Chapter Fifteen: One Last Breath.

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Sa main sur ma taille, ma tête sur son torse. Nous dormions paisiblement sous nos couvertures de camouflage. Pour moi l'opération n'avais plus d'importance du moins elle en avait jamais eu. En relevant mes yeux vers son visage, il me regardais.

- Déjà réveillée? Me demande t-il d'une voix encore endormis.

- Toi aussi. Lui fis-je remarquée avec un sourire aux lèvres. Il souris à son tour et se mis sur le coté. Cette fois, ma tête était posé sur son bras.

- Voudrais-tu partir avec moi?

- Tu veux qu'ont désertent?

- Pourquoi pas. Propose t-il en caressant ma joue frêle.

- Tu sais très bien que c'est impossible.. Soufflais-je en appuyant ma joue contre la paume de sa main tout en fermant les yeux pour que ce souvenir dure dans mon esprit.

- Ont peut essayer. Insiste le Polonais, fronçant les sourcils.

- Nous connaissons tout les deux les conséquences.. Ta mère, ma famille vont mourir..

- Ainsi que nous. Me coupe t-il mécontent. Je le sais tout ça mais au fond de nous, nous savons très bien que même si la guerre ce finis, jamais ils nous laisserons saint et sauf. Les alliés nous exécuterons pour nos crimes, les Russes n'en parlons même pas. Nos mains sont tachées de sang et elles sont indélébiles.  Je le regardais avec une pointe de déception. Le silence régna jusqu'à qu'une explosion retentisse au loin, surpris, nous nous rhabillons en vitesse.

- Je pense que cela peut attendre! Rétorquais-je en remettant mes bottes.

- Ils ont donc réussis à percer les lignes ennemies? Demande t-il en s'allongeant en face de son sniper.

- On dirais que l'Oberfhurer Jager à réussis, oui. Dis-je en me mettant à coté de lui. Les Russes donnent l'alerte mais c'était trop tard, les Allemands avaient déjà pénétrés la ligne se postant à des positions précisent en petit groupes attendant le signal pour attaquer. Ils préparaient les mitrailleuses  ainsi que.. Des lances-flammes? Remarquais-je stupéfaite, vont-ils vraiment les cramer?

- C'est la guerre, chérie. Les voilà tient toi prête. Alors que les Russes montraient enfin le bout de leurs nez sous l'alarme stridente en continue, la première ligne Allemande les mitraillaient. Sous ce massacre nous ne pouvions rien faire à part abreuver la souffrance des soldats qui venaient de perdre un bras, une jambe ou les deux à la fois si ce n'est pas les quatre. Un bruit sourd résonne au fin fond des entrailles de ce qui reste de la ville.  En réglant ma lunette j'aperçus le canon d'un char caché entre deux maisons cote à cote assez large pour qu'il puisse passer sans faire de dégât.

- Un char à deux heures. Surement un char d'assaut moyen. Lui indiquais-je sans le lâcher de mon objectif.

- Un T-28. Amplifie le Polonais. Il n'est pas là que pour soutenir  l'infanterie, il doit surement soutenir un char lourd qui ne vas pas tarder à ce montrer à mon avis.. Nos regards se préoccupaient sur ce fameux T-28, il était aligné pile devant la maison où nous étions cachés, si il nous trouve il pourrait nous.. Un souffle retentit après l'explosion de l'angle du mur qui s'effondre faisant trembler la carcasse tenant encore le choc. A terre nous ne bougeons plus jusqu'aux derniers débris. La poussière envahit la pièce, je toussais, les yeux pleuraient.

- Bogdan.. Bogdan.. Appelais-je désorientée.

- Ne tant fait pas je n'ai rien.. L'enflure, il est sur le flan. Grogne Bogdan en récupérant son fusil semi-automatique pour soutenir un autre front qui se créait. Toi surveille l'avant. M'ordonne t-il.

FURYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant