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Il reçu un coup de poing dans sa gueule.
Il ne savait plus combien il en avait pris mais sûrement assez pour qu'il soit marqué et pour qu'il est une côte cassé si ce n'est plus.

Il avait de nouveau croisé se groupe de personnes d'il y a quelques semaines, mais cette fois il avait voulu ne pas se dégonfler et montrer de quoi il était capable.
Bien évidemment, ça ne se passa pas comme dans les films, un contre tous même si son alter est puissant, il n'avait aucune chance contre un groupe de personnes qui plus ai qui semblait plus âgées que lui.

Il ne savait plus depuis combien de temps ils étaient partis mais il était sur d'une chose c'est que sa mère allait l'engueuler déjà pour s'être battus, deuxièmement pour être aussi salle et surtout car il serait en retard et dieu sais que sa mère déteste ça.

Vraiment au bout de sa vie, le corps endoloris, la tête qui tourne dans cette ruelle si proche de sa maison; il essaya de se lever mais c'était trop dur, il n'y arrivait pas et il détestait ça. Il n'avait pas le droit de se montrer son faible, il pouvait y arriver sans problème, c'était un grand garçon !

Bakugo finit par attraper son téléphone, il tapa le numéro qu'il connaissait plus que par cœur, c'est à dire celui de Eijiro Kirishima. Après plusieurs sonneries, le jeune homme se mit à douter que son ami décrocherai mais avant de tomber sur la messagerie, la voix grave et reposante de son ami se fit entendre à travers le combiné.

"-Hey bro! Le weekend vient à peine de commencer, qu'est-ce qu'il se passe ?"

Des perles salées roulèrent sur les joues de son ami et un sanglot lui échappa. A l'autre bout du fil, Eijiro avait cessé son activité qui consisté à compter ses pièces, inquiet que son ami l'appelle sitôt mais surtout en pleure.

"-T'es où ?

-Dans une ruelle à côté de l'épicerie de mon quartier"

Kirishima raccrocha et laissa tout en plan, enfilant ses chaussures avant de partir à la recherche de son ami.

Il renifla de manière bruyante, essuyant ses larmes d'un geste rageur. Qu'il était faible, si faible. Il n'avait pas réussi à se défendre face à une bande de brute. Des brutes. Une brute. Les souvenirs de lui et ses potes qui malmènent Deku lui donna soudain la nausée. Il se dégouté. Il ne vallait pas mieux qu'eux, pas un sou. Lui aussi était une petite brute sans cervelle et c'était sûrement sa plus grosse faiblesse.

Après une demie heure à courir à droite à gauche, Kirishima aperçu quelques choses enfin tout du moins quelqu'un assis, adossé au mur, tête baissée au cheveux blond. Sans réfléchir plus il accouru vers la personne, s'agenouilla à ses côtés, c'est là qu'il vu dans quels piteux états se trouvait son ami. Il déposa sa main sur son épaule, le visage neutre retenant l'élan de panique faisait rage en lui.

-Hey Bakubro, c'est moi! Qu'est-ce qu'il t'es arrivé ?

Sa voix était tellement peu assuré, elle était si incertaine, butant sur la fin des mots.
Bakugo se redressa, une grimace de douleur déformant son visage tuméfié, il sourit à Kirishima, réellement soulagé qu'il soit là. Son ami malgré l'apparence qu'il essayait de donner se se noyait dans l'inquiétude et l'angoisse, il lui rendu quand même son sourire pour le rassurer ou alors pour se rassurer lui même.

-Plus tard les questions tête d'hérisson, faut que tu m'aides à rentrer chez moi.

Malgré le fait qu'il soit sonné, il réussit à s'exprimer ouvertement.
Sans poser plus de questions, le roux présenta son dos sachant que son ami viendrait à tout lui raconter d'ici peu. Avec un peu d'aide, Bakugo réussi à monter sur le dos de son ami non sans serrer les dents. Une fois bien installé, si on peut dire ça comme ça, Kirishima se releva doucement alors que l'explosif s'accrocher à lui comme si ça vie en dépendait.

Le jeune garçon était vraiment en piteuse état mais il s'était promis de pas pleurer. Il était fort et puis Eijiro allait sûrement finir par le prendre pour une pauvre demoiselle en détresse. Il était tout de même soulagé, cette fois ses appareils étaient intactes et sa mère ne pourrait pas l'attaquer sur ça ! Bon, elle l'engueulerai quand même surtout par rapport à son exclusion dans la semaine et pour être rentré en si mauvais point.

Le début du voyage s'effectua dans le silence, certaines personnes se retournèrent sur leur passage, ce n'était pas tout les jours que ça arrivait en même temps de voir un adolescent en porté un autre en mauvaise posture. Kirishima marchait lentement pour éviter de trop bouger son ami blessé qui se mordait l'intérieur des joues.
Et alors qu'ils étaient à moins de quelques mètres de la maison, le roux brisa le silence qu'il c'était installé entre eux.

-Qui c'est qui....

-T'as pas besoin de savoir alors tais toi et avance, j'en peux plus... Le coupa l'explosif.

Alors il se tut. Il était habitué, il savait que si Bakugo ne voulait pas parler, il ne fallait pas le brusquer.

Mitsuki regardait l'horloge du salon avec inquiétude en tapant nerveusement du pied, son mari lui essayé de la divertir car il connaissait sa femme et une chose était sûr quand leur fils rentrerait il en prendrait pour son grade.

L'enclenchement de la poignet et le léger grincement de la porte fit se retourner Mitsuki qui était plus que prête à grondait son intra de fils mais alors qu'elle allait hausser la voix, elle vu Kirishima traînant son fils sur le dos. L'incompréhension était plus que lisible sur son visage alors que le roux inclina la tête en signe de salutations et de respect. Il entra dans le salon après avoir enlevé ses chaussures et déposa Bakugo sur le fauteuil du salon sous l'œil curieux des deux parents, un murmures de douleur lui échappa et son ami s'excusa.

En voyant le visage de son fils, l'état de santé de ce dernier n'était pas le plus important mais pour elle la maintenant c'était de savoir qui avait fait ça à son enfant et pourquoi. Son père lui retint une expression d'horreur, mais qu'était il arrivait à son fils. Les deux se précipitèrent à ses côtés, choses qu'ils n'auraient jamais fait il y a quelques mois auparavant, ce qui confirma l'idée de Katsuki. Maintenant qu'il était handicapé, ils s'inquiétaient pour lui, ils le trouvaient faible, les larmes lui vinrent.

-Dis moi! Qui t'a fait ça ?! Répond moi!

-Mon grand est ce que tout va bien? T'as mal où ?

Kirishima regarda la scène avec impuissance, il c'était mis en retrait pour laisser les parents de son ami s'occuper de lui. Et il comprit que lui et Bakugo n'avait pas les mêmes parents. Il sait que lui, si il était rentré comme ça, son père serait déjà entrain de le soigner en posant des questions sur ce qu'il c'était passé et sa mère serait sûrement entrain de jurée en lui préparant un bon ragoût alors que son ami lui devait écouter deux personnes poser des questions en même temps sans aucun signe d'affection de leur part. Il comprit donc mieux cette colère et ses crises à répétition ou encore se côté sensible qu'il ne montrait pas tout simplement car chez lui on ne lui avait jamais appris.

DEAFOù les histoires vivent. Découvrez maintenant