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Par chance pour Katsuki, le lendemain lors de la séance de travail seulement Kirishima viendrait. Les autres des les premiers rayons du soleil avaient trouvés des excuses bidons toutes plus que les autres pour éviter la tyrannie de l'explosif, laissant le roux déçu lui qui aimait pourtant ces moments entre amis. Après mûre réflexion ce n'était pas non plus mal, je veux dire, pensa t'il, je serai qu'avec lui.
Mais alors qu'il rêvassait le bruit d'un règle s'abattant sur son bureau le reconnecta en un rien de temps avec la réalité.

-On reste concentré jeune homme.

Il acquiesça aux dires de son professeur, s'excusant à mis voix.
Il se concentra sur tout le reste du cours, butant sur quelques notions surtout qu'il n'aimait pas vraiment cette matière. Le droit. Pourtant il savait pertinemment que dans un métier tel que celui de héros c'était primordial de connaître la loi mais il ne pouvait pas s'empêcher de trouver ça inutile pour certaines choses.

Deku murmurait dans sa barbe alors que le prof parlait ce qui avait le don de casser les pieds à Bakugo qui s'impatientait. Il laissa encore quelques minutes avant de se retourner vers son camarade, furibond.

-Mais tu vas la fermer! Reprochait il.

-Bakugo, tu viendras me voir à la fin de l'heure.

Il se retourna en grognant au moins Midoriya avait arrêté son brouhaha qui résonnait dans les appareils de Katsuki. D'un côté ses prothèses étaient géniales car il pouvait entendre mais elle captait bien trop de chose et de bruit inutile qui lui tapait sur le système.
Il ne c'était même pas rendu compte que tout le monde l'avais fixé trop occupé à prendre des notes complète sachant que ce n'était pas le point fort de Kirishima, de Mina et de Denki bien évidemment.
Tous cela est faux, il n'avait pensé qu'à son ami au cheveux rouge mais ne pensais qu'à lui ne faisait de mal à personne alors il se l'autoriserait pour l'éternité.

Le son de la libération retentit, tous les élèves sortirent sauf celui qui devait rester. Il s'approcha du bureau où sont professeur l'attendait pour savoir ce qu'il avait à dire.

-Bakugo, souffla t'il avec exaspération, je t'ai déjà dit plusieurs fois de surveiller ton language autant pour maintenant que pour dans dix ans. Donc je te le demande une dernière fois on parle bien dans mes cours  la prochaine fois je te sanctionnerai.

-Oui, ça ne se reproduira plus je vous le promet, mentit il.

Cette conversation il l'avait eu un million de fois avec ce prof et jamais même après c'est multiple avertissement de potentiel punition, ces dernières ne tombèrent jamais.

-Tu peux y aller.

Il partit récupérer son sac et sortie de la salle de classe. A l'extérieur son ami l'attendait contre le mur. Bakugo remarqua qu'une mèche était tombé sur son front alors que le reste de ses cheveux tenait en l'air grâce à une tonne de gel, Bakugo cacha son sourire. Qu'il est beau, cela traversa son esprit.
Eijiro lui, lui souriait vraiment, il passa un bras autour de l'épaule de son meilleur ami et les deux se dirigèrent vers les dortirs où attendait sagement leur devoir.

Une fois confortablement installé dans la chambre de Bakugo, les deux amis se mirent à faire leur devoir, chacun de leur côté dans un silence calme et reposant où seul les bruits de feuilles et de crayon avait l'audace de détruire.

Eijiro était là, au dessus de son devoir de mathématiques, bloqué. Pourtant il ne comprenait pas, il avait beau lire et relire sa leçon quand il commencé à appliquer une formule c'était la fin. En plus il venait de commencer un nouveau chapitre. Les suites arithmétiques avancé.
Déjà rien que le nom sonné comme quelque chose de barbare mais alors l'appliquer c'est comme ci il devait battre à main nue un dragon dans une arène ! Bon, peut être qu'il exagéré un peu mais il ne voyait pas l'utilité de ses calculs sans fin dans son futur métier et une chose était sûr si il devait raccrocher son rêve il ne deviendrait pas professeur de maths.

A force d'entendre son camarade soufflé toute les deux minutes  en tournant, retournant sa feuille, en gribouillant des choses dont il ne savait rien. La patience de Bakugo atteint ses limites comme souvent mais contrairement à d'autres qui se serait fait engueuler où voir même hurler dessus depuis déjà leur première rencontre, Katsuki restait calme au près de son ami au cheveux colorés. Alors il posa son critérium et arracha la feuille des mains de son ami.

-Bon, explique ce que tu comprends pas bouffon.

Son ton était calme, limite reposant. Kirishima d'abord indigné du vol de sa feuille, souris comme à son habitude de manière gêné en se grattant l'arrière du crâne.

-Euh en faite j'ai rien compris du tout... Depuis le début...

Le blond cru mourir d'émoi face à ce sourire rayonnant même si il savait son ami gêné à cause de sa mimique plus que adorable, il gifla ses pensées qui devenait de plus en plus récurrente. Il se ressaisie et souffla, son ami était vraiment nul en mathématiques et même si il aidé, il savait que Eijiro n'était pas fait pour ça. Il posa la feuille sur le bureau et commença à expliquer chaque point, chaque exemple avec ses mots.

-En gros, là, N1 ...

Le jeune coloré avait déjà déconnecté. Il se rendit compte à quel point il était beau quand il était concentré et investit. Il se mit à sourire comme un demeuré, buvant les paroles de Katsuki sans même les comprendre, il aacquieçait seulement de temps à autre pour inviter le blond à toujours parler.
Ce dernier arriva à la fin de son explication et releva la tête vers son ami.

-Tu comprends ce que je veux di..

À peine eu t'il le temps de prononcer ces quelques mots que une paires de lèvres vinrent le couper. Il ne réagissait pas, bien trop sous le choc. Percutant ce qu'il venait de faire, Kirishima se recula en moins de temps qu'il n'en faut, il plaqua sa main sur sa bouche découvrant que le cerveau avait cessé de fonctionner. Bakugo était totalement gelé et culpabilisant de son geste, il commença à paniquer.

-Je suis désolé ! Bakubro, pardon, je voulais pas... Enfin je suis désolé, pardonne m..!

Trop paniquer par le torrent d'émotions qui se passait en lui, il ne remarqua pas que l'explosif était sorti de sa transe. Il l'intérompu d'ailleurs de la même manière, en capturant ses lèvres dans un doux baisé. Kirishima fut surpris puis il se sentit soulagé alors il s'autorisa à lâcher prise. Il participa au baisé avec tout autant de tendresse.

Les deux jeunes hommes avaient fermé leur yeux alors que leur lèvres se mouvaient entre elles. Leur cœurs étaient au bord de l'implosion.

C'était si évident.

DEAFOù les histoires vivent. Découvrez maintenant