eighteen.

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je me fis réveiller par d'atroces douleurs, je pris mon téléphone pour voir l'heure qu'il était. il était deux heure de l'après-midi. je ne voulais pas me lever de mon lit. après tout ce qu'il s'est passé hier, je ne préfère pas sortir de ma chambre.

j'allumais mon téléphone et ouvrit l'application "appareil photo" pour voir à quoi est-ce que je ressemblais.

aucune trace sur mon visage, je fermais mon téléphone, mais maman va sûrement le voir. je soufflais.

ma mère avait l'œil très attentif, pour certaines choses. après cette pensée, quelqu'un se mit à toquer à ma porte.

ma chérie, en parlant du loup, est-ce que je peux te parler? elle me demandait.

je ne pouvais pas la laisser rentrer dans ma chambre, je n'étais pas prête à aborder quelconques sujets qui avaient rapport avec les événements d'hier.

non, je lui avais répondu plus vite que l'éclair, je veux dire, je me raclais la gorge, je me sens pas vraiment bien, en ce moment... je terminais ma phrase en chuchotant.

tu te sens pas bien? elle n'attendait pas plus pour rentrer dans ma chambre.

en même temps, je m'étais enfuie sous ma couette, pour qu'elle ne voit pas mon visage.

elle s'asseyait sur mon lit, à côté de moi.

est-ce que tu as mal quelque part? est-ce que tu es tombé? tu as attrapé froid? elle continuait de me poser toutes ces questions.

je vais bien, je soufflais doucement, je voulais simplement rester seule. et me cacher.

écoute, elle mit sa main sur mon dos, je voulais m'excuser pour hier, je l'écoutais, je ne voulais pas te mettre mal à l'aise, et encore moins t'engueuler. je ne disais toujours rien. s'il-te-plaît, regarde moi. elle continuais à passer sa main jusqu'à un endroit douloureux, près de mes côtes.

je n'avais pas su contrôler le gémissement de douleur qui était sorti de ma bouche.

elle arrêta tout mouvement qu'elle faisait.

noa?! sa voix s'était mise à trembler. elle essayait de m'enlever la couette, mais je ne me laissais pas faire, du moins, avant qu'elle réussisse. elle prit une grosse respiration en me regardant et en posant ses deux mains sur mes joues, pour mieux m'examiner. puis, elle me prit dans ses bras. il a recommencé, j'hochais la tête positivement, pardonne-moi de ne pas avoir été là pour te protéger.

je ne disais plus rien, je ne faisais que pleurer en silence. même mingi, qui était réveillé, n'a pas su me protéger. la personne qui m'avait promis de me protéger quoi qu'il arrive, ne m'a pas protégé.

j'arrive, elle se détachait de moi, je vais prendre la trousse de secours pour te soigner. elle partit dans la salle de bain.

pendant ce temps, je réfléchissais à demain, je devais aller en cours et je n'avais, clairement, pas envie de le revoir, hwang.

la honte.

c'était tellement humiliant, je me suis dit qu'il avait changé, par rapport aux années précédentes mais non, il m'avait juste donner de l'attention et je suis tombée, la tête la première.

de plus, la fille, que yeji avait ramené, avait l'air irréel. on aurait dit qu'à chaque fois qu'elle posait les pieds quelque part, des fleurs allaient pousser. pour en rajouter une couche, elle était grande, elle faisait, peut-être, cinq centimètres en moins que hyunjin.

bizarrement, j'avais l'impression de l'avoir déjà vu quelque part.

ma mère mît fin à mes longues pensées.

elle commençait à me soigner, tout en me parlant, en me rassurant que ce n'était pas de ma faute ce qui m'étais arrivée. puis je lui ai parlé de ce que j'avais fait pendant tout le temps que j'étais partie. je lui ai parlé de ce qu'il s'était passé avec hyunjin, car elle ne le savait toujours pas.

on continuait de parler jusqu'à ce qu'elle aille préparer à manger. elle m'a proposé de venir avec elle, dans la cuisine, mais j'ai décliné, préférant rester dans ma taverne. elle n'insistait pas et partit.

au même moment, ryujin était apparue dans ma chambre, par la fenêtre, pour pas changer. elle enlevait ses chaussures d'une vitesse, pour venir m'enlacer dans mon lit.

ta mère m'a expliqué par message... elle m'avouait, le visage collé à mon ventre. je suis vraiment désolée, si je peux faire quoi que ce soit... je ne lui laissais pas le temps de finir.

ne soit pas désolée, je la rassurais, c'est passé, maintenant. une larme coulait sur ma joue, que j'enlevais immédiatement.

changeons de sujet, elle se mit assise, comment ça s'est passé avec hyunjin? changer de sujet pour en aborder un aussi lourd que celui-ci...

c'était bien, elle se mit à sourire, au début, elle me questionnait du regard, donc je devais continuer, il se pourrait qu'il avait prévu un date, avec une autre fille, je me triturais les doigts, ah, ryujin-ah, tu sais pas à quel point je me sens nulle d'avoir cru qu'il était vraiment intéressé par moi... je lui avouais.

un rat reste un rat, elle sortit cette expression qui me fit rire, mais à aucun cas tu dois te rabaisser à cause de quiconque, je la regardais, c'est toi-même qui me l'a appris, en plus. elle m'ébouriffait les cheveux.

on continuait à parler de tout et de rien, on avait même commencé un film. maman nous avait ramené le repas dans ma chambre, on était donc trois, à manger dans ma chambre, en regardant un film.

soudainement, je me souvenais d'où est-ce que j'avais vu "le date" de hyunjin.

c'est l'ex-copine de sunghoon! je pris mon téléphone et rechercha le compte instagram de celui-ci.

hein? ryujin mit en pause le film que nous regardions.

je l'avais enfin trouvé et c'était bien elle, le date de hyunjin et l'ex-copine de sunghoon. qui l'aurait cru, le monde est si petit. je lui montrais son compte à ryujin, puisque ma mère était partie.

elle s'appelle... jang wonyoung, elle lisait son non, elle à l'air grande...

elle est super grande, je réfléchissais à sa taille, elle fait, au moins, dix centimètres en plus que moi. je lui expliquais.

on dirait une fée. elle restait la bouche ouverte, limite en train de baver sur mon téléphone.

c'est dégoûtant, je fermais sa bouche, ferme ta bouche, j'ai peur que tu baves sur mon téléphone. je lui fis deux petites tapettes sur les joues pour qu'elle se réveille.

ah oui, elle riait légèrement, désolée mais, elle est incroyable. je ne pouvais pas empêcher se sentiments de complexité qui grandissait en moi, à côté d'elle, je ressemblais à un poisson. ne te compare surtout pas à elle, elle essayait de me rassurer, je suis sûre qu'elle a un caractère de porc, donc arrête. elle me fit une pichnette sur le front.

ouch! je frottais mon front.

ça, c'est parce que tu ne réalises pas à quel point tu es géniale. elle se levait pour mettre de côté nos plats vides.

elle était revenue dans le lit pour continuer le film. on en remettait un autre et s'endormies avec, comme des madeleines.

demain, c'était lundi, on avait cours, et tout ce que je voulais, c'était rester dans mon lit.

DANGEROUS GAME | hwang hyunjinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant