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Novembre touchait à sa fin, le vents hurlais  et il faisait incroyablement froid.
Demain, Samedi, on basculerai en décembre, ça serait l'anniversaire de sa mère.
Il avait fait un effort, il lui avait pris un petit cadeau, un pendentif. Il espérait dans le fond que ça lui plairait et que ça allait apaiser les tensions.

Dès son réveil, Katsuki avait été très minutieux. Il avait fait le ménage, fait le petit déjeuner avec des tartines et un bon café ainsi que poser le petit cadeau de sa mère sur le plan de travail. Il avait croisé son père qui lui avait sourit avant de partir travailler. Il espérait que ça lui plaise, que aujourd'hui elle n'hurlerait pas, même si il pouvait enlever ses appareils mais il préféré éviter les baffes et donc écouter sa mère.

Mitsuki se leva et regarda son fils avachi dans le canapé, elle ne put retenir un souffle de jugement à son égard. Elle traversa le séjour jusqu'à la cuisine, Katsuki la suivait du regard voulant voir sa réaction. Quant elle vu le petit déjeuner et le petit cadeau, elle eu un sourire. Chose que notre jeune blond n'avait pas vu depuis longtemps sur le visage de sa génitrice qu'il aimait tout de même un peu. Elle mit la fine chaîne autour de son cou où désormais pendait une jolie petite pierre bleu.

Contant de la réaction de sa mère, l'adolescent s'éclipsa dans sa chambre fier de sa surprise. Il se mit à faire ses devoirs pour la semaine, il n'avait que ça à faire de toute façon ! Alors il commença par les maths, puis continua avec les langues et la littérature pour finalement travailler sur les stratégies à adopter en cas de catastrophes naturelles, en soi le sujet de son prochain dossier.

Toutes la journée se passa sans encombres. Il n'avait pas quitté sa chambre et sa mère n'était pas venu le chercher.
C'est quand il entendit la porte d'entrée se refermer qu'il se rendu compte qu'il n'avait pas bougé d'un iota, il n'avait pas manger à midi et la crampe à son estomac le fit un peu regretter. Mais il avait sincèrement préféré travailler pour éviter de savoir ce à quoi il pensait. Il descendu les escaliers pour venir mettre la table et aider à la préparation du repas.
Ce dernier se passa de manière calme, tout comme la journée du lendemain d'ailleurs. Le jeune Bakugo n'avait pas décroché un mot et n'avait fait que travailler de tout son weekend ! Il avait décidé de passé son dimanche soir chez lui et non à l'internat sans pourtant réellement existé.

Le lundi matin arriva très vite d'ailleurs, trop vite pour lui. Le mois dernier avait été génial, il avait eu ses amis près de lui et ils avaient tous bien rigolé mais quelques choses le dérangeait. Dès qu'il entrait en classe tout devenait silencieux, personnes n'osait parlé, il pensait qu'ils parlaient de lui. En même temps que voudriez vous penser dans ce genre de situation. Alors il espérait que aujourd'hui serait un peu différent.

La sonnerie retentit, ils étaient tous à leur place. Leur professeur expliquant le programme de la journée. Kirishima devant lui commencé à avoir de nouveau des racines brunes, il lui dirait. Il connaissait son ami, ses cheveux, malgré qu'il le taquine dessus, et une chose très importante aux yeux du roux. Trop concentré dans ses pensées et surtout sur les cheveux de son camarade, il mis du temps à entendre son professeur l'appeler.

-Hein.. vous disiez quoi? J'ai pas entendu.

Alors que Aizawa allait se répéter, Mineta lui coupa la parole.

-Si tu peux même pas entendre ce que l'on dit en classe alors en mission !

Alors que certains étaient totalement choqué par les propos que cette grappe de raisin venait d'oser prononcer en face même de l'explosif, ils n'eurent pas le temps de voir que  Bakugo c'était déjà levé et placé devant le pupitre de son camarade, les mains crépitante de colère.

-Vas y, répète un peu pour voir!?

-J'ai dit, ne se dégonflait pas le pervers de la classe,un handicapé ça se fait sauvé, tu seras inutile, tu ne seras jamais un héros, H. E. R. O.S.

Sans même que quelqu'un eu le temps d'intervenir, sous la rage, Katsuki pris la tête de son camarade dans sa main et l'abatit avec violence sur la table. Un frison de dégoût parcouru les élèves à l'entente significatif du nez qui se brise sous l'impact.
Reprenant conscience, horrifié de son comportement, le blond regarda sa main et son camarade à tour de rôle, effaré de son action. Mineta releva la tête en se tenant le nez, une goutte de sang éclatant sur le bureau. Commençant à se sentir oppressé par tout ses regards de terreur et de peur des personnes de sa classe, l'explosif partit en courant. Comme bien souvent après une erreur il avait pris la lâcheté. Il entendit avant de disparaitre dans le couloir des raclement de chaise et l'autre con gueulait : Vous voyez bien qu'il est dangereux ! C'est un putain de monstre.

Il se réfugia dans sa chambre, il savait que ce n'était pas la meilleur cachette car ça allait être une évidence. À peine avait il fermé sa porte qu'il envoya tout valser, en pleine crise dans sa chambre, personne pour l'aider à se calmer. Il avait l'impression de mourir, il arracha sa cravate qui l'empêchait de respirer et dès que pour lui elle fut plus calme, il attrapa sa valise et commença à la faire. Il prit des vêtements, ses photos collé au murs, quelques bibelots.

Sa décision était prise. Ils avaient raison, il ne pouvait pas être un héros. Il quitterait le lycée Yuei aujourd'hui.

DEAFOù les histoires vivent. Découvrez maintenant