, les miennes m'auraient déjà fait sombrer." 

Sans personne, je ne suis rien, face à ce monde trop grand pour moi.
Je me sent si petite par rapport aux autres, comme une fourmi entouré d'éléphant.
Je sais qu'à tout moment je peut me faire écraser, parce que je ne suis pas aussi forte qu'eux.
Et cette métaphore est si réelle, qu'elle me fait réaliser qu'en réalité oui, j'ai si peur d'être la seule fourmi dans tout ce tas de geant, qui vont m'ecraser à tout moment. Mais j'ai si peur de croisé une autre fourmi, qui sera comme moi, parce qu'elle n'aura certainement pas méritais ça.

Alors ainsi va la vie, comme diront certains, mais cette vie cessera un jour, sans peut être n'avoir eu aucun espoir pour l'avenir, pour le passé, pour aujourd'hui.
Il est dur de combattre nos démons quand nous sommes seuls face à l'univers.
Mais il reste un espoir, même une lueur, que ces jours heureux ne se termineront pas aussi vite.
J'ai l'espoir en ce renouveau.

Cher journal, à ce jour, je vie à travers toi, écrivant ces mots qui m'obsède, essayant d'effacer le passé en te brûlant vif, comme mes maux.

Et tu brûlera avec ma douleur, et de tes cendres, tu renaîtra, tel le Phoenix, pour former quelque chose de plus beau, de plus doux, de plus heureux.

J'ai espoir, cher journal, que la bonté des Hommes existe encore et qu'à travers toi et ses écrits, l'Homme comprendra que qu'importe la douleur, la colère, la jalousie, l'anxiété, la déprime, tout peut aller mieux et que nul Homme n'est réellement mauvais.

Enfin, je t'ecrit ça, mais l'amertume que j'ai au fond de mon coeur ne cessera pas, car bien des gens m'ont déçu, mais ma force et mes espoirs m'obligent à penser que l'être humain est comme moi. Un simple Homme, qui face à ses doutes et sa peur, peut parfois devenir celui qu'il ne souhaitait jamais être.

Aujourd'hui, si je devais faire un voeux, je souhaiterais que les gens comprennent que la douleur, physique ou morale, peut transformer une personne, et ce n'est certainement pas pour la rendre meilleure, mais que ce ne sera jamais de leurs fautes.
Je souhaite que l'être humain soit compatissant des autres, plus bons.
Et si certains en sont incapables, je souhaiterais simplement que ces personnes ne rencontre jamais une personne malheureuse, car ces derniers ne pourront pas se détacher de leurs emprise et finiront seul, comme j'ai pu l'être.

J'aurais dû savoir plutôt que s'entourer des bonnes personne était une nécessité dès le départ, et je regrette encore, d'avoir perdu tant de temps à tenter de combattre le monde entier, seule, avec un coeur détruit et une morale déviante. Et je regrette, cher journal, d'avoir pensé que la mort serait meilleure, sans même avoir goûté à l'existence d'une vie paisible et heureuse.

Tout vient en heure, à qui sait attendre.

Je ne regrette pas d'avoir attendue.
Et je ne pense pas regretter d'avoir souffert. Car la douleur me rappelle que rien n'est facile, mais que rien n'est infranchissable non plus.

Grâce à toi, cher journal, j'ai appris qu'avoir de l'espoir était certainement mon seul échappatoire, mais que ça vallait la peine de croire.

Croire à quoi? À tout.
J'ai cru en la mort et en la vie, à la maladie et à la guérison, à la faiblesse et au pouvoir.

Il faut parfois passer par le pire pour arriver au meilleur. Et malgré la douleur, même si on pense ne pouvoir jamais remonter de ce trou, quelqu'un viendra nous apporter une échelle pour remonter un jour. Et quand bien même ce n'est pas la cas. Ça mettra du temps, mais on créera l'échelle par nous -même, et peut être qu'en haut de ce précipice, quelqu'un nous attend depuis longtemps, mais pensait aussi être impuissant.

Si on ne se bat pas pour soit même, battons nous au moins pour voir la lumière. Il y a bien un rêve en nous, et pour le réaliser, il faudra sortir de ce trou et enfin respirer un air nouveau, un air frais.

Merci cher journal, car sans toi, mes mots et mes maux n'auraient jamais pû sortir et me libérer.

Je suis libre.

Trust AliceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant