chapitre 23

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CASSETTE QUATRE, FACE A




CASSETTE QUATRE, FACE A

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« one more time. »

- dernier chapitre de la journée:(

LORSQUE JULES CLAQUE SA PORTIÈRE, je frissonne de haut en bas. J'adorais ce mec, il était sexy au possible, et adorable avec moi. Cependant, la facette que je haïssais le plus chez lui, était son caractère de cochon et son manque de sang froid. Jules s'énervait vite. Beaucoup trop vite. Il attrape le volant entre ses mains, claquant avec violence ses mains contre le klaxonne.

— Jules, qu'est ce qui t'arrives? j'attrape sa main pour la glisser contre ma bouche.

Il se retire de ma poigne et démarre la voiture avec violence, la mâchoire serrée. Il était passé me chercher dans la nuit pour lui tenir compagnie, et nous étions partis chez un de ses clients qui lui devait de l'argent. Ils étaient tout les deux entrer dans le garage, tandis que j'étais resté dans la voiture, assise, les bras autour de mes jambes, fixant la porte avec attention. Lorsqu'il en étant sorti, Jules était seul. J'en avais rapidement déduit que son entrevue ne s'était pas passé comme prévu, et qu'il n'avait pas récupéré son argent.

Je ne savais pas ce qu'était devenu le client, mais je ne pense pas vouloir savoir.



Lorsqu'il s'engage à toute vitesse sur la route étroite de campagne près de mon lycée, mon corps se tend. Il fait nuit noire et la route est faiblement éclairée. Lorsque les jointures des mains du blond deviennent blanches, j'attrape son avant bras.

— Bordel, Jules! je cri presque pour couvrir le bruit de la route, ralentis!


Il accélère un peu plus et mes membres se détachent presque de mon corps. Je ne voulais pas mourir. Pas maintenant. Pas avant d'avoir découvert la vérité. Pas comme Jeff était mort. Pas comme lui. Une voiture arrive droit vers nous, sur la même voix. Je plaque mes mains sur le tableau de bord pour protéger mon crâne, jusqu'à ce que la voiture s'arrête brutalement. Jules sort de la voiture, les poings serrés, et je m'empresse de faire de même.


Je me fige lorsque j'observe les quelques centimètres séparant nos deux véhicules. On avait frôlés la mort, c'était sur. Mon visage se décompose lorsque Alex, Justin, Clay et Zack sortent de la voiture, le visage contracté. Bordel, qu'est ce que Clay foutait avec eux? Jules pousse violemment Justin vers l'arrière et le pointe d'un doigt menaçant. Manquait plus que ça.

— « Toi, il siffle, casse toi d'mon chemin. Tu t'amènes toujours au mauvais moment.

— Carter? balbutie Clay.

Qu'est ce que tu fous avec eux? je m'exclame en attrapant la nuque de mon ami, monte dans la caisse, on rentre.

Clay monte avec hésitation à l'arrière de la voiture de Jules, et je balance ma main dans le visage d'Alex. Il tombe en arrière, rapidement aidé par Zack.

— Trop mignon, il t'aide, ricane Jules en attrapant ma taille.

— T'as de la chance, je lance à Alex, d'habitude il aide les meufs. C'est sa technique de drague.


Zack me lance un regard noir et je lui fait un quatre avec mes doigts. Il referme directement sa bouche et je laisse échapper un sourire vainqueur. Il savait que je m'apprêtais à écouter sa cassette. Il avait peur. Je le sentais d'ici.

— On en re-parlera, me lance Justin, soit en sur.

Je lui lance un regard noir et tire Jules vers la voiture, claquant ma portière après être entrée dans la bagnole.
Il y eu un silence, jusqu'à ce que Clay ouvre enfin la bouche.

— Mon vélo était dans leur coffre.


J'éclate de rire et Jules démarre.




[...]




Mes mains tremblent, mes doigts se plient dans tout les sens. J'étais hors de moi. J'avais écouté, re-écouté, une fois, deux fois, dix fois, la cassette numéro quatre. La face A. Celle de Zack. Zack Dempsey.

— Toi, moi.

Zack fronce les sourcils lorsque je me plante devant lui, et encore plus lorsque j'attrape son poignet pour le tirer dans l'enceinte du lycée. Je le pousse dans une salle vide et ferme à clés derrière nous. Lorsque je me tourne face à lui, il attrape mon visage entre ses deux mains pour me regarder.

— C'est quoi ce bordel, Zack? je murmure.

Il comprends que c'est grave lorsque mes yeux se remplissent d'eau, formant des pupilles rouges vifs. J'en avais marre. On m'en avait caché des choses, mais pas le fait que mon copain en aimait une autre lors de notre relation de presque un an.

— Comment t'as pu? je balbutie, qu'est ce qu'il c'est passé entre elle et toi?

Il baisse les yeux vers ses pieds, sans oser me regarder dans les yeux. Il avait honte. Il regrettait. Enfin, ça, je l'espérait.

— Je t'aimais, Carter. Je t'aime encore.

— Et elle? Tu l'aimais?

Il secoue la tête de gauche à droite, et je soupire, posant la main sur mon cœur. J'étais soulagée.

— Non. Elle m'intéressait. Hannah était intrigante. Mais elle est morte. Je t'aime toi, pas elle.

Je lui lance un regard sans nom, et il soupire en se laissant tomber contre la table derrière lui. Zack avait voulu se faire hannah. Et ça, je ne l'oublierais jamais.

— Tu m'aimes? il me demande lorsque je déverrouille le verrou de la porte.

— Non, Zack.

C'était vrai. Je n'aimais plus Zack. Du moins, plus comme avant. Un autre avait prit bien trop de place dans mon cœur pour que je le sorte de ma tête. Zack avait fait son temps. Mon histoire avec lui était révolu. Depuis bien longtemps, à vrai dire.

— Et lui, tu l'aimes? Ton dealeur.

— Non, Zack.

Il hoche la tête de haut en bas, et j'ouvre la porte pour retourner dans le couloir. Hannah, Hannah, Hannah.

𝐄𝐔𝐏𝐇𝐎𝐑𝐈𝐄, thirteen rwOù les histoires vivent. Découvrez maintenant