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Maïsa - Maëlle ! Regarde ! La petite portugaise sourit et s'approche doucement.
Maëlle - Il est trop beau ! Maïsa tente de l'attraper mais le petit oiseau s'envole, l'algérienne grogne alors que Maëlle ricane.
Elle regarde le petit oiseau voler beaucoup plus haut vers le ciel, ses yeux verts restent tournés vers le ciel ensoleillée. Maëlle regarde souvent le ciel depuis le décès de son père, surtout le soir. Pour elle l'étoile qui brille le plus fort c'est son papa, comme son abuela a pu lui dire, la petite portugaise parle parfois à cette petite étoile, quand elle est triste, quand il lui manque ou quand elle est heureuse.
Maïsa - Rohhh mais il est parti trop loin là ! Maëlle s'approche de sa meilleure amie.
Maëlle - C'est pas grave, peut-être qu'un autre petit oiseau va revenir. Elle hausse doucement les épaules.
Layvin - Maëlle ! Maïsa ! Le frère jumeau de Maïsa court jusqu'à elle. Maman elle a dit que c'était l'heure de goûter !
Les deux petites brunes commencent à courir vers la maison de vacances des Hemlet, les deux petites brunes rigolent en faisant la course. Sans grande surprise c'est Maïsa qui gagne la course, Maëlle légèrement handicapée par ses problèmes à ses jambes n'a pas pu rattraper et suivre le rythme de sa meilleure amie mais elle sourit et accepte la défaite.
Maïsa - J'ai encore gagné !
Layvin - Mais tu restes toujours aussi nul au foot ! Maëlle rigole et Maïsa grogne en tapant du pied contre le sol.
Lunès - Bon vous venez ?! Les trois plus jeunes entrent dans la maison pour rejoindre le salon.
— Vous étiez où encore ? La maman de Maïsa regarde les deux petites filles. Je vous ai déjà dit de ne pas aller plus loin que la court.
