° Chapitre 28 °

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Next day, 12:00 AM

Sherlock's point of view

Je m'éveillai brusquement, aspirant fortement l'air, les yeux grands ouverts. Ma vue fut très floue durant un bon moment, mes mains tremblaient et mon corps aussi. Ce dernier retomba en avant et je fermai les yeux. Laissant passer la tension en moi, j'attendis.

Je tentai de comprendre mon état actuel. La chaleur se glissa sur ma peau. J'ouvris mollement un œil et chercha la première source de lumière. Je ne fermais jamais mes volets, alors je vis apparaître le soleil par la fenêtre. Je fronçai les sourcils en ouvrant l'autre œil. Quelle heure était-il ?

Soudain pris de haut de cœur, je me levai précipitamment et courrai jusqu'aux toilettes après avoir poussé la porte brusquement.

-  Sherlock ? Entendis-je dans mon dos.

Avant qu'il n'ait eu le temps d'ouvrir la porte, je la lui fermai au nez et vomis.

-  Sherlock ? Réitéra John, en frappant à la porte.

-  Laisse moi tranquille ! Tout cela c'est de... (Je ne terminai pas ma phrase)... De ta faute... Tu m'as forcé à manger hier soir ! Et pourquoi... Je me sens tout mou...

-  Attends, je vais te préparer un verre d'eau ! Reprit John, en s'éloignant de la porte.

Je grognai dans le vide et tirai la chasse d'eau, avant d'ouvrir la porte.

-  Va te passer un coup d'eau sur le visage, tu as une mine affreuse ! Lança mon médecin.

Je ne dis rien, vexé et blessé. Je me dirigeai néanmoins vers la salle de bain pour me rafraîchir et me rincer la bouche.

-  Papa, ai faim, on peut manger ? Demanda la petite, du salon.

-  Ma puce, on va attendre que papa...

-  Ah non, John, je ne mange pas ! Grognai-je en revenant pour m'installer dans mon fauteuil, après avoir déplacé Rose-Iberis sur le canapé.

- Tiens, bois, ça va te faire du bien ! Fit John en me tendant un verre d'eau.

Je le toisai d'un regard appuyé mais acceptai sa proposition. Je bus à plusieurs reprises, redoutant de nouveaux symptômes. Que m'arrivait-il bon sang ?

-  Quel heure est-il ? Questionnai-je en massant mes tempes après avoir posé le verre sur le côté.

-  Midi, tu as dormi comme un loire.

-  Oui, il est vrai que j'ai bien dormi. Mais je ne me souviens pas avoir rêvé de quoi que ce soit. Les gens normaux ne rêvent pas, normalement, si ? M'enquis-je.

-  Mais on ne rêve pas tout le temps Sherlock ! Parfois, on ne pense à rien, on ne rêve pas, on dort simplement. Assura-t-il.

-  Peux-tu m'expliquer également pourquoi mon sommeil a été si long ? Continuai-je.

-  Sûrement parce que tu as accumulé trop de nuit blanche ou tu manquais de sommeil. C'est vrai que tu ne dormais plus vraiment comme tout le monde. Répondit-il avec simplicité.

-  Et ces tremblements ? J'étais aussi mou qu'une limace courant après un escargot. Je le suis encore d'ailleurs.

-  T'es bête ! Pouffa-t-il. Bah... Comme je l'ai dit, ton corps devait manquer de sommeil alors... Il s'est exprimé à sa façon.

-  Mmh... Lâchai-je peu convaincu.

-  En revanche, tu avais raison, je n'aurais pas dû te forcer. Excuse moi. J'ai fais ça parce que Rosie prenait modèle sur toi. C'est une enfant, nous sommes ses parents, nous devons lui montrer l'exemple.

I need your help (Sherlock BBC) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant