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Bakugo se décolla des lèvres de son petit ami, prenant son visage dans ses mains et scruta son visage comme ci il avait peur que ce moment soit iréel. Il fut néanmoins tiré de sa contemplation par une toux exagéré de Sero qui rapella sa présense et celle de Mina. Alors il lâcha le visage du coloré, l'air géné, les joues colorés alors qu'il allait s'excuser de ne pas les avoir salué, deux poids lui firent faire deux pas en arrière.

-Tu nous as manqué, murmura La jeune fille.

Bakugo, les serra légèrement dans ses bras. Il n'entendu aucun mot, aucun son.
Kirishima regardait la scène attendri. S'il avait pu se lever, il aurait aimé participer à cette étreinte.
Les trois ami se séparèrent et Sero frappa gentillement de sa main non platré.

-Tu sais, les douches ça existe, ria t'il après avoir pris un peu plus conscience de l'état de son ami.

Mais aucune réaction n'apparut sur le visage de Bakugo alors qu'il enlevait son manteau. Mina et Sero se regardèrent avant de se tourner vers Kirishima qui avait tout comme eux compris que Bakugo n'avait pas ses aides. Ce dernier d'ailleur s'asseya sur le bord du lit avec précaution et pris la main de EIjiro dans la sienne et se racla prêt à parler.

-Jolie plâtre.

Déclara t'il la voix enroué à ses deux camarades qui avaient ironiquement le même bras platré.
Il se rendu compte à ce moment ci que il n'avait pas ses appareils, il n'avait pas entendu sa phrase. Quel idiot il faisait!
Il aurait pu s'en rendre compte bien avant. Le bruit des voitures ne lui était jamais parvenus puis il avait vu l'anonce de l'arrêt sur un écran et ne l'avait pas entendu. Quel plait! Mais il avait bien trop peur d'entendre le monde extérieur même si la bataille était finis depuis une semaine, il ne pouvait pas s'y résoudre. C'était trop tôt.

Par peur de mourir, Sero n'essaya pas de signer sa remarque puis au fond il comprenait Bakougo. Il était en état de choque et sûrement personne ne s'était occupé de lui décement.
Mina sourit, son platre était decoré de signature et de petits dessins comparé à Sero qui lui avait refusé de salir son beau plâtre blanc!

-Joli arcade, signa t'elle.

Ce fut pour effet de lui arracher un mince sourire.
Il était qaund même plus intéréssé par l'état de son petit ami. Il avait quelques questions à lui poser alors il les lui posa en le regardant dans les yeux, sans signer, incertains des sons qui sortais de sa bouche.

-Depuis quand t'es réveillé? T'as mal quelques parts?

-Je suis réveiller depuis trois jours, répondu t'il lentement pour que Katsuki comprenne.

Ce dernier le regarda avec incompréhension. Depuis trois jour! Alors pourquoi n'avait il au courant que aujourd'hui?
Mina lui tapota l'épaule et lui signa l'explication qu'il attendait du mieux qu'elle put malgré son bras platré et Sero et Kirishima l'aidèrent.

Il n'avait tout simplement pas était prévenus car Kirishima avait perdu son téléphone durant la bataille puis lors de son reveil seul la famille était autorisé à le voir et encore de manière assez stricte. Les parents de Mina et de Eijiro se connaissant bien discutait de son état et quand les medecins annoncèrent qu'il était en meilleur forme pour recevoir d'autre visite autre que la famille, les parents de Mina lui avait dit et elle avait bien évidement foncé à l'hôpital comme toute bonne amie puis avait seulement penssée après à texter dans leur groupe de tchat la nouvelle.

Après ça les blagues s'enchaînèrent entre les quatres amis, Kirishima pas tant décidé à parler de son état. Les parents de ce dernier accompagné de sa petite soeur étaient ensuite arrivé et Bakugo avait enlevé sa main de celle d'Eijiro qui la repris dans la seconde, lui offrant un doux sourire. La panique de Bakugo s'estompa en voyant ce beau sourire. Les trois amis décidèrent tout de même de laisser la petite famille se retrouver. Bakugo allait embrassé sa joue trop embarassé d'embrasser le garçon qu'il aimait devant les parents de ce dernier mais Eijiro n'était pas de cette avis et lui vola un baisser en riant alors que sa soeur faisait mine de vomir.

Une fois dehors, les trois amis se regardèrent. Katsuki était écarlate de gêne et les deux autres se moquaient bien de lui. Puis l'atmosphère devint plus dense lorsque Bakugo demanda où se trouvait Denki.

Si c'était le même système de fonctionnement que Kirishima, ils ne seraient jamais averti de son réveil. Ses parents ne lui feraient pas cet honneur. Avec un peu de chance, Denki avait pu changer de responsable légal étant donné qu'il avait été mis à la porte. Peut être qu'Aizawa aurait des nouvelles. Ils ne savaient pas. Une comotion cérébrales plus une électrisation neuronal. Etait il au moins encore en vie?

Il rentra de son côté chez lui. A la fois heureux mais triste, débousollé.
Il réussi à prendre une douche, c'était déjà ça.

Il pensa à cette idiot qui manquait, dont personne n'avait de nouvelle. Lui aussi avait eu une comotion mais on le savait en vie.
Il se rendus compte qu'il ne savait pas du tout comment les autres élèves et ses camarades de classes allaient. Il n'avait jamais envoyé autant de message en une heure dans son entière vie. Il attendait les réponses comme un parent inquiet que son enfant ne soit toujours pas rentré.

Il appris donc en quelques heures que la majorité n'avait rien de grave. Des fractures, des points de sutures ou encore des brûlures. Il n'eut par contre aucune nouvelle de Shindo et de Kaminari.
Oui, il l'avait texté, l'espoir qu'il réponde mais rien.

Qu'est ce que cette bataille leur avait apporté? Il ne savait pas, au dernière nouvelle seul les sbires de la ligues avaient été atrapés et apparement Twice était décédé. Il ne connaisait pas l'état des héros profesionnels à part celui de Best Jean qui l'avait enmenné au urgence pour ses côtes et son arcade avant de le ramener chez lui mais les deux trajet avaient été silencieux.
Il espérait tant qu'il n'avait pas risqué sa vie pour rien. Mais n'était ce pas ce qu'il avait choisi en choisisant ce métier? Être utilisé? Être un objet pour la protection de la société? Même si c'était le cas, il s'en fichanit pas mal mais ce rendre compte que c'était ça être un héros, rentabilisé les riches avec des batailles énormes, traumatisé la population, mourir sans connaître son ennemi.
Waw! Un objet. Son métier n'était pas si différent de celle d'une prostitué.
Ce faire utilisé pour des besoins en rapport avec l'argent.
C'est beau n'est ce pas?
Mais c'est pas pour autant qu'il arrêterait ce métier. Quand bien même, qu'on l'utilise, s'il peut être un symbole de justice et un exemple inspirant pour les prochaines générations, il n'arrêterait pas.

Dans la semaine, il rendu d'autres visites à Kirishima en essayant de mettre ses appareils auditifs une fois avec lui dans sa chambre d'hôpital. Un jour il arriva, Kirishima dormait, il souria et voulant le laisser tranquille, il lui embrassa juste la joue avant de partir à la recherche d'information sur Denki. Denki était devenus un de ses mystères dont personnes n'osaient parler et dont personnes n'avaient de nouvelles.
Mais Bakugo était sérieusement inquiet. C'était un peu comme son petit frère et il était hors de question qu'il le laisse tomber. Au moins il aurait fait quelques choses pour le retrouver.

La dame de l'acceuil en avait sincérement assez de ce garçon sourd un peu trop impudent qui venait l'embêter pour un patient dont la chambre et son unité de soin devais resté sous secret médical. Donc comme à chaque fois depuis quatres jours elle le rembala.

Le professeur du jeune patient rentra dans l'hôpital, Aizawa était là. Bakugo, son élève, le rejoignit après l'avoir reconnus. Aizawa regarda Bakugo et le salua, ce dernier grogna quelques choses qui semblait être un bonjour assez rapidement.

-Vous savez où est Kaminari pas vrai? deamanda t'il alors qu'ils attendaient l'ascenseur.

-Oui et si tu veux savoir où il est, ça ne sert à rien tu ne pourras tout de même pas le voir mais si ton autre question est de savoir comment il va, alors sache qu'il s'en sortira.

Et l'ascenseur se ferma, laissant Katsuki légèrement soulagé de savoir que son ami était en vie. Il appela un autre ascenseur, espérant cette fois que son petit ami soit réveillé.

DEAFOù les histoires vivent. Découvrez maintenant