Chapter Twenty-Three: A Formidable Sniper.

46 4 0
                                    


Le brouillard envoutait la forêt ardennaise, je ne pouvais pas voir au delà d'un mètre aucun contraste avec les arbres, la neige recouvrais tout même les cadavres. Mes dents claquaient rouvrant mes lèvres gercées. Emmitoufler dans mon poncho blanc allemand et posée dans mon arbre, je surveille le ravitaillement qui était censée arriver à l'aube mais comment différencier l'aube du jour ainsi que de la nuit, cette brume épaisse et cette neige encombrante nous paralysaient de tout nos sens, je n'arrivais plus à faire la différence de quoique ce soit à part cette branche qui craqua. Ce n'était pas du gibier, surement pas mais c'était le gibier que Papa parlait au bar de chez Nono et que je connaissais que trop bien. Ça ne pouvait pas être un Yankees, il serait trop exposé et il ne serais pas autant discret.

- Wer ist da? Demandais-je d'une voix grave.

- Freund, freund, ich bin Deutscher! Répond t-il en même temps que je descende.

Il devait être soulagé quand il vit mon vêtement blanc mais ce fut désenchantée quand je retire la capuche laissant apparaitre le casque.

- In diesen kurzen Zeiten ist es nicht gut, Deutscher zu sein. Répliquais-je avant de le mettre en joue avec mon sniper. Hande hoch, wir machen ein Picknick mit ein paar Freund.

Je marchais sur des œufs, mes pieds me faisaient un mal de chien ainsi que mes mains tenant le fusil, elles étaient frigorifiées alors que je portais une paire de gants comparés à d'autres qui ont eu le droit qu'à des mitaines. Je continuais la petite promenade jusqu'à nos positions. Le boche faisait exprès de marcher sur les branches mortes pour que je me fasse tirer dessus et cette technique aurais presque marché quand je vis un homme accroupit et un notre sur ses gardes tenant un fusil.

- I found a friend! M'écriais-je au cas où si la situation ne tourne mal. Ayant compris que je n'étais pas un ennemi, l'homme baisse son arme. En allant à leur rencontre, je vis le Capitaine Winters avec de la mousse à raser et le Doc Roe à ses cotés.

- Où l'as-tu trouvé? Me demande le Doc.

- Vers la route pour le ravitaillement j'étais stationnée en bordure du bois. J'ai bien peur que les Allemands ont surgit à l'aube. Expliquais-je en même temps que des soldats arrivent prenant ma place pour le surveiller. Ils ont du faire appel au PC une fois nous avoir vu.

- Merci, Beeckman. Me remercie Winters en le fouillant de ses papiers, de son porte feuille jusqu'à trouvé quelque chose qu'il lança au doc. Doc, un bandage. Dit-il. Amenez-le au régiment. Ordonne t-il aux soldats.

Alors que je m'apprêtais à repartir, une jeep équipé d'une mitrailleuse arriva. Je restais non loin de Roe pour écouter ce qu'il se passais. Le Général McAuliffe, chef de la division c'était déplacé en personne pour le compte rendu de la situation avec le Colonel Sink. Le Colonel Strayer au coté de Winters expliquais donc cette exécrable bilan sur nos positions, le faite qu'on arrive pas à franchir la lisière de la forêt. Le Capitaine poursuit en expliquant qu'il envoyait un sniper en reconnaissance ainsi que le faites qu'on soit sous le feux de l'ennemi et sans antenne de secours et qu'on manque surtout de nourriture, de vêtements et principalement de munitions. Il met un point avant de dire:" La ligne de front est si étroite que l'ennemi pénètre nos tranchées. On arrive pas à tenir nos positions."

Un froissement me parvient aux oreilles mettant en joue que personne ne vit directement. C'était le Capitaine Nixon sortant de son troue de souris recouvert d'une bâche. Le Colonel Sink se retourne vers Nix me regardant stupéfait et à la fois endormis. J'abaisse mon fusil en regardant les gradés.

- RAS. Répondis-je avant de salué et de partir sous leurs petits ricanements amusés. Je passais discrètement entre les troues de souris jusqu'à tomber sur l'Adjudant-chef Lipton désesperé et le premier Lieutenant, Norman le fox-terrier un peut sur les nerfs.

FURYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant