DEAF

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La réunion du matin fut dur.
Certaines personnes de la classe 1A était là, des élèves d'autres lycée héroïque aussi pour assister à cette réunion de stratégie de "la prise en otage de l'amour" comme l'avait renommée Best Jeans.

Kirishima piquait clairement du nez à côté de Fatgum. En plus du peu de sommeil, le pauvre était en redescente et essayé de se remettre de son réveil pour le moins brutale. Disons qu'il avait imaginé ce réveiller dans les bras de son beau blond et non pas éjecté par cette même personne tout en se faisant insulter de grosse faignasse.

Manquant de concentration par son manque évident de sommeil, il observa un peu chaque personne qui était autour de cette table en forme de "U" devant un diapo des plus médiocre. Les gens levés la main pour prendre la parole, ils prenaient des notes, écoutaient les paroles lasses d'un adulte qui ne comptait qu'une seule matière dans sa garde de robe.

Izuku était là, il écrivait encore comme si le temps aurait pu s'échapper. Il se demanda comment le jeune homme faisait pour ne pas avoir de tendinite surtout au vus de sa collection de radiologie comportant ses nombreux os brisé.Son frère presque jumeaux était là. Enfin ils se ressemblaient tellement que on aurait pu croire qu'effectivement ils étaient frère mais Shindo était plus grand, brun et son alter beaucoup moins puissant. Ils n'avaient d'ailleurs même pas les mêmes parents mais c'était troublant de voir à quel point ils se ressemblaient.Il y avait aussi cette fille aussi, dont le nom lui échappait. Elle était grande aux cheveux longs, il ne l'avait pas revue depuis l'examen de licence héroïque. Elle semblait distraite. Kaminari était sans gêne, assoupie sur la table.
Il se retint de rire se remémorant quelques passages de la soirée d'hier et continua son tour de table.
Mina était là aussi, à côté de Momo et Jirou. Certaines avaient eu une meilleure nuit que d'autres.
Son regard s'arrêta sur Katsuki. C'était le dernier étudiant de cette pièce. Un des seuls attentifs et a donné son avis sur chaque phase du plan élaboré. Il était si précis, si studieux et concentré. Son visage colérique resté le même, ce masque qui lui va si peu. Kirishima préfère le voir sourire. Il est si beau détendu.

Il rougit, pris sur le fait quand Bakugo lui lança un regard noir. Il baissa la tête et joua avec le stylo qui trainait sur la table.

L'explosif était d'humeur exécrable aujourd'hui ! Il se retrouvait à patrouiller après plus de cinq heures de réunion et la seule pause qui lui avait était accordé, était un pauvre petit quart d'heure pour manger.

Puis son abrutis de collègue qui ne faisait que piailler ! Il n'en pouvait plus, il était à si peu de faire partir sa vie en fumée mais ses devoirs de héros lui en empêchait. Il aurait aimé, éteindre ses appareils mais il bossait, c'était impossible.

Il ne fut jamais si heureux de toucher son oreiller. L'odeur si familière s'immisca dans son nez et ses paupières commencèrent à se fermer d'elle même.

À l'heure du repas la petite bande était réuni, il ne manquait que Bakugo mais ils avaient tous trop faim pour l'attendre. Sero remuait ses aliments avec passion et mina faisait en sorte que les petits pois ne touche pas les carottes dans l'assiette de Denki qui venait de s'asseoir. Il l'a remercia. Le blondinet remarqua que le colérique n'était pas là.

-Kirishima, commença t'il pour capter son attention.

-Mouais?

La bouche pleine, il regarda son ami.

-Il est où ton mec? Il vient pas manger?

Mina entrain de boire s'étouffa tout comme Kirishima. Sero attrapa des serviette pour limiter la cassé et tapota le dos de la jeune fille.
Mina repris une gorgée de son verre avant de lancer un regard qui en disait long vers son supposé meilleur ami.

-Ton quoi? Je crois que j'ai mal entendu.

Son air était menaçant, l'air sembla plus lourd et Denki venait de comprendre sa boulette. Il évita le regard de détresse de son ami roux ainsi que celui réprobateur du brun et commença à manger ses petits poids en silence.

-Alors?

Mina avait vraiment l'air furieuse et ce ton calme ne lui allait guère.
Kirishima pris une grande inspiration et essaya de lui sourire pour détendre un peu tout ça.

-Euh, alors... Je suis peut être. Je dis bien peut être en couple avec Bakugo bien qu'il soit plus positivement possible que ce soit mon petit ami. Il se pourrait aussi que tu es envie de me frapper, chose que je comprends étant donné que tu es ma meilleure amie et que j'ai peut être oublié, tu sais, ...par mégarde de te le dire. Mais maintenant tu le sais donc... Euh, voilà !

Son petit speech quasiment murmuré suffit à Mina pour laissait passer l'éponge la dessus. Elle changea même de sujet et la bonne humeur revenus sur la table des quatre amis.

Bakugo ne s'était pas montré de toute la soirée, trop épuisée pour ne serais que se changer. Kirishima aurait pu l'attester après s'être ramené avec un plateau de nourriture.
Il l'avait vu, serrant son coussin, encore en tenue de civile. Il s'était approché et avait enlevé les appareils de son grincheux qui avait apparemment oublié de les retirer puis il était parti.

Malgré la fatigue, il n'arrivait pas à dormir. Il pensait à la saint Valentin. Il avait pensé à un meilleur rendez vous avec Bakugo que la traque aux vilains mais c'était aussi ça le métier de héros.
Il priait pour que cette journée ce passe bien mais apparemment cette mission ne serait pas comme les autres. Beaucoup plus dangereuses que les différentes attaques qu'ils avaient subis.
Hanta lui avait raconté que son agence aussi se joindrait a cette mission, juste que leur réunion se tenait le lendemain et au vue des bruits de couloirs, ici les murs ont des oreilles, une grande partie de Yuei ferait partis de la bataille.
Il en avait peur. A combien s'élèverait les pertes si tant de personnes étaient mobilisés? Pourquoi disaient ils que ce n'était qu'une simple mission de routine? On ne devrait pas être tant pour une si futile mission ?
Du haut de ses dix sept ans, il se demanda si ça n'était une guerre qui les attendait mais que pour ne pas effrayé les petits soldats on cachait les informations.
Il était terrifié mais il irait.
Il irait même s'il ne connaissait pas les causes, il devait protéger ceux qui n'avaient rien demandé.