*Cole en media*
PDV COLE:
Une semaine est passée et Alice n'est toujours pas venue au lycée.
Je ne sais pas vraiment si je m'inquiète ou non , je ne sais plus vraiment quoi penser.
Matt arrive et me donne une légère tappe sur le bras gauche.
Je ne fait pas vraiment attention à lui et continue mon chemin pour rentrer chez moi , du moins ce qui peut ressembler à un chez moi.-t'as réfléchi à ma proposition? Demande Matt en marchant à mes côtés.
J'emprunte un chemin , Matt doit normalement prendre l'autre.
-ta maison est de l'autre côté Matt , rentre chez toi. Dit je en soufflant, ne m'arretant pas de marcher pour autant.
Je n'ai pas la tête à ça , je n'ai pas envie de parler , pas aujourd'hui en tout cas.
-où est-ce que tu va aller?
-j'en sais rien , je vais continuer de marcher , c'est tout . Et demain je reviendrais ici, et ce sera toujours la meme chose.
- je refuse de laisser mon meilleur ami vagabonder dans les rues, sans toit, alors que moi je suis là!
Je m'arrête et me tourne vers lui , je le fixe d'un mauvais air , peut etre méchamment mais tant pis.
- ça fait trois ans que c'est comme ça, et tu ne réagi que maintenant, alors laisse tomber et rentre chez toi Matt! Dit je sévèrement.
Il baisse la tête alors que je tourne les talons pour reprendre mon chemin. Il ne me suis pas et c'est tant mieux.
Peut etre qu'il va enfin comprendre que je n'ai pas besoin d'aide pour ça.-alors quoi?! Tu dit non et ça s'arrête là?! Je te laisse dans ta merde pendant que moi j'ai une maison qui pourrait t'accueillir?! Je suis désolé mais je te laisserais pas tomber, pas cette fois. Crie t'il pour se faire entendre. Je suis déjà loin de lui et je refuse de faire le détour juste pour le satisfaire.
Je me tourne à nouveau et je m'écris à mon tour:
- rentre chez toi merde! pour moi , non c'est non. Alors rentre chez toi retrouver ta petite famille. Je finis ma phrase en accentuant sur le dernier mot.Je reprend mon chemin, déçu de moi-même et marche jusqu'à ce que la nuit tombe.
[...]
La nuit est tombée rapidement et je retourne m'abriter au même endroit qu'à chaque fois.
Je rentre dans une cabane abandonnée pas très loin du lycée mais qui s'approche tout de même de la forêt et m'enferme à l'intérieur en coinçant un morceau de bois dans l'espace d'air entre le sol et la porte.
Je pose mon sac sur une petite table en bois et l'ouvre pour en sortir une boîte de conserve qui date d'il y a un moment déjà.
Je sent l'odeur qui se dégage des haricots en boîte et decide de ne pas les manger.
Je grimace en entendant mon ventre crier de faim mais je me contente de manger un morceau de pain avec une mini tranche de jambon.
D'habitude, je mange plus que ça mais je n'ai pas beaucoup d'argent en ce moment pour pouvoir aller au supermarché.
Je travail dans un chantier mais en ce moment , le directeur est un peu en retard et n'a pas l'argent pour nous payer.
Apparemment, il aurait déjà licencié dix personnes. Il garde les meilleurs, qui n'ont pas besoin de nourrir une grande famille. C'est idiot comme raisonnement mais je ne vais pas m'en plaindre. Tant qu'il me paie, tout va bien.Nous sommes six à encore travailler sur les chantiers.
Parmis les six personnes se trouvent: james, un sdf qui a besoin d'un peu d'argent pour vivre et pour nourrir son chien , qui l'accompagne partout sauf sur les chantiers.
Ensuite il y a peter, un drogué qui a besoin de fric pour plus de drogue.
Le patron le garde parce que apparemment, il fait du bon boulot.
Ensuite marc , un mec que personne ne fréquente , il ne fait pas grand chose mais ,il est encore là.
Michael est un trentenaire qui se débrouille, il vit seul et il m'a déjà accueilli chez lui quand il pleuvait très fort. Je m'attend bien avec lui , mais il est étrange.
L'avant dernier est Jason, un mec pas fréquentable, un peu bizarre.
Puis il y a moi , Cole Campbell.
Ici, il me surnomme "lost" , j'imagine que c'est parce que je suis perdu, que je ne sais pas vraiment où aller.
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Trust Alice
Non-FictionMes larmes coulent une par une , au rythme des battements de mon coeur. Il paraît que si on pense que quelque chose ne s'est jamais produit , si on se persuade que ce n'est jamais arrivé, alors on peut l'oublier. Mais c'est une belle connerie. J'ai...