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Après un temps quand il se sentit proche, il se détacha de son ami.

Kirishima attira l'attention de son ami en posant sa main sur son épaule. Bakugo renifla et repris son expression de personne ronchonne.

-Ça va mieux ? Demanda le roux.

-Mêle toi tête d'hérisson, il se releva.

-Je te rappelle que t'as les mêmes cheveux que moi donc tu peux pas parler.

Kirishima se releva aussi dans la même mécanique. L'explosif était déjà entrain de ramasser les différents objets et vêtements qui jonchaient sur le sol de sa chambre. Sans plus de réflexion, Eijiro se mit à l'aider. L'atmosphère était plus calme et quelques rires et réflexion éclaté le silence reposant. Pensant qu'il rangeait, son regard croisa plusieurs fois celui du roux et il se rendu compte à quel point il avait de la chance.

C'était le seul qui le voyait toujours dans ces moments là même si la dernière fois ses autres amis avaient assisté à sa crise de pleure, Kirishima lui assistait à toute les crises les plus violentes, les plus destructrice. Peu importe l'heure, le jour, depuis trois ans il rappliquait en quelques minutes, le blond ne l'avais appelé que quelques fois quand il sentait qu'il perdait pied mais même quand il ne l'appelait pas, il était là.
Il ne posait aucune question et Bakugo apprécié cela. Quelques fois ça lui était arrivé de lui dire certaines choses quand ça devenait trop lourd. Puis cette relation n'était pas à un sens. Quand Kirishima allait mal dû au manque de son confiance en lui qu'il cachait derrière un tas d'artifice. Bakugo d'ailleurs parfois s'amusait  à le pousser à bout pour qu'il explose sa rage, qu'il crie et après lui, lui poser sa main sur son épaule une fierté dansante dans le regard et un faible sourire sur ses lèvres. Et tout ce réglé ainsi. Autant dire qu'ils c'étaient bien trouvé.

La chambre fut propre après une bonne heure de rangement et d'un bon travail d'équipe. Maintenant les deux garçons étaient assis sur le lit à scroller sur leur téléphone portable. Puis soudainement Bakugo releva sa tête vers son ami et lui envoya son coussin pour capter son attention. Kirishima grogna en adressant un regard empli de colère à son ami alors qu'il allait demander quel était le problème du con qu'était en face de lui, ce dernier lui coupa la parole.

-Tu me gueulera dessus plus tard, va chercher ta teinture tes racines commence sérieusement à se voir.

Paniqué, le roux se leva, balança son téléphone et partis dans la salle de bain de son amis pour appuyer les propos de cet idiot. Quand il vu ses racines, il courut dans sa chambre chercher ses flacons et tout le matériel nécessaire, il pris le temps d'abandonner son uniforme pour des vêtements déjà taché par ses précédentes aventures capillaire.

Quand il rentra dans la chambre de son meilleur ami, ce dernier avait déjà tout prévu. Bâche plastique au sol pour protéger le tapis, sa chaise de bureau et lui aussi c'était changer comme à chaque fois que Eijiro faisait une coloration. Il lui donna tout le matériel avant de s'asseoir sur la chaise.

-Tu retournera en classe après ?

Questionna Bakugo pendant qu'il étalé la coloration avec précision sur les mèches de son ami. Ce dernier haussa des épaules, allait en cours avec ce qu'il c'était passé en début de matinée très peu pour lui et il allait pas abandonner le blondinet tout seul.

-Non, j'ai pas envie et en plus y'a contrôle en sauvetage et j'ai pas le moral à ça...

-Hmmm... ça va pas, ça veux dire alors.

-Mouais puis en plus je préfère passer l'après midi avec mon bro!

Le cœur de Bakugo se serra soudainement à l'entente de ce surnom et il ne comprit pas le sens de cette douleur qui s'invitait en lui. C'était désagréable.
Le silence régna longtemps après la pose de la coloration. Kirishima avait tenté de détendre l'atmosphère mais à chaque fois il c'était pris des piques ou insultes de la par de l'explosif.

Les heures passèrent. Aucun des deux n'avait parlé après le rinçage de la chevelure du rouquin. Leurs téléphones les avait occupé toute la journée ! Les autres sortaient sûrement de cours. Le téléphone de Bakugo sonna, c'était sa mère. Il allait s'en prendre plein la gueule, c'était sûr. Alors il se leva pour rejoindre la salle de bain sous le regard de Eijiro qui n'avait pas bougé.

Kirishima l'attendu devant la porte. À travers la porte il pouvait entendre son ami hurlait, qu'est ce qu'il se passait ? Il aurait bien aimé savoir.
Il retourna sur le lit, les mains sur les genoux en stresse pour quelques choses qui ne le concernait même pas. Puis il se fit la réflexion que il avait toujours plus ou moins était comme ça, donc il avait le droit d'être ainsi. Après une bonne dizaine de minutes, la porte de la salle de bain s'ouvrant à la volée. Malgré qu'il essaie de montrer son impassibilité à son camarade se dernier voyait bien ses membres tremblait, sa démarche était rapide quand il était revenu s'asseoir. Il n'avait pas décroché un mot.
Kirishima s'approcha posa une main sur son épaule qui fut balancé dans l'instant même mais il ne lâcha pas l'affaire, il recommença. Une fois. Deux fois. Trois fois... Jusqu'à ce que Bakugo cesse de le rejeté.

-Tu veux en parler ? Je sais que c'est pas la joie entre toi et tes parents.

Katsuki tourna son regard vers son ami. Il avait ce sourire bienveillants. Cet lueur douces dans ses yeux. Son cœur rata un battement et sa colère s'évanouit. Leurs regards s'accrochèrent, ils ne se quittait plus! Se rendant compte que ce n'était pas normal, l'explosif se racla la gorge en regardant ses mains.

-Oh tu sais, j'ai l'habitude t'as pas à t'en faire.

Eijiro hocha la tête et retira sa main en s'étirant. Les parents de son ami bien qu'ils soient plutôt aisé et qu'ils soient gentils en soit lui n'aimait pas la pression qu'ils imposaient à leur fils sans montrer un seul signe d'affection.

De son côté, Bakugo, pensait aux paroles de sa folle de mère. Des mots blessant comme il n'en avait jamais entendu. Ses parents avaient donc bel et bien abandonné l'idée du rêve de leur fils. C'est pas comme si il s'intéressait à lui de toute manière sinon ils auraient été là mais il ne l'ont jamais été. Jamais. Le seul sentiment qu'ils avaient envers lui était de la pitié.

Il regarda sa valise qui était dans le coin de sa chambre. Qu'est qu'il c'était imaginé ? Partir. Mais où ? Il n'avait même plus envie de se dire que sa maison était sienne quand là bas tout semblait être sans vie, sans goût, sans saveur.

Il sortit de sa léthargie quand le poid à ses côtés s'évanouit. Il regarda son ami partir vers la porte. Lui aussi alors, il allait le laisser seul comme il a toujours été. Quand la porte allait se fermer est qu'il crut pouvoir pleuré la petite tête de Kirishima passa dans l'embrasure de cette dernière. Il avait un sourire énorme au visage.

-Je reviens, prépare moi mon futon je vais chercher de quoi manger!

Son air si innocent et joyeux le fit buguer, quand la porte se referma il revient à lui et balança son cousin vers l'endroit d'où venait disparaitre le roux.

-T'as cru que j'étais ta femme de chambre enfoiré!

Cette phrase fut vaine. Kirishima ne l'entendait déjà plus de toute manière. Alors malgré son air renfrogné, il prépara le lit pour son ami. Au fond, son cœur dansait de joie.

Ils c'étaient tout les deux couchés après que l'heure se fit tardive. Bakugo avait enlevé ses aides et regardait le plafond. Pensant que son ami dormait, il essaya comme chaque soir d'entendre en claquant des doigts près de ses oreilles. Mais comme d'habitude il n'entendit rien. Kirishima c'était retourner et la scène était si triste. Sans rien dire, il attrapa la main de son ami et la serra, pour lui signifier qu'il n'était pas seul. Qu'il ne l'était plus en tout cas.

Surpris, le blondinet, se redressa dans son lit près à balancé la main de son ami mais quand il croisa le regard de l'idiot qu'il possédait comme ami, il se sentit moins seul. Il se ralongea, garda la main de Eijiro dans la sienne et finis par s'endormir. Une nuit calme. Douce comme il en rêvait depuis longtemps.

DEAFOù les histoires vivent. Découvrez maintenant