Chapter sixteen: Reunion.

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Les derniers gravats terminais de dégringoler sur les briques, la poussière continuait de tomber créant un passage jusqu'à mon visage qui grimaça. Mon corps était engourdis, je ne sentais même pas mon petit doigt sous une charge qui me coupa littéralement la respiration. Difficilement, j'ouvris mes paupières tremblantes, désorientée, j'essayais de me relever mais un gémissement à mon oreille me re plaqua au sol sur la couche rocheuse. C'était l'Oberfhurer.. Son souffle non régulier et fort prenait toute l'intention de mon ouïe gauche.

- Oberfhurer Jager.. L'appelais-je doucement. Il ne répondit pas mais sentant son ventre se gonflais et se dégonflais sur moi c'était bon signe. A l'extérieur de notre terrier, je pouvais imaginer le chaos, un chaos sans nom.

Un instant plutôt sous le nuage de poussière, Bogdan et Walo s'étaient décalés pour ne pas finir sous les décombres et encore moins comme se pauvre Marco. Regardant le bâtiment qui venais de s'écrouler. Quand le cumulus grisâtre s'évapore, un casque roula avant de heurter une pierre, Loup Blanc ne pu s'empêcher de faire un pas en avant puis deux, ainsi de suite jusqu'à être assez proche de sa trouvaille. D'une main tremblante, il le ramassa sous l'interpellation du Sous-Lieutenant Walo;

- Loup Blanc!

- Maike et l'Oberfhurer sont en dessous! S'écria le Polonais d'une voix cassée. Le jeune homme hurlait, l'appelait en courant droit sur l'effondrement de la bâtisse mais ce fut stopper par des soldats qui devait surement bien le connaitre. Il se débattait, suppliait en s'effondrant petit à petit au sol tel une fleur qui se fane sous la cueillette des hommes. Un gradé donna l'ordre de commencer les recherches pendant qu'une contre-offensif qui est plus du suicide à été ordonné.

Garder les yeux ouverts et surveiller la respiration non glorieuse de l'Oberfhurer jusqu'à l'arrivé des secours  étaient mon objectif. Je pouvais entendre les fracas au dessus de nos têtes, à chaque pierre qui s'enlevais c'était ma vue qui m'abandonnais à force de résister le tournis me vient ainsi que des illusions. La sueur picotaient chaque millimètres de mon visage, toujours dans le noir total j'entendis comme un rat rongeant quelque chose, combien de temps étions nous coincés ou plutôt pour combien de temps encore? L'air se faisait de plus en plus rare.. Inexistante.

Une lumière aveuglante vient à me transpercer les paupières mais c'était impossible de les ouvrir, je pouvais enfin dire:

Merci Seigneur..

L'obscurité était toujours là, la vraie lumière, la délivrance était encore loin mais ce fut un obstacle de plus franchit. Secoué, porté, posé, mon enveloppe charnel a subit plus de traumatise que j'aurais pu imaginé. Reporté, reposé, secoué puis vrombissement de moteur et enfin.. Silence,  juste des bruits claquant les taules qui m'entours, puis plus rien.. Je me demandais si mon jour avait enfin sonné en voyant leurs visages défiler dans mon esprits avec chaque instant passé en leurs présences si la mort était donc ça, il n'y avait pas de quoi à avoir peur, au contraire, c'est reposant. Toujours dans ce monde crée de toute pièce dans ma tête, je marchais pied nu sur une fine pellicule de neige comme ce fameux soir portant une robe de chambre, il ne faisait pas froid. A chaque pas c'était une image plus ou moins joyeuses renouvelant toute ma pauvre durée de vie. Marchant sans savoir où aller, sans aucune autre trace de cœurs qui bats, une chose s'instillait dans la neige. En m'approchant du rouge remplaçait le linge blanc, plus prêt, j'aperçois une coiffe poussiéreuse, cela me fait repenser vivement au bâtiment s'écroulant. De ma main égratignée je ramasse le casque en acier glacé qui me fit frissonner à son touché. L'aigle d'argent surmontant la croix gammée continuait de briller de mille feux, l'ayant dans les deux mains je le contemplais avant de souffler la pellicule grise recouvrant la peinture sans que je puisse comprendre quoique ce soit, mes mains étaient tachées de rouge. Surprise est effrayée je lâche le casque en reculant, en criant tout en essayant de frotter mes mains sur ma robe, en vain. C'était l'épuisement, ce que j'ai fait, mes actes même après ma mort allaient continuer de me hanter. Je me mit à sangloter en m'agenouillant sur un sol sanglant qui imbibais ma tenue vierge. Des ondes provoquait le liquide devenant beaucoup plus grand, en relevant les yeux, c'était un soldat plutôt un gradé Ss que je reconnais très vite à ses yeux ténébreux.

FURYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant