Chapter Eight: Maybe A Farewell.

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Le lendemain matin, je ne m'en suis pas remise tellement pas que la Chef des dortoirs Bertha m'avais secouer pour que je me fasse la toilette et m'habille, j'étais tout simplement sur le cul. Les nuages stagnais comme ma cervelle, toutes les cellules ne voulaient pas communiquer avec le cerveau. Au petit déjeuné je regardais mon verre de lait ne pensant à rien, les filles parlaient à coté de moi mais mon ouïe avait l'impression de les entendre de loin. 

 - Oh, Maike. M'interpelle Véra en face de moi tout en me faisant de grand signe. 

Je la regardais avec des yeux livides gardant la bouche fermé. 

- Elle est peut-être malade... Interviens Lynn d'une petite voix. 

- On devrais l'emmener à l'infirmerie. Repris Kay en regardant les autres filles qui continuaient de manger. Maintenant. 

Même marcher ce fut dur pour moi, j'avais envie de rien, la vie me dégouttait. Du jour au lendemain j'apprenais mon enterrement, cela se fut dur. Arrivé au porche, Lynn mettait toute sa force dans son poing. Me considérais t-elle comme.. Une amie? S'inquiétait t-elle pour moi, la pauvre Hollandaise? La porte s'ouvris enfin, à un moment donner j'ai vraiment cru qu'elle allais mettre un poing dans le ventre de ce pauvre Caporal Médecin Ehrilch. 

 - Que ce passe t-il? Demande le Médecin pas encore réveiller vu ses tout petits yeux. 

- C'est Maike Caporal, elle est pas dans son assiette depuis hier soir! Explique Kay en me tenant par le bras. 

- Amenez là à l'intérieur. Ordonne l'Allemand. Alors que lui arrive t-il? Demande t-il aux filles. 

- Elle ne mange pas! Confirme Véra. 

- Elle n'as pas dormis non plus! Avoue Kay. 

- Elle ne parle pas! S'écria inquiète Lynn. 

- Oh, oh, doucement.. Doucement.. Calmez vous. S'impatient Ehrilch sous le brouhaha des trois camarades. Je vais l'ausculter, je vous tiendrais au courant ce midi. 

- Sauver là.. Prie Lynn en partant. 

Face à cette petite touche d'infection, Ehrilch souris avant de fermer la porte derrière elles. 

 - Bien à nous deux, que t'arrive t-il aujourd'hui? Demande le Médecin en buvant une gorgée de son café à l'attente d'une réponse. 

J'étais perdu, je mettais tut depuis bien trop longtemps. Fallait que ça sorte. Mon corps se crispe de douleur, de tristesse et surtout de peur. Mes poings serrés sur mes cuisses je me suis mise à pleurer en silence. Je n'ai pas eu besoin de m'exprimer avec des mots, des phrases pour qu'il comprenne. Il fit tomber sa tasse ou se contenais sa boisson chaude avant de mettre ses mains sur son visage. 

- C'est pas possible.. Répéta t-il plusieurs fois en tournant en rond. C..Comment le Sergent-Instructeur peut laisser passer ça! C'est inamissible! 

- L'Oberfhurer Jager à eu l'accord de Artur Axmann.. Lui avouais-je. Je pars demain. 

- Où vas-tu? 

- Au front de l'Est, je ne sais pas encore où exactement. 

En franchissant cette porte, je savais très bien que je n'y reviendrais plus. La journée passait en pensant sans cesse à ça, où j'allais? Dans quel front allons-nous? Alors que partout c'est la misère, les Allemands perdent du terrain mais leur Fhurer ne veux pas l'entendre de cette oreille. Pense t-il encore qu'il vas gagner cette maudite guerre avec l'URSS aux fesses? 

Encore dans le cabanon sept, j'attendais mon heure la valise à mes pieds. Ma jambe tressaillit sur le plancher je n'avais rien avalée depuis deux jours à cause du stresse. La porte s'ouvrit c'était Bertha toute souriante, c'était bien la première fois que cette femme un peu rondelette dans son uniforme souriait ainsi surtout à moi, je me suis demandée si il y avait pas un fantôme à coté. Je me levais donc, valise en main et me dirigeait vers la seule sortie qui me mèneras directement en enfers. 

FURYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant