Chapitre 40

1.4K 52 10
                                    

On est toujours en Espagne chez mes grands-parents. On s'apprête à prendre un taxi pour traverser la ville pour aller chez mes grands-parents maternels. J'ai fait visiter une bonne partie de la capitale espagnole à mon brun. Il était émerveillé par ce qu'il voyait. Je le trouvais trop mignon quand il regardait partout autour de lui. Il a pris énormément des photos. Il les a même envoyées à sa mère et à sa sœur. Il est vraiment trop mignon mon copain. Une fois que nos valises sont devant la porte d'entrée, je prends mes grands-parents dans mes bras et Eden fait de-même.


– J'espère qu'on aura l'occasion de se revoir rapidement. Dit ma grand-mère à l'intention de mon brun.

– Moi aussi je l'espère. J'ai passé un agréable séjour chez vous. Merci de m'avoir accueilli. Répond l'homme que j'aime.

– C'était un plaisir. Tu es un garçon formidable et tu rends heureux notre petit-fils. C'était un véritable plaisir de t'avoir parmi nous. Ajoute-t-elle.

– De toute façon, on va se revoir avant que vous ne partiez. Poursuit mon grand-père.

– C'est prévu comme cela. À samedi. Déclaré-je.

– À samedi les garçons. Disent-ils, en chœur.


Je les prends, une dernière fois, dans mes bras avant qu'on ne se dirige vers le taxi. On met nos valises dans le coffre et on s'installe dans le véhicule. Bon ça va quand même coûter cher de traverser toute la ville mais ce n'est pas très grave. Je donne l'adresse de la maison où a vécu ma mère et le chauffeur nous y conduit.


– Tu n'es pas trop paumé avec toutes ces personnes qui parlent espagnol ? Demandé-je à mon copain.

– Si mais j'ai un bon interprète. C'est assez touristique. Les gens parlent, quelques fois, anglais donc ça va.

– C'est bien alors. Tu stresses n'est-ce pas ?

– À mort. Je flippe alors que je sais que ça va bien se passer. En plus, je suis sûr que ta mère leur a déjà tout raconté.

– Il y a de fortes chances.

– Dis, tu as des cousins et cousines ? Me questionne-t-il.

– Oui mais depuis que je suis à Londres, on ne se parle pas tant que ça. Je me suis toujours un peu senti comme un étranger avec eux.

– À ce point ?

– Oui. Je ne sais pas pourquoi je ressens ça. Peut-être parce qu'on est trop différents, qu'on n'a pas les mêmes délires et goûts.

– Peut-être.

– Et toi ? Tu as des cousins et cousines ? Le questionné-je.

– Oui. On ne s'entend pas trop car ils n'aiment pas le fait d'avoir un gay dans leur famille. Enfin, je m'en fous de ce qu'ils pensent. Le plus important c'est que je sois heureux et c'est le cas.

– J'espère que c'est moi la raison de ton bonheur. Le taquiné-je.

– Aux dernières nouvelles, c'est bien toi. Je t'aime.

– Je t'aime aussi Eden.


On se sourit et il me prend la main. J'adore être en contact avec lui. Il me caresse la main et on arrive à destination après de très longues minutes. Je paie le taxi et on prend nos baguages avant de nous diriger vers la porte d'entrée. Je n'ai même pas le temps de poser mon doigt sur la sonnette, que la porte s'ouvre en grand et laisse apparaitre mes grands-parents. Je souris de toutes mes dents avant qu'ils ne me prennent dans leurs bras. Je les serre fort contre moi et on entre.

Nous Deux [BxB]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant