DANGEROUS GAME | hwang hyunjin

seven.

c'était enfin la fin des cours, je me leva et rangea mes affaires. aujourd'hui, je devais rentrer chez moi en bus. personne savait venir me chercher, donc je n'avais pas le choix.

tout le monde était déjà parti, je me retrouvais seule dans les couloirs, en direction de mon casier. arrivée à mon casier, je mis et repris quelques cours et quelques affaires.

— tu es toujours ici ?

je ne voulais pas me retourner, sachant très bien à qui appartenait cette voix. j'enfonça ma tête dans mon casier, en priant pour qu'il parte. je n'avais vraiment pas envie de le supporter, là maintenant.

— eh, il me prit par les épaules et me retourna vers lui, je t'ai posé une question.

je le regarda le plus froidement possible.

— si je suis en face de toi, c'est que je suis toujours ici, non ? je lui pesta à la gueule.

je me retourna, ferma mon casier, prit mes clés et marcha jusque la sortie de l'établissement. qu'est-ce qu'il me veut, encore ?

— je voulais juste te demander si tu avais besoin d'un chauffeur pour te raccompagner chez toi. il criait passivement. c'était pas agressif.

— je sais me débrouiller moi-même, je me mis de profile pour le répondre, mais merci pour l'offre. et je continua mon chemin. j'entendis des pas se rapprocher de plus en plus.

— attend, il avait couru pour se mettre en face de moi, je pense qu'on est partit sur de mauvaise base, toi et moi. il me retenait par les épaules.

— la faute à qui ? et puis, je retira ses mains de mes épaules, je dois rentrer chez moi avant qu'il fasse nuit, et j'ai pas vraiment le temps, ni l'envie de te parler. j'ouvris la porte avant de sortir.

— c'est vrai, j'avais oublié, t'as plus de temps à donner aux nouveaux élèves, il s'était mis dans un de ces états, va le rejoindre, pars. il passa à côté de moi en me bousculant.

je pouvais pas le laisser partir comme ça, il vient me chercher et il ose partir ? pas avec moi, en tout cas.

— ah, j'ai compris, j'essaya de me rapprocher un plus de lui, serais-ce de la... jalousie, peut-être ? je m'arrête de marcher en même temps que lui.

— jaloux de ce gars, il se pointa du doigt, moi ?

— pourquoi tu t'affoles, je riais un peu, je n'ai mentionné encore personne. dois-je comprendre que, je défiais son regard, j'ai raison. là, pour le coup, j'étais très fière de moi.

— dans ma voiture, il déverrouilla sa voiture de loin, maintenant. il parlait entre ses dents, bizarre.

— parce que tu pense que je vais t'obéir ? mets-toi le doigt dans l'œil, je ressers l'emprise que j'avais sur mon sac à dos, j'y vais, je le regarda de haut en bas, tu m'as déjà perdu assez de temps. je voulu partir, mais non, il s'obstine encore à me retenir.

— oh non, ma jolie, il me retenait par le poignet, tu vas faire ce que je te dis sinon... je le coupa directement, en me libérant de son emprise.

— des menaces, maintenant, je leva mon sourcils, je le savais bien, être passif agressif, c'est pas ton genre. je me demandais même, si tu ne te retenais pas un peu trop.

— ce côté observateur que tu as, il me prit le menton entre ses doigts, est très attirant. ses yeux louchaient sur mes lèvres. il se rapprochait de mon visage à grande vitesse.