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La bataille c'était bien fini.
Enfin bien.
La ville était en reconstruction.
Beaucoup de mort.
Beaucoup de blessé.
Beaucoup de disparus.
Et lui, lui on l'avait forcé au repos, chez lui avec ses parents.

Il n'avait pas de nouvelle de Denki, ni des autres. Todoroki aurait aussi eu un affrontement brut et aurait finis dans un lit d'hôpital, sans réel surprise Deku aussi. Les autres avaient des blessures sans intérêts comme Mina ou lui avec des fractures ou encore des plaies ou des brûlures. Il n'avait pas de nouvelle de Eijiro depuis qu'il avait été transporté aux urgences. Il n'avait pas eu le temps de s'en souciais, il était déjà renvoyé sur une autre unité en renfort et avait dû mettre ses sentiments en veilles.

Depuis qu'il était rentré chez lui, il avait refusé de porter ses appareils auditifs. Il en avait bien trop entendus durant cette bataille.
Des flashs lui revenait bien trop souvent. Il pouvait être entrain de se brosser les dents et se rappeler d'un cadavre qu'il avait vu durant cette journée.
Les pires étaient ceux de Kirishima. De cet idiot sans cervelle qui avit souris jusqu'à la fin. Etait-ce une manie qu'avait refilé Deku à tout les cancres de leurs classes? Sûrement et ça rendait les choses tellement plus difficile.

Bien évidement, il ne parlait pas avec ses parents.

Mitsuki l'avait obligé à porter ses appareils une fois à table, ça avait mal finis.
Les informations défilaient en arrière plan sur la télévision et le dîner semblaient bien trop calme pour être réel. C'était encore sur la reconstruction de la ville et sur la liste des disparus et de ceux qui avait finis par céder à leur blessures. Bakugo avait demandé alors à changer de chaîne, des scènes désagréable s'imposant à lui.

-Pourquoi ça? Ecoute ce qui est arrivé parce que t'es un incapable, lui avait elle répondu.

Masaru s'était fait tout petit, il savait que ça allait repartir entre les deux. Katsuki regarda sa mère, incrédule. Qu'est qu'elle insinuait? Que c'était de sa faute? Une nouvelle fois? Elle regarda son fils avec se regard froid qu'elle ne réservait qu'à lui.

-Me regarde pas comme ça, tu sais que j'ai raison! Qu'est que je t'avais dit,commença t'elle, tu n'allait causer que des problèmes si tu voulais continuer d'être un héros  en étant sourd! Et je me suis pas tromper, regarde le résultat.

Le jeune n'en revenait pas, elle avait osé. Il se leva de table, elle recommençait, vallait mieux qu'il parte avant que ça dégénère mais sa mère ne le voyait pas ainsi et le suivi.

-Je te parle Katsuki, rappela t'elle.

Il se retourna violement.

-Et tu veux que je te dise quoi?! Que t'avait raison? Mais tu vas pas bien dans ta tête la veille! Tu me dégoûte!

Il allait reprendre le chemin vers les escaliers quand sa mère prononça cette phrase: " Tu me fais toujours passer pour la mauvaise mère, alors que je dis ça pour ton bien, je dis ça parce que je t'aime Katsuki."
C'était la phrase de trop, il se tourna à nouveau vers elle.

-Pas avec moi, c'est finis maman. Si tu m'aimais vraiment comme tu l'attestes, tu me soutiendrais! C'est ce que font les parents de base! Mais toi! Toi...

Il prit une grande inspiration pour tenter de se calmer.

-Toi, tu préfères me blamais pour tout! Et depuis petit en plus, depuis petit je fais tout pour te plaire, pour vous plaire, il regarda son père qui les avait suivis. Peu importe le prix, peu importe le nombre de baffes que tu me mettais, ô, ne me regarde pas comme ci j'inventais! Me blamer la mort d'inconnus alors que tu sais même pas ce que j'ai vécu! Qua tu m'as pas demandé une seule, putain de fois comment j'allais depuis que je suis rentrée!

Il repris son souffle, essuyant rageusement ses yeux innondés. Il était à bout, s'en était trop pour lui cette fois. Il regarda sa mère droit dans les yeux.

-Est ce que tu me connais vraiment finalement... Est ce que vous me connaissez vraiment?! Est ce que tu sais que j'ai aucune nouvelle de mes amis? Est ce que tu sais que la personne que j'aime est peut être en sale état à l'heure actuel? Est ce que tu sais que j'ai vu des cadavres d'inconnu presque inidentifiable tellement ils étaient en charpie? Est ce que tu sais combien d'heure sans dormir j'ai combattus? Que j'ai aidé les secours malgré la nausée? J'ai pas dormis pendant trois putain de jour! J'y étais! J'y étais et tu me demande d'écouter le nom de chaques personnes que j'ai couvert d'un drap blanc ou que je n'ai pas su retrouvern, c'est une blague pas vrai?! J'ai sauvés des centaines de personnes, que ce soit pour les faire évacuer ou encore les soigner et il y a pas une seconde où les images ne me hante pas! Alors désolé de ne pas avoir pus sauvé tout le monde, désolé pour tout ceux que j'ai pas pus secourir, désolé de ne pas être partout à la fois, désolé de ne pas être le fils que tu voulais. Désolé de pas être dieu mais d'être un putain d'handicapés qui croit en lui parce que personne le fera pour lui dans cette putain de famille, lâcha t'il la voix tremblante alors qu'il allait éclater en sanglot.

Il tourna les talons et claqua la porte laissant ses parents sur le cul. Depuis il n'avait pas quitté sa chambre ou alors il le faisait quand il voyait le cadran de son horloge indiquant dix heures pour remplir des bouteilles d'eau et piquais quelques gâteau puis il remontait.
Il ne les mangeais pas pour autant, ils restaient sur son bureau encore emballé. Il n'avait pas faim, trop de chose se bousculait dans sa tête et lui coupé se besoin primaire mais par contre qu'est ce qu'il buvait à force de pleurer, de cauchemarder. Il n'avait pas pris non plus de douche, peu confiant de voir quel genre de personne il était devennu en une semaine seulement.

Il pensa à Eijiro qui lui aurait fait la morale et qui l'aurait forcé à sortir de sa tanière mais actuellement pensée à lui ne faisait qu'acroître ses pleures et cette douleur étrande au fond de sa poitrine.

Il regarda son téléphone une énième fois espèrant recevoir une notification, peu importe la nouvelle bonne, mauvaise, un spam. Il voulait juste se tenir occupé. Et comme ci les cieux l'avait entendus, il reçu un message de Mina. Il déverouilla son téléphone et son visage s'illumina.

"Kirishima est réveillé"

Il balança son téléphone sur son lit et se precipita vers son armoire. Il attrapa de quoi s'habiller, peu lui importait. Il s'habilla en quatrième vitesse en engouffrant deux gâteaux dans sa bouche pour être sûr de ne pas s'écrouler en cours de route. Il dévala les escalier après avoir récupéré son téléphone. Il enfila son manteau et ses basquets, il attrapa au détour ses clefs et sortis en courant à la station de bus la plus proche au diable ses côtes fêlés.

Son engoûment et sa précipitation avait été stoppé net lorsque qu'il dû attendre pendant quinze minute ce fichus bus. Entre temps, il avait prévenus Mina qu'il la rejoignait à l'hôpital, il lui avait aussi demandé la chambre du coloré pour directement se rendre à sa chambre et ne pas passer par l'acceuil.
Quand l'engin mécanique arriva, il se remercia de laisser sa monnaie dans ses poches, il acheta son billet et il était partis.
Le trajet lui avait semblé interminable.
Les quarantes minutes de trajet lui avait parrus des heures.
Puis son reflet l'effrayait un peu.
Les cheveux gras, cerné, l'arcade pansée, un ématome qui se résorbais mal sur la joue avait tourné à la couleur violine et verte.
Enfin il n'était pas sur son meilleur jour.

Quand l'arrêt de l'hôpital fut annoncé par l'écran de trajet du bus, il avait déjà quité son siège, déterminé à sortir en premier de ce bus de malheur. Les dernières secondes lui parurent encore plus longues que le trajet en lui même. Les portes s'ouvrirent et il ne se mentit pas, ce fut le premier à sortir de ce bus et il marchais rapidement pour ne pas paraître pour un fou évader de l'aile psychiatrique du même hôpital.
Dans le hall, il regarda les assenceurs, ils n'étaient pas assez rapide alors il pris la cage d'escalier. Il monta les trois étages aux pas de courses et arrivé au bon étage, il chercha sur les panneaux d'indication la pédiatrie. Qu'il trouva après quelques minutes de recherche il s'y dirigea puis se mit à lire les numéros sur les portes.

P345...
P347...
P349...
P351...

P351?!

C'était celle ci, il ne prit même pas la peine de toquer. Il entra.

Kirishima tourna sa tête quand il entendus la porte s'ouvrir tout comme Sero et Mina déjà présent. Il n'eut le temps ni de sourire, ni de parler que les lèvres de Bakugo s'écrasaient violement sur les siennes.

DEAFOù les histoires vivent. Découvrez maintenant