IX - Amoureux

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On sonne à la porte et je me dépêche de me lever de mon lit, de dévaler les escaliers en faisant quand même attention à ne pas tomber, et à aller ouvrir la porte, sous le rire amusé de ma mère.

– Salut ! je dis joyeusement à Oscar en le voyant de l'autre côté de la porte.

– Salut, me répond-il en me souriant.

Je l'invite à entrer et le laisse enlever son manteau et ses chaussures, puis nous partons en direction du salon où se trouve ma mère qui s'est remis à travailler tranquillement sur son ordinateur.

– Bonjour, Oscar, dit-elle en relevant la tête et en souriant à mon ami.

– Bonjour, madame. Vous êtes sûre que ça ne vous dérange pas que je sois là ?

– Bien sûr que non, Oscar. T'es le bienvenu chez nous.

– Merci beaucoup.

Je vois ses joues devenir légèrement roses et devine qu'il est gêné.

– Tu veux manger un truc ? je lui propose.

– Non, ça devrait aller.

– On va là-haut, je préviens ma mère.

Je tire de nouveau sur le bras d'Oscar et l'emmène jusqu'aux escaliers que nous montons rapidement.

– On va dans la chambre de ma sœur.

– Qu'est-ce qu'on va faire dans sa chambre ? s'étonne Oscar.

Je ne lui réponds pas et ouvre simplement la porte pour le laisser entrer.

– Oh ! On va jouer à un jeu ? me demande-t-il en indiquant l'écran installé dans un coin de la chambre de ma sœur ainsi que la manette de la console de jeu.

– Exactement, je lui réponds alors que je lui indique le fauteuil qu'il peut prendre pour s'installer dessus.

Je prends la chaise du bureau de ma sœur et viens m'installer aux côtés d'Oscar.

– Je suis super nul aux jeux vidéos, me prévient-il.

– Un jeu de voiture, tu devrais y arriver ?

Il ne me répond rien alors je tourne la tête vers lui.

– Arriver à me taper tous les murs ? Ouais, je devrais y arriver.

Je me mets à rire mais lance tout de même le jeu. Nous avons à peine commencer le jeu qu'Oscar commence déjà à foncer dans des murs.

– Pourquoi j'ai pris cette voiture ? râle-t-il. Elle va trop vite !

– Tu rigoles ? Je viens de te dire de ne pas la prendre parce qu'elle allait trop vite pour toi.

Il se met à rire avant de faire cogner involontairement sa voiture contre un lampadaire.

– T'en fais exprès ? je lui demande en riant.

– Je sais pas conduire.

– Et même quand t'auras le permis, je sais pas si j'irai dans la même voiture que toi.

AMOURIR, bxbOù les histoires vivent. Découvrez maintenant