j'étais, clairement, entrain de paniquer. premièrement, parce qu'il m'avait entendu et deuxièmement, j'ai pas réellement envie de savoir qui elle est.
— ah, je souffla, c'est gênant. je détourna les yeux de lui.
— ne t'en fais pas, c'est juste... il me termina pas sa phrase car je le coupa directement.
— j'ai pas envie de savoir, je me boucha les oreilles comme une gamine, j'ai pas envie de savoir.
— c'est mon ex, il enleva mes mains de mes oreilles, celle que tu as vue dans le bus. il n'y avait aucune émotion sur son visage, je savais pas si il allait partir ou si ça lui gênait.
— ah. je ne pouvais répondre que ça, je n'avais pas réellement les mots.
— d'ailleurs, il sortit son téléphone de sa poche, je vais supprimer la story à la une que j'avais avec elle. je le regarda faire.
comment j'étais paralysée, je sais même plus où me mettre. je n'aurai pas dû faire cette réflexion plus tôt.
— ramenez-vous, les gosses, ma mère hurla depuis les escaliers, le repas est prêt.
on se leva et sortit de ma chambre. on descendit les escaliers et nous installions à table.
pendant qu'on mangeait, maman a fait ample connaissance avec sunghoon, ce qui, je ne vais pas le cacher, me fait extrêmement plaisir. si il ne s'entendait pas avec maman, je ne sais pas ce que j'allais faire.
mingi n'était pas là, aujourd'hui, il m'avait envoyé un message pendant les cours pour me dire qu'il était au dortoir avec les garçons.
cela ne me dérangeait pas plus que ça, qu'il ne soit pas là. mon frère est du genre protecteur, à cause de ce qu'on a vécu. même si il m'encourage à sortir avec des garçons, je sais qu'au fond il ne le pense pas et qu'il déteste ça.
— au faite, maman prit la parole, ma chérie, ton père m'a appelé, quand tu es partie en cours, je déposa mes couverts, lentement, et la regarda, il passera dans deux jours pour "prendre des nouvelles de nous". elle termina en prenant une bouchée de ce qu'elle mangeait.
je pouvais sentir mon sang bouillir, rien qu'à l'idée qu'il soit dans cette maison. mais le fait que ma mère ait utilisé la présence de sunghoon pour me le dire, je fait qu'empirer les choses.
elle sait très bien que je ne peux pas réagir quand il y a des invités à la maison car c'est très mal vu.
soudainement, j'avais une énorme bouffée de chaleur. je sais ce qui arrive après ça, c'est malheureux que je connaisse, beaucoup trop, cette sensation.
— excusez-moi, je me leva de ma chaise, je vais prendre un peu l'air. je m'inclina, avant de sortir, dans le jardin.
une fois dans le jardin, mes membres commencèrent à trembler et ma respiration se fit saccadée. je prit appuie sur mes genoux, comme si j'avais couru un marathon.
c'était toujours de sa faute si je me mettais dans des situations pareilles. j'en avais marre de vivre dans la peur et l'appréhension à cause de lui.
— c'est vraiment gênant, j'avais réussis à reprendre ma respiration, de faire une crise de panique devant quelqu'un qu'on connaît depuis moins de vingt-quatre heures... le rire nerveux qui s'échappa de mes lèvres.
— y a rien de gênant. lui aussi se mit à rire.
— ah, je me redressa avec l'aide de sunghoon, pour moi, c'est très gênant. j'imagine que tu demandes pourquoi... j'évitais son regard, le plus possible, trop gênée. seule ma famille et ryujin m'ont déjà vu dans cet état.
— ne me dis rien, il essuya ma joue avec sa manche, raconte moi quand tu seras prête. j'avais enfin réussi à le regarder, le voir sourire gentiment.
une fraction de seconde, je me retrouvais la tête à l'envers, sur son épaule.
— et si on faisait le tour de ton énorme jardin ? il commença à courir dans tout le jardin, toujours avec moi sur son épaule.
à ce moment là, je ne pensais plus à cette réunion avec mon père. je m'amusais juste, avec un ami. après avoir couru dans le jardin pendant, peut-être, trente minutes, on s'était couché dans l'herbe en parlant de tout et de rien, tout en regardant les étoiles.
pendant ce temps, les deux adolescents ne savaient pas que des yeux bienveillants les regardaient.
— elle a l'air d'aller mieux. le frère de notre protagoniste fit remarquer à leur mère.
— ce n'est pas qu'une impression. la mère ria légèrement avant de retourner à l'intérieur, accompagné de son fils aîné.
— cette idée de faire des dîners de familles, avec papa, n'est pas vraiment une bonne idée... mingi constata.
— c'est vrai, elle prit une gorgée de sa tisane, mais je n'ai pas le choix, et tu le sais très bien, elle soupira, c'est pour ça que tu devras toujours protéger ta sœur. le fait que, votre père puisse vous voir deux fois par mois, est très risqué. il peut vous arriver n'importe quoi. elle prit une autre gorgée de sa tasse.
— j'ai l'impression de vivre des guerres civils, dans cette famille. le garçon s'en alla dans sa chambre, n'oubliant pas de souhaiter une bonne nuit à sa mère.
elle, alla aussi se mettre au lit, sous les éclats très bruyant des deux adolescents, toujours dans le jardin.
— ah merde, je lu le message que ma mère m'avait envoyé, ma mère nous demande de parler moins fort, sinon, on va réveiller tout le quartier. je mis en veille mon téléphone, avant de me tourner vers lui.
— il est quel heure ? il me demanda.
— onze heure du soir, mes yeux s'étaient écarquillés, et t'es toujours là ? j'étais déjà entrain de paniquer, pendant que lui avait l'air super zen.
— tu sais, je me suis rendu compte que, ma maison est juste à deux minutes de la tienne. le pire, c'est qu'il avait vraiment l'air amusé, il me fait rire.
— je t'accompagne, alors ? je m'étais levée en première et lui tendit mes mains pour l'aider à se relever.
— non, il prit mes mains et se leva, toi, tu vas bien te reposer, il prit mes joues entre ses mains et me déposa un petit bisous sur les deux, à demain. il me lâcha et parti vers l'entrée.
— à demain. je sentais la chaleur monter sur mes joues.
— ah, avant que j'oublie, il s'était retourné, je viens te chercher demain. il me fit un signe de main, avant de réellement partir.
moi, et bien, j'étais restée comme un piquet dans un jardin. c'est-à-dire, paralysée.
— et bah alors, j'entendis la voix de mon frère, on arrive plus à bouger ? je regarda d'où provenait sa voix, il était à la fenêtre de sa chambre, des jumelles dans une main et son caprisun dans l'autre.
— va te faire. je lui montra mon plus beau majeur, avant de te rentrer à l'intérieur, sous son fou-rire.
je m'allongea sur mon lit, la tête plongée dans mon oreiller. comment voulait-il que je dorme, si il me faisait ce genre de choses.
demain m'a l'air d'être une journée moins merdique qu'aujourd'hui.
j'ai hâte.
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DANGEROUS GAME | hwang hyunjin
Fanfiction"Hyunjin rendait un simple service à sa soeur mais, il ne s'attendait pas à ce que son attention soit dérivée de son objectif... Sans se rendre compte, ses sentiments ne firent que grandir."