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Il gardait tout pour lui, impossible à ses yeux de demander de l'aide puis on ne lui avait pas appris non plus à la demander ,cette aide. Il ne voulait pas paraître faible, il ne laissait rien transparaître. Même la joie était factice pour lui.
Puis aussi loin qu'il se rappelle rien n'avait vraiment était heureux dans sa vie.
Quand son alter était apparu il est devenu l'enfant prodige. Il en était fier. Il avait finalement vite déchanté du aux attentes et aux objectifs qu'on lui tenait. Ses parents lui rappelaient sa force, qu'il devait toujours être le premier quoi qu'il arrive. Qu'il n'y avait pas de place pour les autres. Il avait même harcelé son ami pour se sentir supérieur mais au fond il se sentait faible et sans défense. Cette erreur d'ailleurs le fait souvent regretter. C'est un dieu mais pas que. Il est aussi une fleur fragile. À lui seul il représente le soleil et la lune.

Il faisait sombre, une odeur de transpiration piquait le nez, on entendait cette respiration douloureuse. Elle était saccadé, on pouvait comprendre qu'elle lui raclait la gorge et lui brûlait les poumons. Tout ça entre coupé de petits son douloureux.
Dans le coin de la chambre, quelqu'un était en boule, le corps parcouru de soubresauts. Le pauvre enfant s'arrachait les cheveux et tentait d'extérioriser sa peine en griffant ou mordant sa peau comme pour voir s'il n'était plus coincé et que c'était finit, que c'était juste un rêve.
Cet enfant n'était autre que Bakugo Katsuki, une énième crise s'était déclenché. Encore un cauchemar de son enlèvement entre coupé de souvenirs traumatiques de sa vie venait d'imploser dans sa mémoire.

Il ne se rappelait plus exactement mais ce sentiment de culpabilité le rongeait déjà depuis un moment mais là avec la perte de son ouïe, ces gens et tout le reste; il était exténué. Les crises se faisaient de plus en plus proche qu'il se demandait s'il était apte à continuer son rêve puis finalement il se disait qu'il allait réussir. Son esprit en lui même se contredisait sans arrêt.

De l'autre côté du mur, alerté par des bruits inquiétants, Kirishima avait été réveillé. C'était la deuxième fois cette semaine. Alors il prit la peine de sortir de sa couette et de se lever pour rentrer dans la chambre de son ami. Il ouvra la porte et alluma la lumière. Après avoir scanné la chambre de ses yeux endormi, il avait vu son ami recroquevillé et se balançant sur lui même. Il ferma la porte avant de s'approcher de son ami. Le rouge s'accroupit face au blond et lui toucha l'épaule, automatiquement ce dernier releva sa tête la peur noyant ses yeux mais à la vue de Eijiro ces derniers changeaient la peur en soulagement avant que les larmes emplissent son regard rubis. Comme depuis maintenant un an, le jeune garçon à l'alter de durcissement prenait alors l'explosif dans ses bras pendant que ce dernier évacuait sa peine sans parler. Il plongea sa main dans ses cheveux et se mit à chuchoter des mots doux par habitude avant de se rappeler que son ami ne pouvait plus l'entendre. Il faisait toujours la même chose par habitude et sans mentir les mots qu'il disait l'aider aussi à réguler son stresse et donc à garder son sang froid.

Bakugo ne parlait en soi jamais mais son ami se doutait seulement. Il ne pouvait pas faire plus car il ne savait rien réellement de ce que ressentait le blondinet. Faut dire que en même temps Bakugo est une énigme. Il a se visage fermé et semble toujours aigris. Et il a cette autre facette qui ne montre jamais, une facette que maintenant que le roux connaît depuis cette incident. Peu de personnes s'intéressaient à lui, ils n'essaient même pas de comprendre son caractère et que derrière cette façade se trouve une personne adorable et sensible. Seul Izuku le sais en dehors de leur petite bande. Mais bon c'est comme ça qu'on l'appréciait, qu'on l'aimait.

La crise avait fané. Katsuki était désormais calme dans les bras de son ami et comme à chaque fois qu'il s'en rendait compte il repoussa son ami doucement et se gratta l'arrière du crâne, gêné de la situation. Il le remercia dans la langue des signes qu'il connaissait maintenant presque parfaitement à force de travailler dessus, malheureusement il se rendit compte que son ami ne l'avais pas compris alors il baissa les yeux, se releva et le remercia de vive voix. Kirishima lui offrit un sourire des plus charmant avant de lui même se lever.

-Bonne nuit, articula t'il avant de partir pour que le blond comprennes.

Avant, il restait, il discutait pour lui changer les idées mais cette fois ci il n'y arriverais pas. Il ne savait plus quoi dire ni quoi faire car son ami refusait de lui faire part de son ressenti. Il savait que c'était à cause de souvenirs mais il semble si détachés quand il en parle que on ne sait pas lequel a pu le rendre ainsi. Puis il ne savait plus quoi penser de sa relation avec son ami. Il avait besoin de temps.

Cette nuit encore ses vieux démons étaient là, à le faire souffrir. À lui montrer qu'il n'était rien. IL N'ÉTAIT RIEN! RIEN! Rien. Absolument rien...
Bakugo se mit dans son lit après avoir éteint la lumière, son réveil afficher minuit passé. Il n'arrivait toujours pas à dormir, des pensées intrusives en dilemme entre son narcissisme et ses faiblesses. Il se dégoutait un peu, même beaucoup. Il se déteste. Puis il s'aime. Coincé entre deux pôles opposés.
Il s'en voulu car encore une fois Kirishima avait été là mais lui, lui quand était il là pour lui? Jamais, il savait seulement quelques trucs puis il n'était pas dupe. Derrière les plus grand sourire se cache souvent les âmes les plus torturés. Et il se demandait ce qu'il pouvait bien se passer dans sa tête. Puis ce soir il n'était pas resté. Peut être qu'il n'en pouvait plus. Comme lui n'en pouvais plus. Ou alors il était mal lui aussi et égoïste, stupide et lâche qu'il était, il n'avait rien vu.

La succession de ses pensées le firent se coucher vers les quatre heures du matin, comment dire que demain il tiendrait sur les nerfs. Comme il le faisait si souvent.

DEAFOù les histoires vivent. Découvrez maintenant