Chapitre 17

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Aujourd'hui, on a deux visites. Et les deux, c'est avec les anciens amis de mon copain. Eden n'est pas très partant mais il va faire un effort pour mener à bien ces visites. Je sais qu'il stresse et j'essaie de le calmer depuis ce matin mais rien n'y fait. J'aimerais faire ces visites seuls pour le laisser tranquille mais mon père ne voudra jamais. On va bientôt partir de l'agence pour aller à Westminster. On doit rechercher une maison, là-bas, pour ce fichu groupe. J'aimais bien leurs musiques mais maintenant que je sais ce qu'ils ont fait à mon brun, je les hais. Eden ne dit rien lors du trajet alors je décide de parler.


– Mon ange, je serai avec toi donc ne t'en fais pas. Ils ne te feront rien. Le rassuré-je comme je peux.

– Je le sais bien mais ils vont quand même faire des remarques. Ils ont eu peur de toi l'autre jour mais je les connais assez bien pour savoir qu'ils ne vont pas se laisser faire.

– Je connais ce genre de mecs mais je m'en fiche de ce qu'ils peuvent me faire, tant que toi tu n'as rien.

– Rafael, ne te bats pas pour moi.

– Pourquoi je ne le ferais pas ? Tu es mon petit-ami et je ne vais pas laisser ces gars te rabaisser. Tu m'as bien défendu devant Zack alors pourquoi je ne le ferais pas pour toi ? Demandé-je.

– Je ne sais pas...

– Arrête de stresser à cause de ces types. Si vraiment ça ne va pas, je les vire et on rentre. D'accord ?

– Oui. J'ai l'impression d'être un gamin qui fait un caprice. Souffle-t-il.

– Un peu mais je trouve ça grave mignon.


Eden se met à rire et je suis assez fier de le lui décrocher. J'aimerais lui dire que je l'aime mais le moment n'est pas approprié. Une fois sur place, les garçons ne sont pas là, ce qui me permet d'embrasser mon brun. Je veux qu'il se détende un maximum avant que les autres débiles n'arrivent. Ses mains rencontrent directement ma nuque et je l'entends gémir quand ma langue franchit l'obstacle de ses lèvres. On se sépare à bout de souffle et on sort de la voiture. Eden fait les cent pas mais il se calme direct quand les quatre guignols arrivent. Cole, le chanteur, sourit comme un connard.


– Alors les pédales, ça va ? Se moque Cole.

– Si j'étais toi, je fermerais ma gueule. Déclaré-je.

– Tu crois que tu nous fais peur le pédé ? Ajoute Jim, le guitariste.

– Peut-être pas mais rappelez-vous que mes coups de genoux font très mal. Et je n'hésiterai pas à vous foutre à la porte et vous vous démerderez pour trouver une maison. Les menacé-je.

– On va se calmer ma belle. Poursuit Willy, le bassiste.

– Et évitez de nous prendre pour des filles sinon, ça sera les mêmes sentences.

– Vous ne voulez pas qu'on vous prenne pour des filles mais en attendant, c'est vous qui vous faites enculer. Dit Kieran, le batteur.

– Très bien. Démerdez-vous.


Je prends la main de mon brun et le tire jusqu'à la voiture. Si mon père apprend ça, il va me tuer. On arrive à la voiture et on entend Cole crier.


– Désolé ! On s'arrête là jusqu'à que vous nous trouviez notre maison.

– Une seule connerie de votre part et c'est fini. C'est clair ? Ajouté-je.

Nous Deux [BxB]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant