chapitre 16

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début de l'acte deux.


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« you took my heart and let it bleed. »

tw- drogues



Je laisse glisser mes doigts le long des touches du piano de ma mère, un sourire lointain aux lèvres. Je coince mon joint entre mes lèvres lorsque mes mains s'occupent de me resservir un verre d'alcool. Nous étions en septembre. Hannah était morte en juin. Je n'avais pas remit les pieds au lycée depuis sa mort.
On m'avait harcelé de messages, d'appels, de messages vocaux. J'avais pas touché à mon téléphone depuis qu'elle n'était plus là.


J'étais pas particulièrement attachée à Hannah. Mais j'crois que voir son corps blanc comme un linge, couvert de sang, m'avait achevé. Cette fille m'avait touchée. J'avais cette étrange impression de devoir la réconforter chaque fois qu'elle était blessée. J'savais que c'était pas possible, j'étais pas comme ça. C'était pas mon genre de faire ça. J'avais passé mes vacances d'été en Colombie. Mon pays natal. J'voulais voir personne.

— Carter, ouvre!

Ça frappe à ma porte, et je soupire. J'étais sur qu'ils allaient finir par me retrouver. J'avais déserté la maison familiale en rentrant de Colombie et je squattait la priorité de mes, défunts, grands parents. Hors de questions que j'me bouge jusqu'à la porte d'entrée si j'étais déjà pas capable d'aller chercher la bouteille de vodka posée sur le bas côté du plan de travail. Ils avaient voulu venir me chercher? Qu'ils viennent jusqu'à moi seuls.  


— Ouvre!


J'entends qu'on frappe plus fort, et la porte fini par claquer contre le mur, laissant entrer mes visiteurs. Justin et Marcus débarquent dans mon salon, le visage tiré par la colère. Justin attrape mon bras et m'arrache mon verre des mains pour le lancer contre le sol, brisant le verre en milles morceaux.

— C'était du cristal, je l'informe, tu me dois 250$.



— J't'en pris! il s'exclame, à quoi tu joues?


— A rien du tout, vous, a quoi vous jouez?


Je reprends mon morceaux au piano, tandis que Marcus inspecte mes appartements avec envie. Je n'avais jamais amené les garçons ici. À vrai dire, j'ignorais même comment ils m'avaient retrouvé. Expérience retentit dans la pièce, et le poing de Justin s'écrase sur les touches de mon instrument. J'attrape sa gorge de ma main, plantant mes ongles dans sa trachée.

— Touche encore à mon piano, et je te décapite.

Il s'éloigne de moi, et baisse la tête, se laissant tomber aux côtés de Marcus sur le canapé face à moi. J'étais déçue de ne pas voir Scott débouler dans mon salon, me suppliant de revenir, qu'il avait besoin de moi. Mais, étrangement, je ne pouvais lui en vouloir. J'étais nocive. Scott l'avait comprit. Et je ne comptais plus m'approcher de lui tant que mes désirs charnels me poussaient à prendre de la drogue.

— Revient a Liberty. On a besoin de toi pour gérer cette histoire.

Je fronce les sourcils, ramassant du bout des doigts ma cigarette posée sur le bord de mon cendrier en argent. Bordel, si ils étaient venus me faire chier pour me parler en Néerlandais, ils pouvaient repartir chez eux.

— Quelle histoire? je murmure, soudainement intéressée.

— Les cassettes, Carter.


J'écrase ma cigarette contre le cendrier et me lève de mon assise pour me diriger vers Justin. Je me penche vers lui, tandis qu'il attrape mon cou.

— Qu'est ce que c'est que cette histoire?


— Hannah a laissé sept cassettes. Treize enregistrements pour les treize personnes responsables de sa mort. Je suis là numero une, face A et la numero cinq, face A.


— Moi, continue, cassette trois, face B.


— Et, j'hésite, j'y suis?


— Tu es la cassette onze. La même que Clay Jensen.

Je manque de m'étouffer. Bordel, j'avais tué Hannah Baker? Et Clay, aussi.



[...]



J'avais écouté la première cassette. Jusqu'ici, tout correspondait. Justin avait laissé Bryce envoyé la photo de son sous vêtements, et une rumeur sur le fait qu'elle et lui aient couchés ensemble avait circulé. Je redoutais les autres cassettes. J'avais peur de découvrir des choses qu'on m'avaient cachés. Je vivais avec cette peur au ventre. J'retournais a Liberty demain, et j'avais les yeux rouges depuis presque deux mois. Les gens allaient se poser des questions.


« Carter Evans avait-elle pleuré? Avait-elle fumé? Ou même, s'était-elle drogué? »

Ils n'allaient jamais le savoir. Je n'allais pas me laisser intimider par ces rapaces. J'allais retourner au lycée, et découvrir la vérité. Maintenant, j'étais au courant de l'existence des cassettes. Et je n'allais pas me gêner pour toutes les écouter, et savourer la vérité. Les mensonge amer que l'on m'avait fait avaler toutes ces années n'étaient pas passé. Il était resté coincé dans ma gorge, et je ne l'avais pas avaler. Alors, lorsque la vérité se présenterait à moi, je n'allais pas hésiter à la goûter, et l'injecter.


 Alors, lorsque la vérité se présenterait à moi, je n'allais pas hésiter à la goûter, et l'injecter

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aimé par brycewalkah montycruz justinfoley et 4 890 autres personnes

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𝐄𝐔𝐏𝐇𝐎𝐑𝐈𝐄, thirteen rwOù les histoires vivent. Découvrez maintenant