seventeen.

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⚠️TW: VIOLENCE⚠️
[Des passages de ce chapitre contient de la violence pouvant heurter la sensibilité du lecteur]

je n'avais pas vu le temps passer que le soleil s'était déjà couché. je devais, absolument, rentrer chez moi.

sunghoon, je l'appela, est-ce que tu serais me conduire chez moi, s'il-te-plaît? je lui demandais.

bien sûr. il me répondit.

après la patinoire, on était sortit du bâtiment abandonné, pour se promener dans les alentours, une glace à la main.

j'avais laissé mon téléphone dans ma chambre, donc je ne pouvais pas donner signe de vie à qui que ce soit.

sunghoon me passa son casque, pour que je le mette. il se mit sur sa moto, je fis de même, en enroulant mes bras autour de sa taille et il commença à rouler. nous en avions pour trente minutes de route.

j'en profitais pour regarder la ville car c'était magnifique, au soir. je serrais, encore plus, le tissus du pull de sunghoon, réalisant que j'étais vraiment avec lui. je faire face à la réalité et à ce qui m'attend quand je vais descendre de cette moto, je voulais rester avec lui.

je commençais à reconnaître les alentours, ce qui voulait dire qu'on approchait mon habitation. l'angoisse montait de plus en plus, qu'est-ce qui va m'arriver, qu'est-ce qui m'attend quand je vais rentrer.

perdue dans mes pensées, le fait que nous étions garés n'avait pas capté mon attention. sunghoon se retourna vers moi.

on est arrivé. il m'aidait à retirer mon casque, voyant que j'agissais comme si mon cerveau ramait.

ah, je sortis de mes pensées, merci beaucoup... il me regardait pour me dire de continuer. pour aujourd'hui, je veux dire. je riais nerveusement, avant de descendre de sa moto. je voulu me diriger chez moi mais il me retenait le poignet.

noa, tu es sûre que tu vas bien?

— oui, j'essayais de cacher ce mensonge avec un sourire, le trajet m'a fatigué, rien de plus. je remis une de mes mèches de cheveux, derrière mon oreille. on se voit lundi! je me retournais pour rentrer.

en montant les escaliers, je pouvais entendre le moteur de sa moto, me signalant qu'il était prêt à partir. et moi, je pris mon courage à deux mains pour sonner à la porte, parce que je n'avais pas pris mes clés. la porte s'ouvrit sur mon frère, une expression inquiète sur le visage qui me faisait me sentir mal. je regrette d'être partie... sans attendre, il m'enlaçait jusqu'à m'étouffer.

en l'enlaçant, je pouvais apercevoir notre figure paternel, assis confortablement sur le fauteuil, une tasse de café entre les mains. qu'est-ce qu'il faisait encore ici?

pendant ton absence, il se détachait de moi, j'ai été mettre maman au lit, avant qu'il lui arrive quelque chose en s'inquiétant. ne refait plus jamais ça, il m'ébouriffait les cheveux, il se fait tard, je te propose que tu te mettes en pyjama et que, il regardait sa montre, dans une heure, je te rejoins pour regarder un film, deal? il me tendait sa main en souriant.

deal. je lui serrais la main en retour.

on montait, tous les deux, dans nos chambres respectives. j'ouvris ma porte et cherchais mon pyjama, coincé dans ce bordel qu'est ma chambre, actuellement. je me fis interrompre dans mes recherches quand je sentis une main me prendre par les cheveux et me balancer par terre. ça ne pouvait être que lui pour faire ce genre de choses, en ce moment, j'avais peur.

⚠️

le rythme de ma respiration ne faisait que d'accélérer face à son visage près du mien, avec cet air furieux.

je ne pense pas qu'on t'aient éduquer ainsi, ta mère et moi. il me tirait encore plus les cheveux puis, sa main atterrit sur ma joue gauche, faisant tourner ma tête vers la droite. pour qui est-ce que tu te prends pour manquer de respect à un adulte, pire, à ton père?! il continuait de me hurler dessus.

mais qui a dit que je te considérais comme mon père, je continuais de lui cracher ce que je pensais, et, seule ma mère et mon frère m'ont éduqué dans cette maison! pas même le temps de continuer, que je reçus un coup dans le nez, le faisant saigner. je lui envoyais, directement, mon pied vers ses parties génitales mais il eût le réflexe d'éviter le coup.

je suis cuite.

alors toi... et c'est là qu'il commençait à me ruer de coup.

il continua de me gifler, me donner des coup de pied dans les côtes, partout... pendant tout ce temps, je ne savais que je ne pouvais rien faire. mon corps ne faisait que trembler de peur et de douleur. il ne m'avait jamais battu avec une telle intensité. je pouvais vraiment mourir à n'importe quel moment, à cause des mains de cet homme.

je laissais un rire s'échapper en réalisant ce qui était en train de se passer.

c'est pathétique. je lui avouais.

je trouvais cette situation pathétique. me faire battre par un homme qui prétend être mon père, mon corps qui ne veut plus répondre à mon esprit ni à mon cerveau, le fait que personne peut entendre ce qu'il se passe car les murs de cette maison sont isolés au maximum et moi, qui suis là, à réfléchir à pourquoi cette situation est pathétique.

après avoir déverser toute sa colère sur moi, il prit mon corps à moitié inconscient et me mit au lit, n'oubliant de me bercer avec de belles menaces et insultes. ça faisait longtemps que ce n'était plus arrivé, je pensais, réellement, que cela n'allait pas arriver encore. je vois que j'avais crier victoire un peu trop vite.

avant de m'endormir, je pouvais entendre qu'il parlait à mingi, il avait, sans doute, mal refermer la porte derrière lui.

qu'est-ce que tu faisais dans la chambre de noa? mon frère lui demandait.

je voulais, simplement, lui parler de ce qu'il s'était passé à table mais elle m'a chasser de sa chambre, me disant qu'elle était trop fatiguée pour en parler. je pouvais l'entendre rire.

quel crétin.

et, maintenant, tu vas partir? mingi lui redemandait une question et je me demandait pourquoi il était aussi curieux à son sujet.

oui, je vais y aller, ses pas s'éloignait de ma porte et la porte s'ouvrit légèrement, mingi, ne va pas déranger ta soeur, elle était á deux doigts de s'endormir quand je lui parlais, elle doit, sûrement, être en train de dormir maintenant. et c'est à ce moment que la porte se fermait.

je ne pouvais plus entendre leur conversation parce que, cette fois-ci, la porte de ma chambre était correctement fermé, ou, peut-être parce qu'ils n'étaient plus en train de parler.

je soufflais enfin, il était partit, et tout était fini.

sous le sang, la sueur et les larmes, mon corps était à bout, je m'endormis sous peu.

DANGEROUS GAME | hwang hyunjinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant