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-Ça te laisse aucun droit de déserter ! Piles ou pas piles!

Bakugo resta la tête basse, il venait de retourner à l'agence et Best Jean l'avait attendus de pieds fermes! Visiblement il était très remonté contre son disciple et au vus du rapport qu'il tenait dans ses mains la situation allait s'empirer surtout quand il se décida de le lire.

-Écoutes bien "mal élevé, répond mal au téléphone. Insulte sa collègue de bureau qui s'inquiète pour lui. Quitte son poste. Est violent. Laisse un post it comme mots d'excuse". Enumera t'il. Tu t'es cru où, je pensais que tu avais changé ! C'est pas ce que tu m'as écrit dans ta lettre de demande de stage? Tu veux que je la resorte peut-être ?

La question était ironique bien évidemment.
Il était pas en colère, il était déçu et ça se ressentait dans sa voix, ça brisa le jeune homme. Il n'avait même pas eu l'audace d'essayer de raconter sa version des faits, il ne pouvait rien dire sinon il serait définitivement toujours ce gamin impulsif.
Voyant aucune réponse, il reprit.

-J'ai très envie de te renvoyer.

Bakugo redressa sa tête en moins d'une demie seconde. Il pouvait pas lui faire ça ! Sans ce stage il ne pourrait pas aller aux examens et valider sa dernière année. C'était alors vraiment foutu... Pour de bon? Adieu son rêve de gosse...

-Cependant, je vais te laisser une dernière chance.

Les yeux du blond se mirent à pétillaient. Il ferait n'importe quoi vraiment n'importe quoi! Il était près à tout. Il devait valider son année, il pouvait pas lâcher prise !

-Tu vas ranger les archives des dix dernières années. Là bas t'auras même pas besoin de tes appareils et personne n'y vas. Je ne sais pas si tu changeras de poste d'ici la fin du stage mais c'est à prendre ou à laisser. Explica t'il. Soit tu bosse soit j'annule ton stage.

-Je vais rester.

Il n'avait pas hésiter mais ça voix avait flanché. Il se retrouva bien vite à la cave entouré de centaines de cartons et des milliers de dossier. Il se mit à la tâche rapidement. Il avait l'irrésistible envie de pleurer mais il était au travail, il ne pouvait pas se laisser aller.
Il attrapa quelques dossiers qui reposait là par terre et partis s'asseoir au bureau de cette immense cave qui sentait la poussière et l'humidité. Il les ouvrit commença à les feuilleter.
La tâche s'annonçait longue.

Alors qu'il lisait un document enfin qui le regardait. Il repensa à cette grognase qui avait pourris son rapport. Certes il avait sa part de responsabilité mais elle avait exagéré mais entre un gamin capricieux et une femme compétente, sa voix se ferait à nouveau bâillonnée.

Best Jean avait raison, ses appareils étaient inutile. Il les avait alors éteint. Il était seul au monde. Cela faisait à peine le quinzième dossier qu'il épluchait, tout les petits vols menait à une enquête, tout les petits incident, toute les choses insignifiante. Il n'avait pas fini.
Il se désespéré ! Il voulait au moins, juste au moins une affaire croustillantes mais rien.

Il continua ainsi pendant une semaine.

Une semaine, huit heure chaque jours dans des dossiers sans importance qu'il classait dans une armoire qu'il avait du monter.
Seul dieu savait comment il s'enmerdait à longueur de journée. Il n'apprenait rien du métier de héros, il était juste le petit stagiaire que chaque entreprise a et à qui on donne les tâches les plus ingrates.
Personne ne venait vérifier se qu'il faisait, il aurait pu mettre le feu au dossier, dessiner dessus que personne ne s'en rendraient compte. Il était devenu invisible, un fantôme et lui qui aimait que l'attention du monde soit tourner vers lui, c'était bouffant. Même les quelques souris qui se cachaient dans les murs et sous le plancher ne lui avait pas donné un regard.

Il prit un dossier. Similaires aux autres, le papier était juste moins jaunis que les autres. Quand il ouvrit la photo de Shigaraki lui fit face. Hors à ce qu'il savait ce fou était encore en liberté et n'était actif que depuis trois ans. Le dossier devait être alors extrêmement récent. Il se mit à étudier les autres documents rapidement et finit par tomber sur le rapport de la mission. Quant il vit le titre, il n'en cru pas ses yeux. Elle portait son nom et un numéro : affaires Katsuki Bakugo partie 6.
Une vague de souvenirs lui remonta, il se sentit soudainement oppressé. La panique et l'angoisse commençait à faire surface, ce qu'il y avait d'écrit sur ce papier le rendait malade alors même qu'il ne l'avait pas lu. Il referma le dossier mais ne le rangea pas pour autant.
Il se leva déterminer. Il arrêterait de lire les rapports, il les rangerait tous. Tous sauf ce qu'il intéressé. Il voulait tout savoir sur cette assaut, sur ce sauvetage. Il savait bien évidemment que ses amis et camarades l'avait sauvé mais il ne savait pas tout. Il ne savait pas le déroulé de l'enquête des Héros, il n'avait que la version de Kirishima en tête. Il voulait savoir, peut importe le prix.

Il ramassa le dossier qu'il avait fermé un peu plus tôt et le fourra dans son sac. Ça lui fera de la lecture pour ce soir. Il pris des dizaines de dossier et commença à les ranger dans l'armoire qui était déjà pleine. Il songeait déjà que demain ils devraient en reconstruire une. Il mit de côté tout les dossiers qui semblait récent. Il lirait le nom des enquêtes après. Son but était de retrouver son enquête, la mission qui portait son nom. Il lui restait encore un peu plus de six semaines pour trouver tout les dossiers et plus vite il les aurait classé plus vite il pourrait se pencher sur le cas de cette mission qui l'avait traumatisé à vie.

DEAFOù les histoires vivent. Découvrez maintenant