[𝐖𝐀𝐑𝐍𝐈𝐍𝐆: contenue mature, tel que; drogues, sexe, suicide et bien d'autres encore.]
(𝐢) 𝐞𝐮𝐩𝐡𝐨𝐫𝐢𝐞, 𝘯𝘰𝘮 𝘧𝘦𝘮𝘪𝘯𝘪𝘯
Sentiment de bien-être général.
#1; netflix le 26/05/21
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« you are the cause of my Euphoria. »
SCOTT REED
J'AI SENTI MON CŒUR DEFAILLIR lorsque j'ai ouvert les yeux, le visage de ma mère au dessus de moi. Les larmes aux yeux elle avait prit mes mains dans les siennes, caressant ma paume de son pouce, le plus doucement possible. C'est là que j'ai compris qu'il y avait un truc qui allait pas.
— Chéri, ma mère passe sa main sur ma joue, il faut que tu te lèves.
J'ai jeté un coup d'œil vers mon réveil, les yeux dans le vague. Il était presque trois heures du matin.
— C'pas l'heure d'aller en cours, je marmonne en claquant mon front contre l'oreiller clair, laisse moi dormir, m'man.
— Scott, sa voix se brise, lève toi. S'il te plaît. On doit aller à l'hôpital.
Je me suis redressé sur mes coudes, brutalement. Qui était à l'hôpital?
— Jessica Davis a retrouvé Carter Evans sur son sol, inerte.
J'ouvre la bouche sans rien dire; ébahis. Elle n'était pas en train de me dire que?
— Elle a tenté de se suicider, Scott.
[...]
Mon cœur s'est de nouveau remit à battre quand les battements de son cœur se régulaient correctement sur l'écran de la machine à sa droite. Elle dormait, son sourire de connasse accroché aux lèvres. Cette imbécile était insolente jusqu'au bout. J'aurais dû voir. Voir ce qui n'allait pas. Comprendre. Comprendre en voyant Montgomery dans les couloirs du lycée. Libérable, il l'était.
Du coup, j'ai simplement attrapé ses doigts inerte entre mes mains, embrassant ses paumes avec chaleur. Elle était froide, comme si elle était déjà morte. Déjà, je ne le voulais pas. J'avais toujours été le petit con branleur qui s'amusait avec ses potes devant les filles depuis ma rencontre avec Carter. Mais j'avais longtemps été différent. Avant, j'étais le bouboule à qui on volait ses goûters. J'etais celui qu'on fuyait, celui auquel les enfants criaient: « courrez! Boureed va nous écraser avec son gros ventre! »
J'étais pas si gros. Même si je l'étais, c'était pas de ma faute. J'avais eu une leucémie sévère qui m'avait poussé à prendre des médicaments, qui avaient causés ma prise de poids soudaine. J'en voulais au monde entier. Alors, j'ai maigris. J'ai fais du sport pendants des mois et des mois pour arriver à perdre ce manque de confiance.
J'voulais impression les filles. Mais surtout, Carter. Cette fille m'avait apprit l'amour. Le vrai. Celui pour lequel tu ne comptes pas. Elle me repérait sans cesse: « Les gens te diront toujours que, quand on aime, on ne compte pas. Moi, j'te dis que, quand on aime, on ne quitte pas. »
Est ce qu'elle m'aimait pour avoir fait ça? Bien sur qu'elle le faisait. Elle le fait encore, j'en suis sur. Cette meuf, je l'avais dans la peau. J'aurais été prêt à me tatouer son prénom sur le front, juste pour lui faire plaisir. Alors, j'ai saisis sa main, fixant encore et toujours son visage, comme je le faisais vingt quatre heure sur vingt quatre depuis deux semaines. Deux semaines de coma intense. Deux semaines de questionnements, de doutes, de peurs, d'espoir. Et si elle ne se réveillait jamais? Et si, oui?
— Ils m'ont vraiment foutu dans une chambre jaune? j'entends qu'on murmure contre mes cheveux, la tête posée sur la cuisse de Carter, je déteste le jaune.
Alors, j'ai relevé la tête plus vite que ce que je n'avais jamais fais, et j'ai croisé ses yeux. Grands ouverts. Me fixant comme des soucoupes, les cheveux en bataille. Ma copine se tenait devant moi, un sourie léger aux lèvres, vivante. Vivante comme elle ne l'avait jamais été.
Alors, sur le coup, j'ai mis du temps à percuter. J'au enfin compris que ce qu'il m'arrivait était réel lorsqu'elle a écrasé ses lèvres contre les miennes, la main plongée dans mes cheveux clairs.
Sur l'euphorie du moment.
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