LUNA - Chapitre 16

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Cette nuit là avait été merveilleuse. Tellement de sentiments, de fougue s'en étaient dégagés que s'en était puissant. Malgré nos craintes et nos peurs j'avais des papillons dans la tête.

Les cours passaient les uns après les autres. J'aurais dû me concentrer mais je n'avais qu'une hâte rejoindre Jacob sur le parking du lycée.

Bien qu'ils leurs étaient interdit de me protéger, les Cullen prenaient très souvent de mes nouvelles. Je savais par Jake qu'Alice attendait toujours la confirmation ou non de la présence de mon père à Forks. Mais elle ne voyait que son esprit malade. Elle voyait son envie de me faire du mal mais elle ne voyait pas ses déplacements ce qui nous mettaient encore plus sur nos gardes.

Je me demandais souvent si ils ne veillaient pas sur moi, de loin, mais je savais qu'ils ne devaient pas aller contre le bon fonctionnement du traité avec les Quileutes et je savais qu'ils ne mettraient pas le bien être de leur famille en péril. Mais ils étaient bons et je crois qu'ils m'aimaient bien, ce qui me persuadait qu'ils n'étaient jamais très loin.

Jacob me l'a confirmé un jour alors qu'il m'attendait non loin de l'entrée des bâtiments. Il n'avait pas vu que j'arrivais, il regardait vers les hauteurs, vers la forêt. Si je ne le connaissais pas si bien je n'aurais pas vu le léger signe de tête qu'il a fait en regardant les arbres.

J'étais décidé à ne rien lui dire et m'approchais de lui en souriant. Lorsque nos yeux se sont croisés son visage s'est éclairé. Mon regard plongeait dans le sien et je me disais que j'étais enfin chez moi.

Est-ce qu'un jour mon bonheur s'arrêtera ou bien durera-t-il éternellement ?

- Tu as couru ? me demandait Jacob en me prenant dans ses bras.

- Non.

- Ton cœur bat si fort mon amour, je te fais autant d'effet que ça ?

- Toujours, tu devrais le savoir !

- Mmmm, j'aime ça !

- Ça m'aurait étonné, lui dis-je d'humeur câline.

Mes lèvres gouttaient les siennes avec gourmandise. Jacob m'entrainait déjà vers sa voiture, celle qu'il avait bricolé il y a bien longtemps et qu'il ne prenait que très rarement préférant sa moto.

A l'arrière des papiers jonchaient la banquette. Qu'est-ce qu'il pouvait fabriquer ?

- C'est quoi tout ça ? lui demandais-je.

- Je te demanderais de ne rien toucher, s'il te plait. Je suis parti à la bourre et je n'ai pas eu le temps de les enlever.

- Est-ce que tu me caches quelque chose ?

- Oui. Mais je te montrerais bientôt, très bientôt mais jusqu'à ce jour soit raisonnable et ne mets pas ton nez partout, rajouta-t-il en me regardant.

Je faisais mine de bouder, mine parce que je ne pouvais pas jouer la comédie bien longtemps lorsque mon loup me regardait avec son regard de braise qui me faisait fondre littéralement.

Nous avons pris le chemin de la maison, j'avais dit à Kristen que l'on ferait le repas du soir. J'étais dans la cuisine et préparais tous les ingrédients pour ma quiche que j'accompagnerais d'une salade et de quelques tomates. Jacob était assis non loin de moi, il avait l'air de s'ennuyer.

- Tu veux aller faire un tour à la Push ? lui demandais-je d'une voix tendre.

- Non. Je reste ici avec toi.

- Mais je vais être occupée un bon moment tu sais. Kristen ne va pas tarder et le repas sera prêt dans à peu près une heure, une heure et demie. Je te promets de ne pas bouger d'ici et de bien fermer toutes les portes. Je n'aime pas te voir comme ça à tourner en rond, ça ne te ressemble pas.

Le jour où tout changea dans ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant