Je n'avais aucune nouvelle de mon sort, je restais là, dans cette chambre à regarder toute la journée par la fenêtre surveiller par de simple soldat qui me regardait, tous d'une manière différente comme des regards haineux ou bien insistant pourtant je n'avais rien pour plaire, le visage marquée encore par des coups, maigre, des yeux ternis ou en dessous se trouvait des cernes qu'ont pouvaient comparées à des cratères d'obus. Des cheveux courts comme eux. Qu'avait-il de jolie? En voyant les infirmières fumer juste en bas sous l'avant toit, elles, elles étaient jolies avec leurs coiffes et leurs uniformes. Je les enviais de leurs maquillages, le rouge à lèvres pétants. Les jeunes soldats leurs souriaient, leurs yeux pétillaient quand elles leurs adressaient un sourire. Des jeunes filles coquettes. . .- Colonel Strayer! Salue le soldat en se levant tout en se mettant au garde à vous.
- Repos soldat. Répond t-il avec un simple geste de main que j'ai pu voir grâce au reflet de la vitre. Il était accompagné de ce Doc et d'une infirmière.
- Bien, Beeckman j'ai la mauvaise nouvelle de vous annoncer que vous serez exécutée, cette après-midi, si vous voulez bien remettre votre uniforme..
Je me retourne vivement, la gorge serrée, je regardais le docteur stopper l'infirmière sous le choque, l'uniforme noir qu'ils avaient pris le temps de laver et repasser était correctement plié sur la chaise avec les bottes l'une contre l'autre. Je frissonnais rien que de le porter une nouvelle fois. J'allais donc à sa rencontre et le déplie pour le renfiler avant de me stopper.
- Colonel.. Interpellais-je à mi-voix, le regard tremblant. Pourrais-je avoir mon collier, s'il vous plait.
- Oui, bien entendu. Dit-il en demandant au soldat de me l'apporter.
Je le pris avant de le remettre au tour du cou, les larmes rissolaient sur mes joues creuses ce qui les fit partir, tous, s'en exception. Je me lâche alors, me tordant jusqu'à finir à genoux au sol, j'avais du mal à respirer, mon ventre se tordait, j'avais peur, très peur. Aurais-je au moins une tombe ou quelqu'un pourrais venir si recueillir? Où serais-je enterrer dans une fausse que tout le monde oublierais?
Mes yeux fixais l'horloge, ma jambe tressaillit faisant grincé le cuir de ma botte, je frottais la croix de Magda contre moi. Des pas raisonnaient dans le couloir jusqu'à arrivé à ma porte. Il y avait un aumonier médecin que je reconnue avec le col sous son uniforme accompagné par les MP. On me mit les menottes et je suis sortie. Sortant dans la cours, je sentie la fine pluie d'Hollande que j'appréciais dégouliner sur mon visage, ce qui me fit sourire. Plus loin des Sergents, des soldats de troupes, nous regardaient. Je vis même le Capitaine Nixon ainsi que le rouquin qui m'avait sauvé la vie cette fameuse nuit accompagné par le Lieutenant Heyliger ainsi qu'un autre Lieutenant que je ne connaissais pas. J'entendis un homme demander ce qu'il se passais à l'aumonier et se dernier lui répond juste: "Priez quand vous entendrez le glas, soldat." Une fois franchit une porte nous descendons des marches raides puis un couloir étroit, oppressant éclairé juste par la lumière sortant devant nous. Cinq agents de la Police Militaire étaient armées ou un supérieur leur donnait une balle chacun. Les deux flics qui m'accompagnaient me mit de dos au poteau m'attachant les mains derrière le piquet. Mes yeux tremblaient, je me pissais dessus rien quand regardant les fusils qui n'étaient pas planter sur moi. Le supérieur me relatif des faits que j'aurais commis mais je n'entendais rien, je ne voulais pas entendre, mes oreilles se bouchèrent jusqu'à que l'aumonier se mette en face de moi.
- Au nom du père, du fils et du saint esprit, amen. Que dieu te bénisse ma fille. Dit-il en faisant un signe de croix que je suis des yeux.
- Amen.. Répétais-je les lèvres tremblantes.
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FURY
FanficPays-Bas 1943, Après plus de trois ans sous l'occupation Allemande, Maike Beeckman vas devoir s'engager de force dans une toute nouvelle section de la Jeunesse Hitlérienne pour sauver son père et son frère internés dans un camp quelque pars en Alle...