Chapter Thirteen: Sie Haben Drei Tage.

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Une personne rompit le silence quand il pénétra à l'intérieur comme un fou à quelque mètres de moi. Sans cillés, nous continuons à nous fixer. 

- Le Fhurer à été attaqué! S'écria le soldat de la Whermatch. Après cette annonce, quelques uns sortaient pour écouter la radio qui se trouvait à coté du poste des premiers secours. D'autres restaient picolant un peu plus pour oublier ou parlaient de cette catastrophe. Le brouhaha repris sans se soucier du chien qu'ils nomment Loup Blanc mais ce dernier ne se fit pas particulièrement touché. C'était donc ça, un chien, sans émotion, sans peine, sans remord.. le garçon plus âgé que moi se leva entre tout ses uniformes. A cette instant je ne vis que lui et son regard de loin et maintenant de près, son souffle parcourus chaque recoin de mon oreille et de mon cou, je continuais de regarder droit devant moi, comme si il n'existait pas, juste une hallucination. 

- Tu dois être dégoûtée qu'il n'est pas crevé dans cette explosion? Si tu veux mon avis, les gars qui ont tentés le coup sont des héros. 

Face à sa déclaration, je ravale ma salive. En me retournant il n'était plus là, il avait disparus dans la nuit noir. Voulais t-il me déstabilisée ou étais-ce réellement le fond de sa pensée? Je soupire avant de sortir de cette endroit remplis d'ivrognes. J'errais dans la ville en ruine rencontrant des soldats voulant tenter quelque chose avec moi. J'étais maintenant à la limite de la zone qu'on tenais encore, l'ennemi était quelque part dans le noir peut-être entrain de m'observer. Derrière moi, dans la pénombre, j'entendais des pas traînant et lourds sur les gravats. Quand il se poste à coté, j'ai reconnue son odeur d'ail fermenté désagréable comme nous tous d'ailleurs. 

- Jager serais capable de t'abandonner pour lui, tu sais. M'explique le Lieutenant Exner avant de reprendre une bouffée de nicotine. 

- Quel est son histoire à Loup..

- Il s'appelle Bogdan, Bogdan Jan et non Loup Blanc. Me coupe t-il la parole en s'asseyant sur un rebord, anciennement la dernière marche d'un escalier. Je m'accroupis sans un mot, le regard attiré aux étoiles brillantes dans le ciel. 

- Bogdan c'est Polonais. Intervenais-je un peu trop curieuse à mon goût. 

 - Ouais. Me répond t-il avant de continuer son récit. Tout ce que nous savons de lui c'est que c'est un Polonais et qu'il doit avoir un de ses parents d'origine  Allemand et de la race Aryenne pour revenir pile quand notre Fhurer monte au pouvoir. Surement qu'avec se statue ils penseraient qu'ils seraient aux petits soins mais vas savoir ce qui c'est passé pour que ce gosse finisse dans la Section Elite.. Il pris une pause pour pouvoir fumer. Il a été sur le front d'Afrique avec son gradé et une rumeur court comme quoi c'est son supérieur qu'il l'aurais sauvé d'une mine. Chien Blanc serais revenue ensanglanté tenant à bout de force son Maître mais hélas l'homme qu'il servait est mort quand des infirmiers l'ont mis sur un brancard. Le silence régnait de nouveau, Exner écrasa le mégot sous la semelle de sa botte avant de se lever, arme à la main. Ce gamin vie que pour tuer, personne la remis comme chien d'un gradé, il reste là pendant quelque jours avant de repartir pour des semaines toujours en revenant avec des objets pouvant identifiés ses victimes. On l'appelle Loup Blanc car il est solitaire, il ne s'attache pas du moins plus. Sur ses mots, il parti me laissant en plan pile devant la fin de notre zone à coté d'une petite escouade non loin de nous. Ce garçon doit-être comme moi, si il en est là au jour d'aujourd'hui c'est qu'il n'a pas eu d'autres choix à part la mort. 

Dormant profondément sur un tas de vieux foins, je me fis réveiller par un moteur de véhicule, surement un Opel Blitz. Je me relève, prend mon ponchon de camouflage que je rattache autour de mon cou, mon sniper sur mon épaule et mon casque que je renfile sur la tête avant de mettre la mentonnière en cuir. En sortant, les rayons du soleil perçaient les nuages noirs qui m'éblouies la vue. Un soldat faisait l'inventaire que l'arrière poste nous ramenais, enfin des munitions, des bandages, morphine et tout le nécessaire pour les médecins, à manger et plusieurs types d'armes ainsi que des explosifs. Les soldats déchargeaient les caisses en bois posant le nouveau matériel à des endroits précise dicté par le subalterne du Commandant de cette zone, Ludwig. Je continuais mon chemin, sans me soucier de cette boue qui essayait de s'accrocher corps et âme à mes semelles et du Caporal Vogt. Alors que je m'apprêtais à aller dans la ville pour débusquer des tireurs isolés, Walo qui était sur le même tas de gravats à notre première rencontre m'interpella. 

FURYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant