POV de JACOB

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Elle avait accepté de vivre ici avec moi, dans cette maison. J'étais le plus heureux des hommes. La voir découvrir cet endroit, voir son regard qui se posait sur chaque chose me rendait léger.

Je l'entrainais dans la chambre. Après quelques mots sur la déco je me suis approché d'elle. Son odeur était toujours la même, j'aimais ce mélange de vanille et de mangue. Mes caresses se montraient douces et tendres. Il n'y aurait que mes pulsions animales je l'aurais sur le champ transportée sur notre lit, mais avec Luna mon côté humain reprenait le dessus et j'aimais ce côté doux et sensible que les autres ne connaissaient pas de moi. Sauf...

Non, elle ne doit plus être dans mes pensées. Seule Luna comptait. Nous étions enfin heureux. Mon cœur ne lui appartenait plus et en fait il ne lui avait jamais appartenu, ce n'était qu'une illusion, un doux passage.

Maintenant je connaissais le véritable amour, celui qui vous fait faire des exploits, celui qui remplit entièrement votre cœur ne laissant plus beaucoup de place pour les autres. J'ai tout de suite voulu construire quelque chose avec Luna, j'ai tout de suite vu qu'elle serait à moi jusqu'à la fin de notre vie.

Je remontais ma main le long de sa colonne vertébrale, je la sentais frissonner de plaisir. Elle était tout contre moi, tout contre mon torse si chaud. Ses mains se montraient entreprenantes et à mon tour je frissonnais comme si de ses doigts un courant électrique suivait chacun de ses mouvements. Nos cœurs battaient à l'unisson. Nos baisers étaient langoureux et passionnés. Cette soirée était vraiment magique, c'était un peu comme si nous nous découvrions, comme si c'était la première fois. Doucement elle enlevait mon tee-shirt, m'embrassait de ses lèvres touchant ma peau. Elle avait mis une robe à bretelles noire, après avoir baissé très lentement sa fermeture éclair laissant mon pouce effleurer sa peau en même temps, elle est tombée à ses pieds me laissant découvrir un ensemble tout en dentelle noire. Mes sens étaient à leur apogée et d'après son sourire elle le savait elle aussi.

Je la transportais sur le lit. Nos baisers étaient plus fougueux, ma langue cherchait la sienne comme un besoin de la gouter. Nos caresses devenaient plus téméraires et bientôt je fus en elle. Nous ne formions qu'un seul être. Ses soupirs de bonheur me faisaient aller plus vite, je voulais moi aussi connaitre ce bonheur de nous appartenir l'un et l'autre.

Ce n'est que tard dans la matinée qu'elle a ouvert enfin les yeux. Elle était si belle. Je n'avais pas dormi de la nuit, comme si elle allait disparaitre à mon réveil. Toute la nuit je l'ai regardé dormir.

- Bonjour toi, me dit-elle encore légèrement endormie.

- Bonjour. Tu as bien dormi ?

- Comme à chaque fois que tu me combles et que je suis près de toi. Etais-ce un rêve ?

- De quoi parles-tu ?

- Cette maison ? Elle est vraiment à nous ?

- Oui elle est à nous. Mais avant je dois te poser une question.

- Laquelle, me demandait-elle fébrilement.

- Est-ce que tu veux m'épouser ? Je veux que tu deviennes ma femme mon ange. Je t'aime tellement, lui demandais-je en ouvrant devant elle un petit écrin beige contenant une bague de fiançailles.

Elle s'est redressée légèrement. Ses yeux brillaient, son regard se posait sur moi, sur la bague. Moi aussi j'étais fébrile, étrangement stressé.

J'ai pris la bague dans son écrin et j'ai tendu ma main vers la sienne.

- J'aurais aimé te donner la bague de ma mère mais je l'ai laissé à Rachel. En fait je voulais quelque chose qui ne soit qu'à nous, à personne d'autres. J'ai dessiné ce que je voulais et je l'ai fait faire à Seattle.

Elle regardait ces deux filaments qui s'enchevêtraient à la perfection et se terminaient par deux cœurs fixés à jamais l'un dans l'autre. Elle m'a tendu sa main et je lui ai passé la bague à son doigt alors que ses larmes coulaient le long de ses joues.

- Oui mon amour, je veux devenir ta femme. Moi aussi je t'aime tellement. Tu es ma vie, celui qui fait battre mon cœur pour l'éternité.

Elle me déposait un baiser sur mes lèvres mais j'en voulais plus et le lui ais fait savoir. Ma vie était comblée, plus rien ne pouvait nous arriver, plus personne ne pouvait nous séparer.



THE END

Le jour où tout changea dans ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant