DANGEROUS GAME | hwang hyunjin

fifteen.

pendant le court trajet jusque chez nous, j'avais expliqué à mingi ce qu'il s'était passé. évidement que j'ai frôlé la mort.

il était fâché.

il était fâché parce que je ne lui avais pas dit que j'allais dormir chez un garçon et il était, encore plus, fâché contre ce garçon en question, a.k.a. hyunjin.

j'ouvris la porte de la maison, monta dans ma chambre pour déposer le peu d'affaires que j'avais, puis descendu directement.

je me servis un verre de jus d'orange et m'essaya en face de mon frère.

— pourquoi est-ce que maman n'est pas à la maison ? je lui demanda.

— je pense qu'elle est partie faire des courses. il me répondit.

juste à ce moment-là, on pouvait entendre des clés cogner contre la serrure de la porte d'entrée. elle entra avec de nombreux sacs de courses.

— venez-nous aider à sortir les courses des voitures. elle nous signala en déposant les sacs, qu'elle portait, sur la table.

j'allais mettre mon verre utilisé dans l'évier quand j'entendis quelqu'un d'autre parler.

— on ne dit pas bonjour à son père ? il entra dans la cuisine, lui aussi, les bras chargés de courses.

mon corps ne voulait plus fonctionner, j'étais paralysée. le fait qu'il devait venir m'étais, complètement, passé par la tête.

je ne faisais que de le regarder, je n'y croyais pas. mes yeux ne croyaient pas ce qu'ils voyaient, l'information ne voulait pas passer dans mon cerveau.

il déposa les courses sur la table, et s'approcha de moi. mais, avant qu'il ne puisse me prendre dans ses bras, mingi était arrivé à temps pour qu'il ne me touche pas.

— woah, il le serra dans ses bras, j'ai l'impression qu'on s'est plus vue depuis une éternité, papa. mingi le lâcha, un faux sourire sur le visage.

— tu continues de grandir, à ce que je vois. notre géniteur lui tapota l'épaule et se tourna vers moi.

mingi le remarqua et l'arrêta immédiatement.

— on va vous laisser préparer le repas, il me prit la main, on sera dans nos chambres. et il m'emmena à l'étage.

je me posa sur mon lit, plutôt, je me lança sur mon lit. je regarda le plafond, en tremblant. j'avais peur de lui.

je n'arrive toujours pas à croire que maman l'ait pardonné pour ce qu'il lui a fait, pour ce qu'il nous a fait. je n'arrive pas à croire qu'il soit dans cette maison, en ce moment.

je pouvais entendre mon frère prendre une lourde respiration.

— est-ce que tu veux que je te laisse ? il me demanda, s'étant levé.

— à vrai dire, je me mise assise, dans le but de le voir, je préfère que tu restes dans ma chambre. j'ai peur que... il m'interrompit

— il ne va rien se passer, il venu s'assoir sur mon lit, à côté de moi, tout ira bien, je te le promets.

— mais, comment est-ce que tu le sais ?

— parce que je serais là, il s'arrêta, voyant qu'il avait, légèrement, haussé la voix, ce qui m'avait surpris, excuse-moi, j'essaye de garder mon calme pour te montrer l'exemple... c'est difficile de faire semblant d'avoir pardonné et oublié. il m'avoua.