CHAPITRE 74

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NDA: Je vous conseille de mettre cette song à fond dans vos écouteurs en lisant ce chapitre!

Je marche ou cours, la gorge encore nouée, ma respiration encore haletante, les larmes toujours coulant à flots sur mes pauvres joues rougies

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Je marche ou cours, la gorge encore nouée, ma respiration encore haletante, les larmes toujours coulant à flots sur mes pauvres joues rougies.

Mon esprit est envahi de pensées négatives, de bouts noires de ma vie, des morceaux noircis de honte, de peur, de tristesse, de désespoir. Des photos, de courts moments défilent dans mon esprit comme une pédicule d'image. Les rires, les pointements du doigt, la solitude, tout ça, brise un peu plus mon être.

Après tout, la fille avait raison, je suis si insignifiante, banale, pourquoi un mec comme Josh pourrait avoir un intérêt quelconque pour ma personne. Je ressens toutes ses critiques dans ma tête...

Tu fais vraiment pitié...Tu penses vraiment qu'il tient à toi?! Mais regarde-toi! tu es si...Insignifiante, si banale, que ferait-il avec une meuf comme toi alors qu'il pourrait avec ça!  Il va jouer avec toi et te je jeter. Tu n'est rien et affreusement moche en plus... Non, mais Josh Ryan quoi, le gars le plus beau de toute la Californie! Et tu penses, tu veux espérer qu'il s'intéresse à...toi?! 

Pourquoi? Pourquoi moi?

J'aurai mieux fait de ne pas partir en vacances après tout...

Je me remets en question, mon esprit turbine, je revois cette scène tourner en rond, comme un disque rayé dans ma tête.

Mes jambes continuent de courir toutes seules, sans que je ne les commandent.

J'arrive alors vers le petit coin de plage...

Là où Josh et moi avons eu notre premier rapprochement, notre deuxième baiser...

La petite voix fluette dans ma tête siffle ces quelques mots.

Non. 

Je dois oublier, oublier ces moments, je ne suis rien, si banale, insignifiante.

Comment en suis-je arrivée là? À me poser toutes ces questions? Moi qui voulais toujours paraître forte...

Mais non, je ne suis pas forte...Je si faible, si faible...

Je m'étais promis de ne plus me laisser marcher sur les pieds...

Depuis...

Mais non, c'est toujours la même histoire.

En y pensant, je me laisse tomber contre un petit palmier et pleure, encore et toujours, la tête dans mes bras et les jambes repliées contre moi.

Mes larmes salées mouillent mon jeans et je dois avoir les yeux bien bouffis.

Je hoquette de temps en temps et quand parfois, mon esprit repensent à tout ça, je pleure alors encore plus.

Je ne vois plus le bout du tunnel et j'ai juste envi d'arrêter de me battre.

J'ai froid, je frissonne chaque fois qu'un hoquet parcours mon bras.

La racine carrée de l'étéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant