DANGEROUS GAME | hwang hyunjin

twenty.

[hyunjin's pov]

elle s'était endormie dans mes bras, pendant tout le cours d'anglais, elle dormait dans mes bras et je ne pouvais pas empêcher ce sourire d'apparaître sur mon visage.

elle était adorable.

je n'écoutais pas réellement le cours, j'étais beaucoup plus occupé à penser à la façon dont elle réagissait à chaque fois que ce vieux mec apparaissait.

il venait de sonner la fin du cours, je déposa mon gilet sur ses épaules, avant de retrouver sunghoon pour régler certains comptes. je le retrouvais dans un local, seul avec une fille. je me dépêchais de sortir mon téléphone de ma poche et de les prendre en photo. je souriais en coin, quand noa verra ce cliché, elle en tombera.

j'étais, maintenant, dans le local, me raclant la gorge pour signaler ma présence. sunghoon avait déjà le regard rivé sur moi, pendant que la fille avait sursauté, ne m'ayant pas vu, étant donné qu'elle était de dos.

il se retirait de la nuque de cette fille et elle en profita pour se retourner vers moi.

— hyunjin... je pouvais reconnaître le doux visage de wonyoung, les yeux tremblants, elle allait s'évanouir.

je la rattrapa avant qu'elle ne tombe par terre.

— on ne se sert pas de ses réserves, je le regardais de haut, tu préfère avoir une sourde de sang. je faisais référence à la nuque de wonyoung, maintenant marquée de deux points un peu distants.

— tu t'es trouvé une nouvelle passion, l'espionnage? il me sortit, avec un sourire en coin.

— devines, un peu, ce que l'espion a en poche, je lui montrais la photo que j'avais pris, je connais quelqu'un qui ne va pas apprécier, du tout... il me montra ses canines encore bien sorties. je ne savais même pas pourquoi je faisais ça, je n'avais pas besoin de le menacer, mais, une partie de ma tête me dit de le faire.

— laisse-la en dehors de ça, il s'était rapproché de moi, les poings fermés, noa n'a pas besoin de connaître ce monde, ça la mettrait en danger. il était très sérieux, ça en faisait, limite, froid dans le dos. ça me mettait plus en rogne parce que je voyais d'où on allait en venir.

— le prince de la glace aurait trouvé sa dulcinée, j'avais touché quelque chose, j'en riais, une mortelle avec un vampire, j'y crois pas. je continuais de rire.

— j'y crois pas non plus, il émit un rire jaune, sauter sur ce pari pour te rapprocher de celle que t'aimes, qui est, de plus, une mortelle. pas très joli pour un vampire.

— surveilles ce que tu dis. je l'avais attrapé par le col de son uniforme.

— quoi, t'as pas les couilles pour t'approcher d'elle, il fit la moue, la vérité est trop difficile à accepter? le fait qu'elle m'aime en rajoute? tu m'en as déjà pris une, celle-la, tu ne l'aura pas. et avec ça, il partit, wonyoung, toujours inconsciente, dans ses bras.

je devais la faire mienne, je ne pouvais me faire l'image de ces deux-là ensemble. après l'avoir cherché, je l'ai enfin trouvé, mon âme-sœur. le pari passe, désormais, en deuxième place.

je n'arrive pas à croire que je ressens ce genre de sentiments pour une mortelle, comment est-ce que mes parents vont réagir si ils arrivaient à le savoir... je me faisais trop de soucis pour une chose qui peut être totalement fausse.

je me tapais le front avec ma main droite, pour me remettre les idées en place.

je sortis de ce local, en vitesse, mais je bouscula quelqu'un, en sortant.

— excuses-moi! et, elle s'inclinait, sans me regarder. je n'avais pas vu son visage mais je pu reconnaître sa chevelure noiraude.

— tu sembles presser, je la retins par le poignet, où est-ce que tu cours? je lui demandais.

— hwang... elle me regardait droit dans les yeux, l'air de chercher ses mots.

— je t'ai dis de m'appeler par mon... elle ne me laissait pas finir ma phrase, elle m'avait coupé.

— en faite, je te cherchais... je remarquais, que maintenant, qu'elle avait mon gilet dans les mains. je voulais te rendre ton gilet, elle me le tendit, et te remercier aussi. je pris mon gilet.

— me remercier?

— oui, pour tantôt... elle se grattait l'arrière de sa nuque, si tu serais garder ce qui s'est passé en classe pour toi, ou, juste, l'oublier, elle riait nerveusement, c'est mieux, aussi. elle rougissait légèrement.

je voulu répondre, mais elle partit quand ryujin l'appela.

— quel détail devrais-tu garder pour toi ou l'oublier? ma sœur avait posé son bras sur mon épaule, que j'enleva directement.

— rien qui te concerne. je lui répondis sèchement.

— intéressant, elle souriait, on a affaire avec un gros bébé. elle riait encore plus, elle s'était introduite dans mon esprit, ma mémoire.

— quand est-ce que tu arrêteras de rentrer la mémoire des gens sans consentement? elle m'énervait.

— dans deux semaines, elle avait changé de conversation, on a le chalet au bord de la mer, invite la. elle croisait les bras.

— ne fais pas tout foirer, je la prévenais déjà, essaye quoi que ce soit, et je foire tout avec ryujin. elle hochait de la tête, avant de me serrer la main pour conclure la promesse, puis on continuait chacun de notre côté.

maintenant, je n'avais plus qu'à attendre deux semaines pour la faire, complètement, mienne.