chapitre 39

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« you're dead to me

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« you're dead to me. »




ALEX ME DONNE UN COUP DE BÉQUILLE, me forçant à ouvrir les yeux, avachie sur ma table de classe. Monsieur Porter, entouré d'un policier et du coach de l'équipe de base-ball,  se tient face à moi, les mains posées sur ses hanches. Je me relève lentement, un sourire béat aux lèvres, les yeux mi clos. Qu'est ce qu'il foutait dans mon cours de maths?

— Debout.

Je me lève sans me brusquer, ce qui eu, apparement, le don de l'exasperer. Il attrape soudainement mon bras, qu'il coince dans le haut de mon dos, claquant mon bassin contre ma table, le visage posé face contre bureau.

— Lâchez-la, j'entends Jess hurler en s'avançant vers moi.

Dégage Jess, laisse le jouer au con. Il sera content après.



Le CPE tend mon sac à ma professeur de fiction, et le flic fouille dans mes poches de veste, cherchant apparemment quelque chose. Je laisse échapper un rire moqueur. Je savais ce qu'il cherchait. Et qui l'avait envoyé. Soudain, il en sortit une pochette plastifiée, rempli de beuh.


— Vous m'aviez pourtant assuré avoir arrêté, mademoiselle Evans, raille le coach de l'équipe de base-ball, je suppose que monsieur reed sera ravi d'apprendre que vous n'avez jamais arrêté.

J'éclate d'un rire fou, arrachant un regard globuleux à l'imbécile face à moi. Si il pensait m'avoir comme ça, Bryce Walker se fourrait le doigt dans l'oeil jusqu'au coude.

— Si votre cher informateur s'était bien renseigné, il saurait que je fume pas de beuh. Je fonctionnais au Lsd. Il vous a payé combien pour me faire arrêter? C'était qui? Bryce ou son père?



Lorsque le policier passe les menottes autour de mes poignets, je grimace, sentant le frottement de l'acier rigide contre ma peau sensible. Ils n'avaient donc pas de pitié?

— Vous devriez être en train d'arrêter la bande de violeurs du lycée plutôt que moi, bande de schlags.

La porte se referme derrière moi, et la dernière personne que je vis, vu Jessica, debout devant la fenêtre de la salle, un sourire triste aux lèvres. Je lui lance un sourire fier avant de me laisser embarquer dans la caisse.



[...]




Hardin me balance presque sur la banquette arrière, la mâchoire serrée, le regard sombre. J'avais passé douze heures en garde à vue. Pour rien. On avait glissé la came dans ma poche de veste durant l'entrainement de cheerleaders. Résultat, j'avais raté l'audience de ma professeur de communication, de Monsieur Porter, des parents d'Hannah et de Chloé. Les audiences s'enchaînaient ces derniers temps, et nous n'avancions pas. Le partie de Liberty High gagnait peu à peu du terrain depuis les déclarations de Bryce, niant toutes ses accusations.

de 𝐣𝐞𝐬𝐬♡ à moi:

— chloé a témoigné en faveur de Bryce, on est morts meuf

Je lance rageusement mon téléphone sur le siège passager, criant presque. Ils nous prenaient tout nos atouts. On allait perdre ce procès. Le seul point positif était la dénonciation des actes de Bryce par Marcus. En revanche, s'étant retiré du conseil des élèves du lycée, Marcus ne nous était plus d'une grande aide.
J'allais devoir me débrouiller seule.

— Maman est au courant, m'informe mon frère aîné sans me lancer un regard.

— Au courant de quoi? Que j'ai été arrêté pour détention d'un truc que j'avais même pas sur moi?

— Pour ton arrestation. T'es morte.

— Bordel, je jure, mec, arrête toi là!


— Quoi?


J'ouvre la portière en cours de route, me lançant dans le vide. J'atterris sur les genoux, à présent douloureux. Sans attendre, je démarre une course effrénée, direction le lycée. Il fallait que j'y retourne. Le pavillon, plus communément appelé le ClubHouse. Je ne savais pas si Jessica et Clay y étaient aller pour fouiner avant moi, mais j'espérais que non. Il fallait que je les retrouve.



[...]



Je déverrouille rapidement le cadenas de la porte, le balançant au hasard dans l'herbe fraîche du terrain. La porte grince lorsque j'ai la bonne idée de flanquer un coup de pied dedans. Il fait sombre; les lumières sont éteintes. Je manque de me rétamer sur le sol lorsque mon pied glisse sur quelque chose d'humide. Je fronce le nez et baisse mon buste vers le sol, intriguée.


Je lâche un cri lorsque je comprends enfin ce que c'est. Un préservatif usagé, jeté sur le sol. Ces garçons étaient répugnants, mais, au moins, ils se protégeaient.
J'entame la descente des quelques marches menant au paravant de derrière, m'accrochant solidement à la barre d'appuie sur le flanc droit de l'escaliers en bois.

— Sa mère.

Ça puait fort là dedans. Un mélange d'alcool fort périmé de fond de bouteille, et la chaussure puante. Je peux vous jurer que c'est pas super agréable comme odeur. J'aperçois l'étagère en plastique, accourant vers celle ci. Mes mains s'affèrent à fouiller de fond en comble les étages, puis, je fini par la trouver.


La boîte de Polaroïd.

Les athlètes qui fréquentaient cet endroit affreux ramenait des filles avec eux, qu'ils prenaient en photo en guise de souvenirs. C'était ce qu'ils disaient. Ces filles étaient des trophées à l'état pur. Qui sait ce qui était arrivé à ces jeunes filles après la photo?

Le voilà notre dernier atout.

𝐄𝐔𝐏𝐇𝐎𝐑𝐈𝐄, thirteen rwOù les histoires vivent. Découvrez maintenant