Chapitre 10

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J'allais me diriger vers ma troupe quand je vis Mia montait les escaliers. Vu à l'allure de sa marche, elle n'est pas très bien. Elle a un petit coup dans le nez, comme dirait l'expression. Je décide de la suivre car la dernière fois qu'elle est montée seule, un gars complètement bourré s'était écroulé sur elle et n'ayant pas assez de force, elle ne pouvait plus bouger. Heureusement Sammy était pas loin, mais étant donné son absence je me dois de la protéger comme on se l'était tous promis. Je la suis jusque dans une chambre, qui doit sûrement être une chambre d'amie. J'envoie, en même temps, un message à Johnson pour lui expliquer la situation.
 
- Je savais que t'étais une petite joueuse Hudson..
- Laisse moi, ou j'te vomi dessus..
- Allez vient-là.

Je la prend donc dans mes bras pour la réconforter de sa défaite. J'avais toujours cette habitude de la prendre dans mes bras, elle fait la dure à cuire mais je sais très bien qu'elle est fragile malgré sa carapace. Johnson et moi nous la connaissons assez pour le savoir. Après ce qu'elle a vécu, il est impossible d'être aussi froid qu'elle. Du moins, elle l'est quand elle ne connait pas la personne.
Je suis vraiment heureux de la connaître, cela fait un bon bout de temps qu'on se connait tout les deux. Elle est la petite Hudson.
Perdu dans mes pensées, je sens Mia reniflée dans mes bras. Je sais pourquoi elle pleure dans ces moments là.
 
- Pleure pas, Mimi. Je sais qu'ils te manquent, mais dis toi qu'ils sont fière de ta sœur et toi, vous avez pu surmonter cette épreuve. Ils ne veulent pas vous voir triste alors, arrête de pleurer et souris à pleine dents comme tu as l'habitude de faire.

Je lui soulève le menton pour qu'elle puisse me regarder dans les yeux et trouver du soutien dans mon regard. J'avais cette habitude. Cependant ce soir, je la trouve encore plus jolie qu'elle ne l'est déjà. Son peu de maquillage et son naturel la rend très belle. Elle en doute, elle n'a pas confiance en elle mais elle est magnifique. On a beau lui dire, elle se trouve juste "banale" alors qu'elle est loin d'être banale. Je me surprend à faire des allés-retours entre ses yeux et ses lèvres. Ses lèvres pulpeuses, bien dessinées et rosées. Je me surprend même à vouloir l'embrasser. Quelque fois, je me suis demandé quelle goût avaient ses lèvres. Surtout quand je l'ai connu. 
J'ose l'impensable et l'embrasse. Au début, choquée et elle reste figée. Mais au fils des secondes elle se rend compte de la situation et me repousse gentiment. 

- Qu'est-ce que tu fais Jack?
- Oublie ce que je viens de faire, j'aurai pas du. Excuse-moi.
 
Je me décolle à elle, et me dirige vers la porte. Qu'est-ce que j'ai fais? J'ai embrassé ma meilleure amie, qui est la copine de l'un de mes meilleurs amis et qui par ailleurs, est aussi une bonne amie de ma propre copine. En plus je le fais quand elle n'est pas totalement consciente. Je suis un vrai con. J'arrive à la porte mais je la sens me tenir l'avant bras et elle me retourne à elle. Je n'ai à peine le temps de me retourner qu'elle s'était déjà accaparée mes lèvres. Par pur réflexe je lui répond. Je suis conscient de ce qu'il se passe, elle apparemment non sinon jamais elle serait revenue. Le nombre de fois où on avait eu l'occasion de faire une connerie, il ne s'était jamais rien produit. 
Le baiser devient de plus en plus torride, elle me tient par la nuque et joue, avec sa ma main gauche, dans mes cheveux. Tant dis que moi je glisse mes mains sous ses fesses pour pouvoir la porter. Elle s'agrippe donc à mon tour de taille. Je me recule un peu pour pouvoir fermer la porte à clef. En suite, je m'avance sur le lit pas très loin derrière elle et la dépose dessus. Je romps le baiser et la regarde dans les yeux. Elle est magnifique. Elle me reprend la tête pour m'embrasser.
Je romps une nouvelle fois le baiser et la parfume de baiser sur le cou. Je lui mordille l'oreille, qui fait de l'effet à ce que je vois vu comment elle se cambre. Mes mains baladeuses remontent jusqu'à ce qu'elle n'est plus de t-shirt. Je ne dis pas qu'elle a des énormes seins, mais je ne dis pas non plus qu'elle en a des minuscules. Je la contemple à moitié nue. Je n'avais jamais remarqué mais elle a un magnifique corps. Une belle courbe, de belles hanches, une belle poitrine. Elle est parfaite. Je l'ai vu pleins de fois à moitié nue, que se soit en maillot de bain ou quand elle se change. Mais jamais dans des situations comme celles-là.
Elle ose aussi m'enlever mon t-shirt et fait en sorte de se trouver à califourchon sur moi. Elle me couvre de baiser dans le cou, sur le torse, sur le ventre, à côté de mon nombril.. Remonte jusque mon torse et me laisse même un petit suçon. Elle revient à mes lèvres et m'embrasse passionnée. 
Je la retourne et me retrouve sur elle. Je lui dégrafe son jean et le fait glisser jusqu'à ce qu'il se retrouve de l'autre côté de la pièce. Je la vois rougir un peu. Je l'embrasse doucement pour la rassurer. Elle fait de même avec mon jean pendant que moi je lui détache son soutif. Nous nous enlevons mutuellement le dernier vêtement qui couvrait notre corps et c'était parti pour une nuit de folie. Et interdite. 

Je regrettais (JACK GILINSKY-SAM WILKINSON)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant